Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 13

, 33 7 Cardina! du Perron. M. DC. XV.' '3 39. aurres Rois ne ront pas pareilles; car de la foi. la puiffance tccl/fiaflique, dit Olram les rraire comme pareilles , & Gerron, ne doit rim prlfamer ou ufurrer maintient que !'Empereur ne relc\'C en far les droits , dignités , loix 6• jugimtns aucune forre du Pape pour la rempora· de fa pui/{anetf.icu/iert, Ji.•on que l'abus de Ji ré; & un peu après , palfanc à l'api- la puiffence f.icu{iere redonde en une mani– nion de Jean , dalleur de Paris. Jean de fcf/e ùr.pugr.ation de la fui & b!af.vhbnt du Paris, dit Al main , tient que pour aucun Crlatt.ur, (:/ en Ur!e manififle injr:.re dt la &rime, ni fpiritue/ ni politique, il n'ap- puiffence ecc//jiafl!que ; car o.lors il fi /dut partient au Pape de dépofer /'Empereur , reffeu,:enir de la dernie,-e c/auJfè de cette finon par accident • fic. à favoi,., en tant confidiration , à jdvoir, qu'en ce cas-Là /a. qu'il le peut excommunier pour tel crime, p1J.ij{anct eccléficJ./1ique a 11ne cerr.:i1te domi– éJ tous ctu.x qui participent avec Lui, El 1zation rlgitive, direéi!.1't, réguiarÎ't't & corzféquemment par cette excommu:1ica1ion , ordinative : & non reule1ntnt lc:!s th~olo­ /es contraindre à le dépofcr; & ainfi le dé- giens, mais mêmelesjurirconrultes; car pofe-c-i/feultment par accident, & non di- po~r ne parler point de ceux qui one reElement: & ncianmoins ce font-là les plus érendu Il puiifJnce du Pape, corn• principaux arcs-boucans doncles Rois de me .ieJn de Selve, pri-fidcnc du ·parle· J'Eglifo Gallicane fc font r•rvis lorrqu'ils ment de Par:s : Joannes Faber , avocat one voulu réfiller au progrès de la puif- au même parlement: Stephanus Aufre– fance eccléfiaftique rur la temporelle. rius, préfidenc au parlemenr de Tou– Ce ronc les livres que les Rois one fait loure ; mais me rcftreindre il ceux qui écrire pour la manutention de leur au- one écrit exprès pnur la borner quJnd toricé : ce font les livres que la faculté mellire Raoul de Prefles , conreiller & de théologie 3 fait fortir lorrque les maître des requêtes du Roi Charles V. Ro's ont été en quelque divorce avec tourna par le commandement du même les Pap<S : ce ront les écrits qui furent Roi ' l'œuvre intitulé ' de la puij{ance remis au iour, & illuftrés d'explications, pontificale & impériale, ou royale, il pro• alors que le Roi Louis XII. enrra en diffé- pofa la quinzieme objeétion pour l'au– rend avec le Pape Jules , au temps du corité remporelle du Pape , en ces rer· concile de Tours & de Pire: ce fonr les mes : Item , lt Pape ptut obfauire les livres que l'on a fait oublier pour le mê- voffaux du ferment de fidélité, leq"tl <JI dz1 me füjec fous le feu Roi de glorieure mé- au faigntur ttmporel; laquef!t chofe il ne moire, & ce!.1 depllÏS l111it ans .1 3 [avoi:- ferait point, s'il n·avoit puij/ânct è.i chofas l'an fix cent fix, & auxquels mellieurs umporellcs: & coucha la réponre pour les les gens du Roi du parlement de Paris princes en ceux-ci: Je ripons à cet argu• renvoie11r les leéteurs pour apprendre mtnl, & dis, qu'au cas auquel le Pope peue quelles ront les barrieres de la iurirdic- avoir ailion contrt le princt' il peut a"Jli. tion rpiricuelle & temporelle. Cettelco!t ahfauirtfes 110J{aux duferment defii"litl •. même de !J'orhonnt, die f<!tl monfieur le ou qui p/ustjl, lt.i ptutiiiciarericre abfous: procureur généra\ de h Guelle , parlant commt tn cas d'héréfie, de divifion de fa à la Sorbonne de la parc de la cour. tn foi, ou de co.•:umace contre /'fglife de Ro– " de be!!es remarq"es dans les écrits de me. Et quand le chancelier du même Roi Gerfan, & dans fe livre de potelhte re- Charles V. compofa en faveur de fon gia & papali, compofé par Joannes dt moître, le dialogue de la puifl'1nceroya– 'Par;jîis, duileur rn cette faculté, & en le & facerdorale, il fic répondre par ce– miile autres endroits. ·Ec néanmoins, que lui qui tenoic le parti de la l'uilfance dit Joannes de Parifiis? Que le Pape, royale, que la puilfance fpiriruelle ne en cas d'héréfie, peut dé;1ofer feulement commande point 3 la féculiere, excepté par accident, en ranr qu'il peut excom- quand la féculierefe mêle des chofrs fpi– rnunier ceux qui adheccnc à un prince riruelles au détriment du faim éternel : hércicique, & conréquemment les con- voici r.s paroles; Mais/à où le princefl– craindre plr l'impoft,ion d'une pefoe fpi- culier fa ,·oudroit mfter des matieres f?iri– ciruelle 3 le déporer ; mais qu'il ne peut tut(les, & fai"' q~elqut chofe à l't11droit de pas dép.orer dircétemenr. Et Gcrfon , fasfujetsau dét'timent iufalutéurnel,alon que dit il? Que la puilfance eccléfiafti- la puif!ance fPiritutllttj/ néceffeire, qui"' que ne peut entreprendre fur la féculiere, ce cas commande & ordonne à {o ttmporelle. linon en cas d'hérélie ou d'impugnation Et depuis quand l'ierre Grégaire ,jurif~ y http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-13] Corpus | Histoire de Provence

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