Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 13

'4 4 S E_véq_ue de Rennes.~· DC. XXI. • . 44~ portante à l'honneur de Dieu.' au ra.lue prefenc avec la J?eme affeéb?n qu"1i aes ames qui nous font comm1fes, bien vous ell offer.c :. prefenc fanaifie par nos & uanquillicé de cec état, donc nous ce- vœ.ux & béned1étions publiques & parti– nons le premier ordre, il feroic _mal féanc cuheres: p_ré[enc d"aucanc plus julle, que voir V. M. s'expofer cous les Jours aux le bien qut s engage, eH pour Je bien & périls, & courber. cout le corps fous l~ augmentation de 1 églife, & d'autant plus faix de cette gloneufe encrepnle, qui tolerable pour nous., que par ce moyen ell nôtre, & nous n'y foumcttre _feule· demeure ~~ f?n e~ue~ le _refie du cem– roenc une partie des épaules: voir cane pore! de 1 eghfe , 1 al1enat1on duquel ne de valeureux princes, l"un defqueli a pouvoie être agréable à un Roi , qui ell déjà écernifé fa mémoire par fon grand Je Fils aîné de cette églife, & qui chérit courage, Con zele & fa more glorieufe: le bien & l'honneur de fa mere: préfent voir le chef de vos armes, auquel de- d'autant plus méritoire qu'il proceded'une puis qY'avec beaucoup de raifon & de 1incere volonté, fans que le repentir ou mérite avez confié votre épée, il a été regret lui aie donné d'atteinte autre que raillé cane de vives & éternelles images n'avoir pu d·avancage pour un 1i digne à la gloire de Dieu & i la vôtre, que fujec. · l'on ne peut trop confacrer de louanges Ec comme la divine bonté exauce fou– à la fi en ne: voir cette btJve & généreufe vent les vœux & demandes qui lui font noblelfe, l'ornement de la France, la faites après avoir chargé fes autels d'of– force de votre état, S1RE, qui vous ac- frandcs, nous fupplions aulli V. M. pren– compagne chaque jour aux combats, dte Cf\ bonne parc deux très humbles aux fieges, auxalfauts, prodigue à l'en- prieres enfuite de nos offres: c'ell, S1- vi de Con fang, pour l'avancem.ent de la RE, qu'il vous plaife nous maintenir en foi & fervice de fon Roi : voir tous les aos anciens droits, privileges & immuni• ordres de la France contribuer journel- cés, & prêter votre autorité & confen– lemencleurs vies, leurs confeils&moyens tement pour nous faire jouir de ce qui aux périls & extraordinJires dépenfes en nôtre, foie qu'il confine en fie!S, ou qu'apporte cette guerre, & nous devenir en châteaux & places forces, dont la relferrés ménagers de biens, qui font à garde nous appartient par raifon • & par la vérité dépofés en nos mains; mais le ferment de fidélité qu'avons fait en que nous ne devons tenir chers qu'en tant vos mains. Ne fouffrez plus, S1RE, qu'il qu'ils font employés au fervice de Dieu, foit fait aucun exercice de la religion auquel ils ont été premiéremenc confa- prétendue dans nos terres, ou l'étendue: crés : pour ce, S1RE, les députés du de nos fiefs , fe fouvenant que fi nous Cierge de France, délibérant fur l'état les relevons de V. M. elle les releve de des affaires prtfentes, nous ont donné Dieu, qui doit être plus l'•rticuliére– charge de préfenter à V. M. un million ment Cervi & honoré en ces lieux là d'or que nos dévouons à la perfeétion de qu'en tous autres, puifqu'ils ont été don– ce chef-d'œuvre, par vous fi glorieufe- nés à l'églife pour expiation des fautes ment commencé; & parriculiéremenc au que l'on a commifes en ce monde, Be liege de la Rochelle , afin que comme pour délivrance, voire pour rançon des elle a été le chef de la rebellion, elle en peines auxquelles· feroient fujecces les puilfe auffi être la fin. ames, que N. S. a .vremiéremenc rache- Notable Comme à la vérité, mais peu cées de fon fang. Faites. s'il vous plaît cle chofe en comparai Con de J'immenfe S1R!, par votre jufiice & bonté ordi– grandeur de celui à !"honneur duquel naire, que ce qui nous a été ci-devant telle olfrande eft dédiée , au zele que accordé par nos contrats, foit inviola– nous avons de fa maifon, & à l'amour blemenc obfervé, afin que coinme cout que portons à V. M. que nous révérons le monde ell déjà rempli de vos merveil– comme l'ange du Tour·puilfanc, qu'il les, nous publions par·couc que vos pa– a envoyé ici bas pour exterminer & chaf- roles font aulli de fermes oracles. La pa· fer ces renards qui perdoienr & ga- role de Dieu s'oppelle vérité: les FIO· toient la vigne de fa èhere époufe. aux melfes des princes doiyent êcre fermes {'lus beaux & fertiles endroits de la & llables, non variables, ni feintes• France. princil'alemenc en ce qui concerne l"égli- Reçeve:r.' :i'il V0\15 plait. SIRE' ce re. ~ façe de laquelle les sraads Roi.& http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-13] Corpus | Histoire de Provence

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