Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 11

1 ·565 8· du pnrlement de P.iris. t 566 par mort. Pour n,:a~t auroi~ déf;n'.lu ~es ~ls à .b ;?llation dudit ~v~~ue, ~ins d~ petites ~aces, tl n y auro1t benefic1er 1 abbe d Evr?n? 1?'. deb r;fu,lre_encore ;qui n'eut lignature dans (on coffre. Po- une au~re nu:!ae ev1dence en i.d1ce tdle fons donc que cecre lignarure fût non 9udle polfe!T:on; c'eft que poflc:lion a. pas de ?e~x ans , mais de de~x mo!s. fi eté prife p.u un roi faifant fort pour un faudro1t·1l pour Vllider la refignauon, ab(ent, & ce non p·omt en verru de la– <]U'elle eût ecé effeél:uée & publiée, vifa düe lignature , mais en vertu deîdires donné, & polîdlio;i aétuellemenr prife provilions épifcoplles. A cela il n'y a. .,;vente adliuc ufignar:u; ce qui ne (e trou- aucune répon(e , & bien qu'au lieu de vera au fait de Valîe ; car du v,ivant de lad ire col!Jrion, il (e rrouve ur. vifa du– fon oncle , ni apr ~s (on décès il ne fe dit lieur évêque du Mans, cela ne peut trouvera aucune polîdlîon valablement guérir cette plaie d'avoir iuppofé un vi– prife, celle dont Valfe s'lide ell après la fa, pour une co_lbrion (oit menrionnée mort, ou du moins le jour du décès , par Io dire polfellion , fans dJrer ladite ai01fi qüo;: Va!Te le prétend lui-même , il lignarnre, qui n'a voit pas encore été faudrait en premier lieu que Vaffe ap- trouvée, & lUllÎ n'y •voit encore lors porrâr preuve certaine du jour du déc~s aucune procura ri on peur prendre polfef– dudit feu Crenier, qui décéda de mort fion, laquelle procuration adhuc ignora– foudaine, de qui le corps fut gardé un /,,uur: car s'ils ttdTcnt vu ladire lignarure jour, deux jours, trois jours, & peur- telle qu'elle ell , in forma digr.um novif– être plus de huit: l'aéte ell au procès d11 Jima , ils eulfent appcrçu encore une 16. aoûr au matin, comme Hairye, ami aurre lourde foute, c'cll que le vifa ne dudit feu Crenier, notifia fa mort au doir êrre donné de l'évêque , linon que chapitre du l\1ans, dit qu'il feroit inhu- l'impérrJnt (oit préfenr, examiné, rrouvé mé ledit jour de relevée, qu'il étoit fête capable & doéte fuivant le concile , ce de faine Roch ; il était donc décédé qui n'a éré fait; car ledit Valfe, abfent deux jours auparavant: car l'ordonnan- à Poitiers, n'a pu être examiné comme ce défend d'enterrer avant les vingt - le requiert !'arr. II. des ordonnances faites quarre heures, parce qu'aucuns abarrus aux premiers écacs de Blois. Quand on a d'apoplexie, ou d'autre maladie ellimés objeél:é ce que deffus audit Vaffe; & que morts, font revenus à \'Îe. S'il ell décédé nec civile ntcfpiritu.a!t: marrimoniu1n fi: inttr le 14. août ou la nuit d'après, ou le ignorantes& queplr!J loires,Jf.deacquir. quinzieme qui ell la mi-ao1Ît, c'ell le re dçm. roffe/fio & dc.,-,i.,ium n"n ucguirun– jour qu'un ami dit avoir pris poffellion tur per negotù•rum gejiorem. fans charge pour ledit Vaffe neveu; ce Vaffe répond que ceb ell vrai, mais n'a donc pas eté vivo adhuc refignanre. ln que le 28. d'aoilt il a palfé un •éte, par acquirenda fi adipifienda poffiffione duo lequel il a ratifié ce que Doucher (on concurrant neceffe eft, animus & corpu1. A getleur & procureur avoit fair, & n'y a cette-ci : Neque animus neque corpus in- point de doure en droit quin poffeffio ac– ttrvenit: le corps dudit Valîe étoit ab- quiri poj{tt ptr negotiorum geflorem ,Ji do– fent, & a été Jean Boucher, perfonne minuJ ratum kabeat, !. Ji •vo,Jf. de negoc. laye , lequel foi faifant & portant fort gefl. !. , . C, de acquir. pof{. mais le Pape y dudit Valfe, s'ell rranfporté fur les lieux répugne au chapirre/i tibi abfenti ,depr•h. fans charge, pouvoir ni procuration ab- in vi. D'ailleurs ladice ratification n'ell fuit trgo & defuit animus, car Vaffe érnit pas venue re integrâ; car huit jours au– à Poitiers, & ne fut rien de la fnudaine paravant le nnmmé du lieur d'Amboiïe maladie de fon oncle, ainli qu'il l'a dé- avoir pris collation, jus illi aat qu•/itum, claré lui-même par l'aéte du 26. du mê· donc cette ratificacion en réprou\•ée in. me mois. Additur, & quod va!dè notan- l. honc,rum , If. rem. rat. lzabtri: aufli le– dum, que cette belle polfeflion ne porre dit Vaffe a reconnu en plaidant que fa-· point que ce foit in vim ftgnatur& , la- dire rJtifica:ion ne valoir rien , car les quelle il falloit avoir au poing, la darer forclufions étant jà acquifes à la lin de s'il l'eût eue; mais il dir qu'il prend pof- février, ledit Vaffe a forgé, à l',ide de feffion in vim collationis fac1~ per epifco- deux notaires du 1vlans, domelliques & pum Cenomanenfcm, quod quàm /it abfar- commenfaux dudit Creuier, & coufins '"m 2uis no1111itiet? Tel prie1Ué n'ttoi' germains dudi' Vatîe 1 une prC:tendu; • http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-11] Corpus | Histoire de Provence

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