Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 13

~6'! Cardinal du Perroh. M. DC. XV. ~66' toit en un fi:hifnte évident & inévitable: non pas mêmt par le fang tiu martyre. Il car pour ne parler point d~ la déclara- o'en faut point de témoin plus exprès rion que Je Pape a déji faite contre le qu~ S.. Chr~~ofiôme, qui dit : Que ceux ferment d'Anglererre, Cur le modeledu- 9"' divifem l egliftde Clvijl, nt méritent pas quel a éré for~é c~t article : ~ ne don· U.1e";:oins. c~u_~ite punition, que ctu': qui ont ner point de pnfe a ceux qt11 d1fent que perce & aiv1jefan propre corps. Il n en faut ce ferait le Pape qui ferait auteur du point de rémoin plus explès que faint fchifme, & non p•s nous: je dis que Augullin, qui pro~once que la plaie du fans que le Pape Ce mêle de nos affaires, 1.:h1fme el! plus gneve que celle de l'i– le Cchifme ell cout fait dès l'heu~e mê- dolâtrie: Ceux, dit-il, que les dona1ijlu me que nous acceptons & it1rons cet ar- gu.ériffene de la plaie de i'ido!Jcrie ou de ticle, & que ce n'etl point le Pape, mais i'infidéiùé, ils les bl<ffene plus griévem<nt nous qui le faifons: qu'ainfi Coir, corn- de lupluiedufihifme; & non feulement ment pouvons· nous JUr<r que le Pape & cet article nous jeue en un Cchifrne iné– toures les autres parries de l'églife ca- vitJble, mais même nous précipite en tholique tiennent une Joétrine contrJire une hérélie évidente, nous obligeant né– à la p.irole de Dieu, & impie & déref- cdfairement de confelfer que !' églife ca– table, fans faire fchifme, & fchifme tholique cl1 pfrie depuisplufieurs liecles non feulement contre la perfonne du en la terre : c:ir fi ceux qui embralfent PJpe, mJis contre le s;ege lpollolique, fa doétcine oppolice, tiennent une opi– & cunrre tour le refie du curps de l'égli- nion contraire à la parole de Dieu, im- 1 fe; car fi le fondement de la communion pie & dérellJb!e ; Je Pape donc depuis ecclélial1ique, efi l'unité l!n la foi & aux tant de liecles n'a point été chef de l'é– chofes app.irtenantes à falur , comment glife & vicaire de Chrifi, mais hérétique pourrons nous croire & jurer que le Pa- & anrechril1; & toutes les autres parties pe & tout le refie de l'églife erre en la de l'églife n'ont peine été vraies parties foi & aux chores appartenances l faluc, de l'égli[e , mais membres de l'anre– & rient une dothine contr>ire i la pa- chrifi: or cela étant, où était demeurée role de Dieu, & impie & dételhble, & l'églife catholique, en la France feule : c:onféquemment hérétique, fans nous & donc la partie aura donné le libelle départir de leur commpnion, & les en- de divorce à Con tout; & donc ce qu'utt velopper en tant qu'en nous en. en ma- ancien pere criait: Je 1'ois ce qui nefe lédiéiion & anathème, & par confé- peut faire, la parcie de Donat a évincé tout. quentdivifer l'églifc, ou plutôtnousdivi- le corps, l'angle d'Afrique a exclus l'uni– fer de l'églife ? ô combien le fchifrrie efl: ~·ers, aura tié accompli; & donc, que odieux à Dieu, & combien il ell détel!é fera devenu ]'héritage de celui à qui le des anges & des homme<, il ne nous en pcre difoit, demande moi, & je te donne– fa1a point de témoin plus exprès que rai lts gens pour ton héritage; & donc 1 lécriture , qui nous apprend, que la que fera devenu Je titre de catholique• terre s'ouvrit Cous les fchifmatiques, ~ par lequel S. Augufiin fe prorelloit être .qu'ils dercenJirent ta.us ' vivans aux en- principalement retenu 'en l'églife; mais .fers: La""'·• dit 1'10Ï[e',jèfenditfOJ1.S comment [cra·t·elle demeurée en Fran– "'"'' pieds, éJ ouvrit fa ~wl<h<, & les en- ce, fi cet article ell vrai, puifque tous 1'u•tit avec ltu<S tabernacla , '{J totJte ltllT les doétcurs françois ont tenu depuis fubj/unct , &· il.r d1fiendirent vivans au" tant de liecles le contraire , ès cas d'hé– ·tnfers. Il ne nous en faut pointdetémoin réfie & d'apoflalie de la religion chré– plus ex;irès que ce grand fainr. Denys tienne; & èonc, il faudra auffi don net ol'Alex>ndrie, qui écrivoit :l Nova tian : Je libelle de divorce i coure l'Eglife Gal– .Ji convenait 'ctrlrs tndu.rtr p/1tt1Dc toutes licane qui 3 été devant not:s, & déterrer ·"~ofes , qut de cu,•famir !.r la diviftun de tant de doéteurs, ou français, ou qu1 fig!ife dt Dieu, n'étant pas les marcyres ont écrit & en[eigné en France, faine """J"els on s'expofe pour rmpicher le dé- Thomas, faint Bonaventure & infinis membrtmtnt de tlglifa, moins glorieux que autres, & brûler leurs os fur l'autel • ceuxqtJe L'onfouffre pour s'abj/enir dtf.icri- comme Jolias brûla les os des faux pro– jitr aux idoles. Il n'en faut _point de té- phetes; & cela fait, où aura été l'églife J moin plus expds que faine Cyprian ;qui au défert de ]'Apocalypfe; & pourquoi ~rie: Q.••· l~ taç/it du[c'1ifmt n'•/Jp11sl.wi1, donç combattr; avcç 1a111 Q'çffgri l'ia; http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-13] Corpus | Histoire de Provence

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