Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 13

··os' "Evlque & Prince de Crt11oble. M. bC. Xtt: ·sol j u~ le mot Cephas, qui en ryriaque, tio~; & le. ~iel l_u~ donnera autant de ~ "lie rocher en une autre langue, voire dans 1etern1re entre les anges, que 11gn1 , . , . , , · M · d • · veut dire immunae & liberre, a dqu~1 . _. 1 ac'lu 1 1ett en terre e repurat1011 )a France Très-Chrérie~ne ne vou ro:r parmi es n onarques. pass"oppofer;~e bon.Rodoas fit merve,11· )es .Pour la rdormanon de_ fon Çler_ge,: rna1s, Sm.E, ce for en excitant ia libe- ·ralité de fcs fujers à lui procurerdJvan- Remontrance du Cl<rgé de France, rage de biens, pour nous biffer à con– clure, que comme la pluvrcté cil un arc– boutant nécelfJire aux ordres rdig1eux, qu'aufli la néceflité ell la :nine & la fappe des ecclé6alliques féculiers ; c'efl pourquoi Dieu parl•nt par la bouche de fon Prophere, dit à l'églife, qu'il éta· blira fon fondement fur des faphirs, qui marquent les richeffes non feulement fpirituelles, mais auffi tempor.elles, & le même auffi lui promet que les Rois feront fes nourriciers, en quoi V. M. ne _voudrait pas défavouer les fentimens du S. Efprit, qu'elle adore 6 univerfellement 'en routes fes aébons. S1RE, pardonnez encore, li j'ofe vous dire, que l'églife efl femblable .i cette pierre qui fut apporrée au Roi François _premier, laquelle ne pouvoié être prelfée avec la main, & vouloir être tenue en liberté , & que j'ajoute que les biens de l'églife notre bonne mere font comme ]es éponges facrées dédiées aux dieux de l'Afrique, defquelles perfonne ne pou– voir épraindre l'eau & les ferrer, que les • pretres. Enfin, S1RE , il femble que les Rois peuvent con6dérer les ecclé(ilfiiques, comme les lauriers dans leurs parterres, qu'ils n'en doivent pas ~fpérer grands fruics extérieurs, 1n:iis que Jeurs prieres fervent principalement à leur produire des couronnes. Surmontez donc, SIRE , 'les intérêts de l'état par votre piété, comme Yo– tre 11ajefié par fa vertu a pris de grands avantages fur les inclinations de la na· ture. Que li vous vous rendez le pro· teéleur ,de l'ér,life, comine vous en ê:e.s Je fils ainé, )ore vous affurer de la part du Dieu vivant , qu'après une longue fuite d'années, V. M. laiffera à notre Dauphin, donné de Dieu, (l'étançon de cette monarchie, & le germe de nos ef– pérances) fon royaume enchaîné avec des chaînes de diamant. Ainli, S1RE, Louis·le-Jufle aura rem· pli l'églife de fainreré , la France de bonheur •. ~ cout le monde d'~dmiroi·. . ' . affemblé à Paris, faite à la Reine régence , mere du Roi Louis XI V. le 27. juillet 1645. par illujlrif– fi me & révérendif!ime meffirc Claude de Rebé, arclzevllque de Narbonne , affrjlé des cardinaux de Lyon & Mararini , & des arclze vêques, évêques & députés en ladite affembli!e. MADAME, autre~ L'honneur que nous avons de ferv!r aux autels , d'y traiter les myfieres di· vins, & d'y parler au Roi qui fait ré· gner rous les Rois, & dont les plusgran· des puilfances du ciel & de la terre fonl gloire d'être les efclaves: cet honneur, dis·je, qui nous vient du caraétere que nous portons, nous donne la liberté de venir ici avec confiance, & d'y porrer avec route forte de refpeél & de foumif– lions aux pieds de V. M. nos julles plaintes & doléances. Que li nous anticipons les temps, &:: n'attendons p:is celui de la préfentario11 du cahier de nos remontrances généra– les, c'ell que le fuiet qui nous mene &: qui nous preffe, ell de relie importan– ce, que Votre !vhjeilé en auroir u11 rrts·grand fujer de fe plaindre de nous• & nos confciences not1' reprocheraient notre peu de zele, li ayant l'honneur d'être ce que nousfommes dans le royau– me _de Jef~s-Chrill, & dans ce:ui que le ciel a mis fous votre royale conduire, nous négligions les intérêts communs de ces deux états , & différions d'a– venir V. M. de ce qui peutfervir ou nuire aux_profpéricés de l'un & de l'amre. Ce feroit :i tort, & fans caufe, qu'o11 appelleroic les évêques minilhcs Jidc:.~ http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-13] Corpus | Histoire de Provence