Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 13

.~ 5 5 . . Remontrance de M. llebert , 45 /; d'homineç, ce viF & naïf portrait de la liez les voix, c'e!I: ce génie de nature divine etfence, qu'elle n'en peut fup- qui profdfe publiquement que l'homme porter k feu! afpe.:l: , & :i chaque ren- magnanime ne fe peut fouvenir du tort contre le déchire & met en pteces, en qu'on lui a fait, iJ•' l''"•i•"-•", que ce un paint pires que cette bête, en. ce que n'etl :1 un cœur courogeux, • 1''1'"-"" n'étant ignorJns de l'état de la vie fut~· +.:xo•, de fe fouvenir principalement du re, & des grieves & infupporta.bles pet.- mal qu'on lui a prôcuré, .,.,. «"'l''"I'"" ncs qui menàcent tels n1eurtr1t~s, d1- d(11v rl>-)..~' T• xi' 1<a.xcr' qui nous inflruit que rai ie avec allé;ireffe, non, mats avec la magnanimité, l''l"-"+•xi.. , ell de impudence intolér>ble, avec mépris ex- porter généreufemenc profpérité & ad– ·près & formel, & de Dieu & de vot~e verfité, .,;.,..x,i., .,., •" dT•JC'"-' honneur autorité, fe font réciproque•nent la fe- & infamie, .,.,,,.,, ..' ,.7,I''"'·· L'on defi– rnonce 'llle fit Léonidas :\ fon armée des reroit que ce file cec efprit non humain, Lacédé•noniens, Hodie forr.lj {è apud in- mais divin : ce gund politiciue de Pla– ftros ,œ_.,,/,ùnus, aujnurd'hui peut·.être con. qui déclare par fon Socrate être ·fouperons·nous en enfer. Bon .Dieu! chofe pire de faire injuro à autrui que de atttrefo:s cette pro\'tJence d1v1ne f~t l'endurer, Trl «J,.,.,.~, TtJ~ 4J·1x1:v.&~1. L 1 on pouffée d'écrire de fon doigt cette 101, defireroit que ce futfenc ces cœurs rele– Jaquelle auparavant elle s'é1oi1 conten- vés, cœuts échauffés du bouillon du rée de graver fans encre dans le cœut fJng royal : cet Empereur Commodus des fide!es, à raifon qu'elle fembloit ra- qui ne voulut jamais voir aucuns combats turée & effacée du tout avec le noir de à outrance: ce grand Contlantin qui l'idolâtrie, & de l'excès de tnut genre de difoit que ces fpeéèacles cruels ne lui péché; & 1ri,in1e1unt la m>lice du temps agreoient: ce pieux Théodofe qui ré· fer1 arrivée à tel degré, que l'on ne pondit fi vercueufement à ceux qui lui pourr .1 reconnoître en la plus grande demandoient des gladiateurs à outrance, part des hommes aucune marque, tra- qu'il faut un prince non feulement reg– ce ou vetlige, ni de la loi de nature, nare,ftJJPec1areclementer,'êtrefoigneux, ni divine, ni politique humaine, & ori & de régner doucement, & de regarder s'arrêtera aux jugemens de ces efprits d'un œil bénin, & non cruel fanglanr. aveuglés, où la lumiere narnrel le etl La vertu de magnanimité, comme toute :éreinte, au bon plaifir de leurs volontés autre venu humaine, prend bien fon corrompues & dépravées par mauvai- etfence du rapport qu'elle a avec la rai• fes habitudes ; pour établir · le point fon , parce que c'etl le propre de telles d'honneur (qui dl l'unique & feu! mo- vertus de rechercher le vrai bien de tif de leurs querelles ) ès idoles de leurs l'homme, qui ell proprement fo bien fantaifies, & de l'humeur prédominante que la raifon juge ce!: la bonté de nos de leurs extravagantes plllions? Non, aéèions volontaires dépend de leurs ob– non; à Dieu ne plaife, Sm.E , c'etl une jets, mais il faut que ce foie la raifon aff.1ire qui vous appartient privativement & l'entendement qui les propofe cels à. à tous autres: c'etl: un jugement qui ne notre volonté qui rll aveuglée; & corn• peut émaner que . de votre trône, & me la magnificence ell une vertu qui fait ne fe peut prononcer que par une btiU• garder la médiocrité & la mefure de la che innocente & facrée comme la v·ô- raifon au maniement des grandesrichef– tre. Arriere ces confeillen, ces fei- fes & chevances, ainfi la m>gn2nimité gneurs & gentilshommes qui fe lai(- &•grandeur de courage etl une vertu qui fent emporrec aux opinions commu· nous incline à obferver la médiocrité nes, & n'entrent en confidération du & mefure de la raifon en la recherche poids & de là valeur .des chofes felon la & con!èrvation des plus grand honneurs vérité & raifon, qui font mains de cas de ce mo'nde: mais cette raifon Qui or· ~e recevoir une grande plaie.qu 'un pe· donne telle mefure, qui prefcrit les boro lit foufllet, font plus de cas d'une pa- nes Kc: les limites de la camp>gne, d.1ns role que de la mon. Tous ces gens me- laquelle ces généreufes & héroiques ver• furent toue pat opinion , & l'opinion rns doivent faire leur exercice, n'eft pas les offenfe _plus que le mal qu'ils reçoi- une raifon aveuglée de paffion, charmée venr. Arriere tels eonfeillers ; mais de la vanité du fiecle; trop bien une r;c:ux doD' l'oD defite,oit que vous pdf· ii\Ïfon épuiée 1 illuminée, ajujlÇe avcç http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-13] Corpus | Histoire de Provence

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=