Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 13

'; ~, Cardinal du Perron. M. DC. XV. 3 g :11 intérêts, tant d'état que .de religion , bien durant _les fchifmes ou appréhen· •bligent lagratitudedu,.Ro1 de fe_ c_~nfer· fion~ des fch1fmes, nou• avons (oulfert 'Ver en intellig"nce, union & :m:nc avec de n1ifcrc< l'.: de c>!amités; comb;en de le Pa;>e- Il el!, outre le_t'tre que fes pré- te;npies rainés; ccmb;"Hl'ourels r.émo– décelfeurs lui ont acquis , fils du S1ege lis; combien de villes fJccJgées. He;oré- ë ofloliqu~ en plufieurs forces. Le Pape _fenrez·vous l'ét:t de Yotre vie pafféc , lément VIII. reçut le feu Roi I-lenri le pend an! que le fen Ro; iro!t pri1·o'. de la Grand, fon perc, dedJns le fei!l &dans communionduSiegeapdlo!ique,&oyec Je giron <le l'églife. Il réîolut & ùabiit combien de vœux & de !ormes, t".: lui & (on mariJge av<~ la Très-Chrétienne vous , avez deoré qu'il y ft1r re!1itué: Reine i\1Jrie de Médicis , à il pruden- mais ft1r rour:, remette7.· \ 1 ous devant les ce, vertu & bonté de laquelle nou.s de· yeux ceiui de-Ja. vie future, de loque Ile vons b profpérité de notre nouveau les a;Jteurs & fauteurs des fchifmes font regne, & de J'heureufe régence de la- excius ,& à laqnellenul r.e peut parvenir, quelle tous les fiecles de la pollériré bé- s'il n'eU con!litué, non feulement en la niront la mémoire. Decemariageeflîorti foi, mais auffi en l'unité & en la com– le facré rejenon de nos lys, que S•lo- munion de l'églife catholique. mon n'ég1la point avec tome fa gloire ; ie veux dire le Roi qui regne maintenant. Le Pape Paul qui lied aujourd'hui, a o'.té fon parrain & comme fon fecond pere ; & par toutes fortes de foins & d'offices, s'eniploie à procurer envers Dieu & en– vers les ho:nmes , le bien & la conîerva– aion de fa perfonne & de fon royaume ; & pourquoi donc irons-nous troubler cette concorde par des loix non.feulement d'état, mais de religion & de confcience, ~ue nos peres n'ont point co11nues ? Jettez les yeux fur les hilloires de France, & vous trouverez que toutefois & quan– tes que nos Rois one été en union, con– corde & intelligence avec le Siege apof– tolique, & que l'époux, pour emprun– ter les termes de l'écriture, a fait fes pâ· turages entre les lys ; toutes fortes de graces & bénédiélions temporelles & fpi– rituelles onr plu fur eux & fur leurs peu– ples. Vous trouverez que comme qtl3nd l'arche de l'alliance réfidoit en la maifon d'Obededom, il n'y avoitefpece de féli– cité qui ne lui arrivât; ainfi pendant que la communion du Siege apoftolique a été parmi nous, & que nous avons eu l'aflif. rance du vicaire de celui qni ell: la vraie archede l'alli1nce, toutes fortesdeprof– pérités nous font arrivées; le nom Fran– çois s'ell: épandil d'un bout du monde i !"autre, & nos lys' ont fleuri aux plus lointai~es parties de la rerre ; & au con– traire , lorfque nos Rois ont été féparés de l'union du Siege apoll:olique, le lys a été entre le< épines , & toutes fortes d'angoilfes & d'adverfités nons ont aOié· gés. Repalfez par vos efprits la mé:r.oire de ces chofes, & en tirez; des conféquen· ces pour l'avenir. Souvencz:.-vous com- Remoncranc~ du Clergé de France, affemblé aux étars génér,1ux , te- ' p . ' , If "· nus a ar;s es an;zees l T 4. <;:,' r If l .f. faite au Roi Louis .X7/l. le 21f. janvier I if I .f. far le difardre des duels , par illujirijjime & révérendiffime me.ffire Pierre de Fenolliei, évêque de Montpel– lier. Les prélats & autres ccclé1iafiiques vos très· humbles & fi de les orateurs & fujets, alfemblés en cette l'ille par l'au· torité de Votre Majdlé , fe viennent plaindre du fcandale public des duels , qui continuent de fouiller miférable· ment l'honneur de votre royaume ; nous ne doutons pas que ce mal ne frappe amérement le cœur des autres ordres, ou plutôt qt?e là France habil– lée de deuil ne foupire pH la bouche de tous la perte de fes plus dignes en– fans ; mais les plaintes de ce malheur font principalement julles & raifonna– bles en nos Ievres, puifque nous voyons que cependant que les François ver· fent le fang plus pur & plus généreux: en lenrs querelles, les ames commifes à nos charges defcendent aux enfers ; & toutefois , S 1 RE • elles n'ont pas été fi cherement rachetées_ par le fang de l'innocent, pour après les perdre li http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-13] Corpus | Histoire de Provence

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