Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 13

~~ 7 . Archevtque de Bourges. M. DC. XXV. 458 cette rtgl~ C1Ui ne peur faillir avec la loi S. Pau.! c?ndamne l~aéHon ~'injure que divine & ecerndle. En routes c:aufes ran- pourfu1vo1ent les Corinthiens devant séesles unes fur les autres, l'e~et dépend les .iuges: Quare non magis injuriam acci· davantage des caufes premreres, que p111s? quare non magis fraudem patimini? des fecondes, en iant que la caufe ~econde Pourquoi n'endurez- vous P,lutôt les inju– n"opere qu'en_ vertu de la prem1ere. La res & les t~o~1p~rres que 1 on vous fair~ rai(nn hu·name ell bien la regle de la Platon f:ufort eut des perfonnes qui volomé hum•ine, dont fa bonté & celle recherchaient la punition du tort GUÏ de fes aétions dépend: mais elle a cela leur était fait, avec l'entremife des ma– par emprunt de la loi éternelle, qui ell gillrats , ~"r'""Ç•·v T'~' 0 iX'""', il les )a raifon divine. Ce qui fait écrier Da- jugeait gens de grand courage, il les vid, Muiti dicunt quis ojlendit nohis ho- renoit pour gens d'érar & accomplis , na ? qui efl le 1naîcre qui a ~nfeigné nos ô p.tr~ r ci.vlip ,.., '71"r;,,,, x«1 Tl"'-•':0- t&'rt' àY.2.·. enrcndemens pour reconnn11re quel e!l r'I'"""°"'· Le S. Efprit demande plus de le bien de l'homme? Signat•m efl faptr perfeélion aux chrétiens, Quare non ma·. nos lumen 11uitûs tui, Domi1:t: ç'a été gis injuriam accipitis? & ne veuc qu'on cette lumiere qui a été gravée & fcellée en falfe aucune pourfuire. Un autre juge fur nos ames, comme étant fuflifante ~Il Dieu !e Fils, qui e!l venu ç• bas pour pour nous apprendre ce qui ell bien ou donner fa voix , & nous comman<ler ex– non , & pour régler noire volonté ; prelfément d'aimer nos ennemis , de mais en tant qu'elle ell lumiere de votre bien faire à ceux qui nous haïlfent, di– face & participation de cette lumiere ligitt inimicos, htnefacite, &c. Pour re· inaccellible. Les counifans de ce temps fufer le duel que l'ennemi du genre hu· érablilfent le point d'honneur à ne fup- main lui vouloir délivrer, alléGuanr, Nun porter le moindre mépris, la moindre untahis Dominum Dtum tuurr.. Ces efcri- 1njure qui fe puilfe imaginer: la lueur meurs; ( car déformais fout il ainli ap· des étincelles de vertu dont la nature a peller nos duélifles) ces maî,res de fa. illuminé nos ames, fait paroître en ces le penfenr que l'heur ou malheur du fuc· gens d'état, en ces Empereurs diamrrra- cès de leur efcrime porte preuve & ré– lement le contraire. La doétrine que ce moignage, qui de leur innocence ou ma· srand Seneque donnoit à fon Empereur, lice, qui de leur juflice ou iniquité, qui etl magn; effeanimi, que c'efl le fait d'un de leur droit ou ton; & néanmoins !"on cœur généreux de demeurer pailible, a vu, & voit· on encore, que le julle fuc· calme & trJnquille, injurias arque off<n- combe, & le coupable demeure vitlo– ftones defpicere, de méprifer tomes for- rieux. Un larron appelle fa parr'e, l'ac· tes d'injures & d'offenfes; que c'efi aéte curateur ell rerralfé, & le vainqueur après de femme d'être furieux en fa colere; etl convaincu de fon larcin; le plt1s foi– aéte de bêres & non généreufes, d'ana- ble empone le forr, David fon Co– quer & pre!fer celles qui n'irritent pas: liarh. Les mouches s'atta< hanr au boire que les éléphans & lions lailfent en re- & manger de l'armée romaine, firent le· pos celles qui ne les importunent. ver le fiege à !'Empereur Trajan de de· Quel fulfrage, je vnus prie, direz· vant la ville des Aga riens. JI n'y a fi pe· vous avoir plus de conformité à la loi rit cheveu iui n'aye fan ombre. Cela / de nature; qui n'ell amre que divine, donc efl vraiment tenter Dieu, le Corn- ou celui de notre folâtre nob!e!fe, qui mer de faire mincie, & de faire con· fe contente comme Calferons d'avoir noîcre par voies humaines ce qui en re· une épée, & n'ont pas .le cœur; ou fervé à l'œil de cene providence divine; bien de ces doétes polici~ues, & ces enfin le juge cnégal à ces deux en Dieu chefs d'armées les plus experts de leur le Pere,qui unanimement avec le Fils& empire? S1RE, je vous fuiJplierai de fuf- le Saint Efprit a rofé cette loi fonda- pendre encore votre jugement, & me mentale, Non occides: non pas qu'il n'y permectre d'inviter & appeller à ce tri- ait des cfpeccs de mans qui ne s'impu· bu1ul amres juges. Ils prendront fé311- renr à perfonne, ains font pleir.es de ce au delfus de Vorre l\la;ell~; mais jullice, de gloire, voire de mer ire; mais leurs dignités & prééminences vous&a· ce fonr celles qui fe font avec l'Jmorité rantiront de taure jaloufie. I..'un d'iceux publique, avec l'auroriré de celui entre dl le Saine Efprit, qui pat li langue de les mains duquel ce grand Dieu a con· http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-13] Corpus | Histoire de Provence

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