Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 13

7 Cardinal Duc de Richelieu. M. DC. XV. 398 ' 9 Ci" "Id' 1 ' ' fil li ,.. li 1 h "' & comme Jeurs u1ets, ! ec ara a ion s. .e peu.t uire 1. es c arges, Qmces qu~ fj~n ,ne J~ trava1ll,01t davantagll que bénélic~5,demeurent promis & alfurés à Jé compte qu 11 ~v~1.t a r~ nd.re d~ I~. IJ~- des enfan:s, qui au comble de leur mé– miaation dts benehces, dont 11 s eto1t rite & de leur âge. n'oiezoient pem-être chargé, abolilfant l.es éleélions. Si faint penfer à parvenir aux honneurs & aux Gr_oigoire reprend a1g~men~ uni: de nos grades qu'on le.ut a donnés au berceau. &ines, pour feulemenctolerer des abus Quant aux vexations que quelques– éri la dillribution des bénéfices ; li plu- uns des nôtres ont reçu par les recher· lietir.s princes ont été notablement !?unis ches du fel, & les impôts de la taille• à cene occalion , que doit-on craindre auxquels on a· voulu les alfujettir indi– li on autorife tels abus; & que devons· reélemcnt; à raifon des biens roturiers nous faire en ce fujet? .on doit craindre qu'ils poffedent :· n'ell-ce pas une honte la main de Dieu, qui ne hillêi rien im- d'exiger des perfonnes confacrées au vrai puni; & nous fommes obligés en con- l)ieu, ce que les payens n'onr jamais de– fcience d'en avertir , comme nous fai- firé de ceux qui étoient dédiés au fervi– fons, ceux qui peuvent arrêter le cours ce.de leurs idoles 1 Les confiitutions de9 de tels défordres. Empereurs & des. conciles font e.xprelfes Bien quïl y ait plus d'apparence d'ac- pour nos exemptions; on a toi;ioursre· corder aux laïques des penfions fur les connu par le palfé que le. vrai tribut bénéfices, que de leur en donner le ti- qu'on doit· tirer des eccléliatliques, etl: t~e pour en jonir, ou fous leurs noms,; la priere ;.& même quelques· uns onrété ou fous celui d'un tiers par confidence,. rdigieux jufqu'à èe.point, que d'eftimcr a n'y:a toutefois aucune raifon, puifque qu'il faut avoir plus de confiance en c'ell ,contra l'équité , de faire part des' lellfs oraîfons & en leurs larmes, qu'en fruits à ceux qui ne participent pas aux l'argent qu'on tire du. peuple , & aux peines: qu'il eft impoffible en de grandes armes que la noblelfe porre; nonobftant charges de s'acquitter de fon devoir fans tout cela, nous payons une raille vo· grandes dépenfcs , & qu'un expérience Jpntaire , & cependant on ne lailfe pas très·honteufe nous fait connottre que de nous ep impofer d'autres. au paie-· priver un homme de .ce qui lui appu- ment·defquelles 011, nous' veut contr:iin– tienr légitimemeot, le porre quelquefois drQ., comme. li oous étions.fujets à tel•: à prendre injullement ce qui ne lui eft les charges. . . pas dû. Pour c~qui ell du trouble qu'on nous . Si des penfions nous venons aux ré- fa·it en notre jurifdillion, il cil aifé de ferves, qui peut trouver julle de don- reconnoîrre , qu'il ell impollible que ner un fuccelfeur à un homme vivant , nous faffions nos charges, li de juges à duquel par. ce moyen on mer la vie à la tous coups on .nous rend parties , & merci; de ceh1i qui ~oit profiter de fa qu'on borne. tellement. l':auu1ri1é que mortel LQS <onciles ont condamné cerœ Dieu nous.a•'.lrom.mire, q11e li nolis.avons ]>tatique. comme très.-dangerc:ufe : auffi · cle bonnes· inienttons ,.elles, demeurent le Rpi H.cnri JII. en fes derniers états··; fan~ effet , faute de puillànce, s'.obligea·t·il. pa.r fe.rment folemnel de , Si le concile de Chalcédoine, l'un l'cabolir, & révoqua toutes les r~ferves des quatre premiers écuméniques, aux– ~Jyrvj\'~nces. obtenues fo.us fon regne ;. q11els t·Eglife Gallicane fou met fes liber· & il eft vrai de dire qu'il eft très-à-pro- tés , ce qui efi à noter: li le troiliemede pS>S.,, .&.c9mlJ)e :nécelfaire de faire le Ça·ntfage ,, auquel affifta cette grande 11;1~mè",f11aintenant, non: feulement pour lumiere de l'églife S. Augullin: li !erre· ce qui eft des bénéfices , mais en outre mler de Mâcon , renu en France i j' a pour IOl.ltes les <iba.rges &·offices de ce plus de mi ile ans: li le troilieme de To• royaume, tant parcequ'aurrementV. M. lede célébré prefque au même tempt S1RE , ayant par ce moyen les mains dans le fixieme fiecle : fi plufieurs autres liées, feroir long-temps Roi fans le pou- enfin interdifent aux laïques la connoif– voir faire paroître; que parce auffi qu'é- fance de ce qui concerne les clercs & tant impoffible en un état de conrenter l'églife: fi tous les Empereurs chrétiens un chacun par bienfaits, il ell important· ont.tenu pour facré ce qui étoit ordon– de lailfer au moins l"efpérance à ceux à né par les évêques: li ie grand Conllan• qiü vn ne peut donner mieux: çe qui ne tin ne v.11ulut pas 'onnoiue de lcllfl dif~ http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-13] Corpus | Histoire de Provence

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