Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 11

1 S77 & du parlement de Paris. 1s7 8 conféquemmenc qu_' il a eu, ouver~ure & couvent, un an devant que le prieuré d'indult par la muca11on de prelac, meme de Trans aie vaqué: qu'elle :1voit été devant fa prife de· polfetli;,n j)Ub!1que.. faite au grand prieur, au grand vicaire• laquelle s'il falloit attendre~ 1) s enîuc- i frere Guy d'abondant, qui d'abbé vroic plufieurs grandes abf~rd1tes ! car la écoic devenu limple moine: & que la négligence du nouveau prelat. qui recar- feconde , voire la croifieme notification doit à prendre polfdlion publique, gar- faire à Bal fac ne nuifoit, car c' écoic dant fes bulles, comme a fair Bal fac, lui fans préjudice de la premiere & d'abon– feroit profitable, voir qu'il fe_roit en. fa dance caucellc, & auffi que telle notifi– puilfance de. favori fer tel mdult~1re cation avoit été faite pour avoir un all:e qu'il voudro1c du Jour de la yrofeflton folemnel du refus , afin de fe pourvoir publique, afin que ce Joue-la 11 fût le à l'exécureur de l'indult. & quant i premier impétrant de l'indult, & le pre- Jean Adelée, ou il étoit grand vicaire de mier fignifianc: d'où s'enfuivroicque les Balfac, ou n'étoit fimple religieux, prélats départiroient eux-mêmes les in· qu'encore que par l'all:e de refus du 20. duits fur eux , & non le Hoi: pour à d'aot1t il y ait ces mots, continuando pr.t.– quoi obvier, le confeil a fou vent jugé cedentes infinuarianes pr~ccdcnâ ahhaci de· qu'il y a ouverture de l'indult dès le pla- hitè faéfos, le fergent avoit oublié ce cet admis; & quJnt aux textes & raifons mot loiuendo, & pour ce auroic été dé· alléguées au con:raire pu les parties ad- favoué , ayant é1é l'intention dudit le verfes, elles font du tout inutiles en cet Frere de Ce nommer fur Bal fac, nouvel endroit, & ne pourroien1 militer, fi non abbé, ayant bien fu la mutation, & que en cas que ledit Adelée eût conféré à ledit le Frere n'écoit tenu de fpécifier le quelqu'un un bénéfice dépendant de !'ab- nom du nouvel abbé en fes Jeures d'in– baye, devant la prife de polfeffion de dulr, & fuffifoit de dire abbé & couvent, Balfac: car alors il y auroit quelque ap- comme on voit par les pieces des autres parence de difpucer fi cette collation-là indultaires, parties adverfes: joint qu'il pourroit fubliller ou non; mais ceb n'é- étoic toujours véritable de dire que ledit tant point, cous ces textes-là font inu- Guyl Adelée écoit le précédent abbé; tiles, & ne jullifient point que ledit Bal- & en le nommant précédent, c'ell-à– fac ne pûr conférer de fa part , ayant ob- dire, qu'il ne l'écoit plus lors de lanotifica· tenu fes bulles; ce qui ell fans aucune ti.~n ..Di foie ~iavancage ledit le Frere, que difficulté, même pour la faveur de !'in- c eco11 une ignorance grolliere de dire duit, étant bien certain de droit in puris que les Blancs-Manceaux foient de l'or– corporalihus fafficit juJ lrahere , . comme dre de Cîteaux, & que f>ledit Valfe n'é– dit Innocent, in cap. cùm nofl, is, de toit capable de plus haute leélure, à 1ou1 concef. pr&h. Bald. in/. fi. C. de edill. le moins devoit-il avoir appris en la lé· Jiu.Adria. c'etl pourquoi le patron peuc gende des Saines que Guillaume, duc préfenter auparavant la prife de polfcf- d'Aquitaine, dimijfis faculi lronorihus fa· fion de l'hérédité, comme dit Curcius in cej/it in eremum, deinde collellis fratrihus rrall.jurif. patr. qu. 11. & le Panorme in eos fahrtgula divi Benediai militare voluit, cap. quod aucem, de jure patron. Donc n'y ce qui etl indubitable par les arrêts du ayant perfonne qui fe veuille prévaloir confeil: & quant à l'âge de Balrac, di· d'aucune collation dudit Adelée. réfi- foie qu'il avoit exprimé par fa bulle être gnant, il ell: fans douce que la notification âgé de dix-fept ans, & néanmoins Je a pu être faite au nouvel abbé réfigna- Pape n'a lailfé de lui donner fes bul– raire, ayant fes bulles, même devant que les, lui enjoignant feulement de prêter d'avoir pris polfeffion de l'abbaye. le ferment de fidélité, ce qui n'empê- De dire que l ïnfinuacion fe devoit choit pas les collations nécelfaires, qui faire à la perfonne de Balfac , nouvel autrement fulfent demeurées en fur· abbé, cela eût été bon fi Bal fac qui avoit féance au décriment de l'églife; & quant jà fes bulles, fe fût trouvé fur l'abbaye à l'arrêt pour le prieuré de Vages, di– où il devoit réfider, puifqu'il avoir fes foie que tant s'en faut que le confeil eo1t bulles quarre mois auparavant ; mais confirmé b collation d'Adelée, qu'au que pour fon abfence la notification contraire il auroic adjugé ledit prieuré avoit é,; faite au co11ve11t, flJî l'~bbé au lieu' évÇque d'Evreux, qui étoic http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-11] Corpus | Histoire de Provence