Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 11

• I ! 6 7 Je findult des c7z11nce!'ier! Je Fr11ilce : '1 5 6t procuration antidatée du premier fep- Pour autre moyen de ladite requêre; rembre 96. qui eft qulcre Jours devant la Valfe dit par icelle que frere Mathurin fisnacure de Rome, & deux ans devant le Frere étoit incapable, & non de l'or– le cl:'cès, & trente-deux mois devant fon dre de faint Bén )Ît: le contraire fe voit jnlinuation & produéèion, laquelle pro- manifellcment, que ceux de la réfor– cuucinn plr fa leéèure fe découvre fauf- mlcion clu couv.,nt faine Guillaume ont fe, outre les nullités, & telle a écé ju- coujours milité il.: militent fous l'ordre géc plr l'urêc du confeil, comme aulli & re&le faine B:'nnît, & ont bulles pour elle en contraire audit aéèe de ratifica- tenir toutes fortts <.!~ bénéfices; ce qui rion du 28. août, & faut nécelfairement a été vu & jugé au procè~ de l'induit de que l'une des deux foie faulfe, comme monlieur le prélident de j.:'lbeville. aulli de Il faulfecé de ladite procuration fon inclulcaire étant religieux de c~ttc: eft dépendante la faulfeté d'une aucre même maifon, par arrêt donné à 1'.lan– prétendue continuation de b1il du 1). tes au commencement du mois d'oéèo– août, jour du décès, fait par ledit Bou- bre f96. ledit Moyne fut m1intenu & cher au fermier de Groux, leclir Bou- gudi'.· en fon prieuré de Conflans de cher foi-difant fondé plt la fufdite pré- fainte Honorine, dépendant dudit ordre rendue procuracion , qui! dace pour y fainr Bénoît, & depuis par arrêt de la faire croire ce qui n'eft; car fi ledit Bou- cour de pltlemenr. cher eiît eu en main ladite procuration, Pour le dernier nioyen, ledit Valfe dit comme ne l'eût· il point mentionnée & qu'il n'a p~s eu communication de li daréedans laditepretendue prifede pof- produéèion de B.1lfac; mais cela n'eft ni feffion faite le jour même? Il étoit né- vrai ni conlidérable; car ledit de Balfac cclfJire de darer la procuration dans n'en intervenu que pour ta confervation faéèe de b prife de polfeffion; mais il de fon droit contre le nommé du feu Sr. n'étoit pas nécelfaice de Il dater dans la de Pkure , à ce que le bénéfice fût coritinu1tion de bail, & qui plus eft, baillé au plus ancien des indulraires, à cela montre que ledic bail en faux, & la décharge de lui nouvel abbé, fa pro• qn'il n' étoir point nécelfaire, ains fuper· du{lion ne concient autre chofe qu'une fln; car le neveu & rélir;nataire en renu requête dï:nen•enrion & forclulion • de tenir, continuer & garder le bail de enco:·e Girault la lailfa au greffe juf– fon réfig:1ant, le furplus defdites fauf· qu'au 27. juillet; mais 9_Uanc à la pro– fetés des d~ux pieces a ér~ plus ample- du{lion du nommé du Sr. d'Amboife • menr déduit par ks moyens de faux ValTe a fourni de contrrdits & une re– après l'infcriprion. quête ample & pleine d'allégation de Ces deux pieces faulfesetoientlefon- loix, pour fervir de falvations. Si Valfc dement de la requêre civile dudit Valfe, n'a pris communication des autres pro– pour bquelle il ne ,lir aucre chofe, linon dutlions, comme il a fait de celle dudit qu'il avoir pris pofîeffion & faic bail du lieur d'Amboife, qu'il fe l'impure, elles vivant dudit Crenier. Le con fr il a vu ne fervoient de rien :l ceux qui onr perdu t: conAu que ledit Valfe ne produit rien leur caufe. En voilà trop pour fins de du déc~s de fon oncle; qu'au contrai- non valoir & recevoir contre la requêcc t'e, au lieu que c'était audit Valfe à le civile dudit Va Ife. prouver, on lui prou,·e par l'aéte capi- LefquelsmoyePs militeronrencorecon• tulaire du 16. août au matin, que pu if- rre l'on adjoint & confident frere Robert que ledit Crenier fut enterré alors, il Moreau,impétrantuneaurrerequêcetou– s'enfuit qu'il était mort pour le moins re fembbble, encore plus frivole, unur11 vingt-C]Uatre heures auparavant, partant cognJ,-isomnes .•Ôris, ce font des line~e.s du Di ledit aéèe de polfeffion , ni ladire con- pays, intodem /udo d0Elifa111 ad neqUJtta.m. rinuation du bail qui font faux, bien Pout exominer donc les lettres dud. ll-1~­ qu'ils fulfenr vrais, ne feroient faits reau, dit au commencement de fa re~uc­ du vivant dudit Crenier, & voili ce te, que frere Guy Adelée a polféde 11. moyen renverfé, qui d'ailleurs n'ell pas ans !'abb1ve d'Evron, & jufqu'au f· n.o– moyen de requête civile, le roue a été vembre, 'ut•umque fa/fum, & ne ,l'a Ja– vu par le confei 1, fors ledit bail qui a mais polfédé ni donné les béneli~es > été fabriqué depuis J'anêt. & pour preuve qu'il a été mercenai~e~ ,c.,. http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-11] Corpus | Histoire de Provence

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=