Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 13

~. r Rem~nt111nee de M. de Pontearrl, 4, a v:rr~ royaume, à ravoir, que les lieux la rendent du rout inutile : ils noua vénérables ( ainli les peres des conci- font lupponer les charges Juxquelles lei les appellent le~ évêchés. & les abba~es) plus v.ils & ab jets de. vo~ peuples !ont foicnt com:ms a ceux qui porteront 1 ha- obliges: On nous fair aller à la garde, bit ecclélialliquc, qui auront les ordres nous qui devons toujours être aux pieds facrés, qui témoigneront. de l'alfe~ion ~es amels, & fuir les délordres & les & de la dévntion au ferv1ce de Dieu, liberunagcs de la guerre: on loge de– qui feront inlhuirs en l'école de ~· C. da_ns. l~s. '.11liCons des évêques ( mailuns que li ceux, ajourent les peres, qui lonc pr1v1leg1ees & exemptes de roue temps:) pcépofés à ces lieux facrés, ne le com- les gens de guerre ne font point de plus portent modellemenc & vercueulement, grandes viol_ences & rançonnemen~, q~e & négligent de profiter, & par parole, dans les ma1fons des pauvres cures: ils & par exemple aux ames qui leur lonr font leurs corps de garde dans nos égli– commifes au contraire les défraudent fes, lieux faints & facrés, ou le Dieu de la fo~ltion de leur minillere, ils Tout Puilfanr a élu fa demeure, où re– foienr Cévérement corrigés, ou que l'on pole le précieux gage de norre falut, & fubllitue en leurs phces de meilleurs & où nous le confacrons rous les jours. plus utiles palleurs de l'_é~lile de J?ieu, On eml?êche l'exécution d,e nos ci;>n– afin que !"ordre de la religion, & 1 hon- rrats faits avec V. M. & 1 oblervanon neur de Ion fervice !oit gardé & main- de vos édits, & de ceux de vos prédé– tenu en fa perfeélion. celfeurs, publiés en notre faveur, qui Nous attendons, S1RE, de V. M. le ne !ont pas tanr grarilications & bien– renouvellemenr de l'exécution de ces an- faits!des hommes, que des loix. A peine, c:iennes regles, puilque vous vous êtes S1RE., (nous le. di Ions awc tous les re– propolé d"en fuivre les chefs de votre grets & déplailirs poffibles) avons· nous lignée & maifon royale, qui en avez. dé- la fonltion du fpiricuel libre, fonltion jà monrrC: de très-grands effets: ils corn- qui nous et1: route particuliere. & celle– mencerenc ;\ traiter les choies eccléliaf- ment unie & arrachée à nos perfonnes • riques avec plus de pureté & d'intégrité que c'ell facrilegede nous y troubler,&: que par le palfé, & corrigerenr les abus toutefois nous y Commes rraverfés en du facrilege laïque, qui s'y éroientglitfés diverles fortes: delà viennent tanr de dé– & enracinés durant les deux premieres fauts & des manquemens qui font en l'é– races: ce qui a maintenu la grandeur de glile de Dieu 1 ce lonr les maux qui la leur mai Ion en plus longue &. plus heu" fappenr: l'hérélie etl: enrréeparcette brê– reule dt1rée que d'aucune autre famille che:.car en.\lain avons-nous de bonnes royale, depuis la création du monde; & intentions de réformer, li ce que nous Hugues Capet & Ion fils virent perdre ordonnons n'eft ordonné fouveraine– les princes de leur liecle, qui ne proli- menc, & n'etl: exécuté; c'ell-à ·dire, fi terent pas de leur exemple. les portes de votre iullice !ont ouvertes Nous. delcendons aux plaintes que. à .ceux qui ne veulent fouffrir de correc– nnus avpns faites plulieurs fois i V. M. rion; & elles ne fonr pas leulemenr ou– niais comme nos maux continuent, au[- vertes, mais on leur rend les .bras, l'on fi la douleur nous en fait parler dere- vienc au·devanr d.'eux; & puis quel lcan– chef, & Commes d'autant plus alfurés, da le pour les catholiques 1 quel avantage que nos doléances Ceront bien reçues nos adverfaires en prennent· ils ? de V. 1\1. que la jullice vous elt na tu- Nous avons , SIRE, une autre gran– relle, vertu royale & magnifique: la loi de plainte à faire à Votre Majellé, & de Dieu, le bien de la lociéré humaine, de la parr de plus pauvres & plus char– qui a cela de particulier de. cendre la gés ecclélialliques de vnrre. royaume• main aux opprelfés, & nous dirons, Sr- de ceux de votre province de Norman– RE, avec la li bercé digne de notre ordre, die. Vntre cour des· aydes les a impofé qµe noas le Commes en. vérité,· & que à la raille: je n'ofe pls en cette aai on les chofes parlent d'elles·mêmes. vous parler parciculiérement de cette _ '!os ,!uges, S1RE, abufanc de l'auto- extrême injure, bien qu'elle redonde ri.te qu ils onr de V. M. dans vos pro- fur toute l'églile, de peur de vous don– vmces, offulquent non leulemenc norre ner de l'ennui & de la fâcherie cout en– j11llice. mais :nous la ravilfeat, nous femble: (exciterois', je m'alfure, v_otre 1ulle http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-13] Corpus | Histoire de Provence

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=