Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 11

1 7 danJ la difpofition des hénéfices eccléjiajlique1. 7g Bretagne, 8' les nouvelles conquêtes ; bénéfices , fJ qu'on fa rend plus facile fur ce feroic en vain que tous les Rois fe fe- le ftyle auqutl les officiers de cour de Rome roienr affujetcis jufqu'à préfenc à deman- s'attachent dans les pro'Vi/ions que le Pape der des indults pour les trois évêchés, donne aux fojets que le Roi y nomme. Le pour Elne & Perpignan, pour les nou- Roi Henri IV. a'Voit •ommé M. d'Ojfat à velles conquêtes, &c. l'é'Vêché de Rennes; il s'agiffoit d'enfol- On a fait obfar'Ver dans un autre lieu, liciter des bulles , & de la forme dans la– gue cet auteur, dijlingué d'ailleurs par fan quelle le Roi po~'Voit approu'Vtr qu'on les f.ele, fJ par l'étendue dt fan érudition , prù; c'efl le fo;et d'une grande partie dt doit être lu avec prlcaution dans ce qui re· cette lettre , qui parolt important pour cette carde les droits des évêques & les ma;..imes matiere. Voici ce qui la concerne. du royaume , & qu'il a foi'Vi en différentes Après que Sa Sainteté eut ainfi en gé– occafions les fantimens de Fagnanfor les nénl approuvé & loué ce bienfait du Jécrltales, qui eft un bon praticien pour les Roi, je vins au particulier , & lui dis pays dans lefquels & pour ltfquels il a que c'écoit l'évêché de Rennes en Bre– écrit , mais qui n'eft pas conforme aux cagne, & que j'efpérois que S. S. ne maximes & ufages de Franct. laifferoit de le trouver aufli bon en ce On ajoutera que ce qui eft rapporté par cet pays· là comme en un aucre. Il répondit auteur mùnedans le chapitre l J. n. 7. du deu- qu'il le crouvoit bon encore ainfi, mais :âeme /ivre de lapartie de la quatrùme dif qu'il faudroit avifer à la façon de la pro– &ipline eccléfi<1ftique, page +6. de /'édition vifion, laquelle ne fe pouvoir faire à la de Paris en 1681.faffiroit pour répondre à nomination du Roi, pour autant que la .cette difficulté : il dit" ce que l'on 'Vient de Bretagne n'étoit comprife ès concordats, faire ohjtr'Ver, qu"après qu'Henri IV. & que le Roi n'en avoir point l'indulc eut changé les pays de Breffe, Ilugey, pour encore. Sur quoi je lui propofai un Valromey & Gex, il }' eue procès au expédient, à lavoir que Sa Sainteté parlement de Ilourgogne, dans lequel il pourrait dès-à-préfent donner l'indtdr, s'agiffoic fi la réferve des mois du Pape comme nous J'en fupplions , & puis on avoir lieu dans ces cantons a_près qu'ils daceroit les lettres de ma nomination de furent unis à la couronne de France, & date potlérieure à l'indult que S. S. au– que ce parlement fe déclara pour la né- roic donné. S. S. répliqua, que lorfque gacive, puce que par leur union à la reis indulcs avoienc écé donnés aux Rois couronne, ils devenoienc de même na- de France, Leurs Majell:~s aulli de leur ture que les autres provinces du royau- côté avoienc donné aux Papes des lec– me ; & que fi le cardinal d'Ofi"at étant rres patentes pout la conferv:ition des :1 Rome, confeilla au Roi Henri IV. de droits du faintSicge en Bretagne & Pro– prendre un indult pour cela, on jugea vence , & que lui étant dataire de que ce n'écoit qu'une civilité à laquelle Sixte V. lefdites parentes avaient été il vouloir engager le Roi. vues & confid~rées fur J'occafion de la. Ce font les rermes du pere Thomajfin. demande; que l'évêque de Paris n'étant Cttte fage p1écaution eft ordinaire for encore lors cardinal (car ainfi parloit– ceue matiere, comme far les autres qui pour- il) faifoit de femblables indulcs pour le roient être occafion de hrouil!erie a'Vtc le S. feu Roi. Je lui dis que du temps de Siege; on a ohfarvé ce que le même cardi- Sixte V. l'indu le fuc donné au Roi na! d'Offet écrit dans une lettre du 19. oc- Henri III. fans prendre aucunes lettres tobre r f96, à M. de Villeroi, que depuis patentes de Sa Majell:é , & que nous les ~oncordats, les Rois de France ont efpérions que Sa Sainteté ne voudroit touiours prétendu nommer aux évêchés traiter Je Roi d'à préfent moins Cavora– ~ abbayes de Bretagne, quoiqu'ils en blement que Sixte V. avoic traité Je feu . ayent pris des indults des Papes. Roi ; & fur ce que Sa Sainteté montra b: tm~ Ici- Ces tempéramens font plus amplement ex- de doucet que cet indult eût été ainfi ex- 41:.,.'ncc. a P'.;qués ~ans une ~utre !tttre du cardinal pédié, j~ l~i ~fi"urai qu'il ét~it a!nfi com– huiciemc de d OJT~t a M. de Vzllerot , dans laquelle ce me 1e lui d1fo1s, & que Je 1 avo1s vu ex– l'éd_icion de grand prl!at ohfer'Ve jufqu'à quel point on pédier en la façon que je venais de lui P;n9 s en les porte; qu'on donne une attention parti- dire. A quoi S.S. répondit, qu'on lever• 1 ' • page l' ' 'r. ' J • J ' • J . ' d. ' 1 11 • "' zere a conJer-ver" aro<t •« nommtr a us ro1t. e recourna1 a ue, que cet expe- http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-11] Corpus | Histoire de Provence

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