Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 11

J. h, !/: • • , d J 3 o S acJ ene;,ces par 1ncapacue es patrons, I 3 o G vela pricre pour lesmorrs? Le& patrons Ier i l'évêque, & que l'évêque répon– font appellés avocats & défenfeurs, cap• . de. Les canoniJles difent qu'il faut que Pr~terta, cap. Cüm autem, dt jure paero- la préfentarion fraope l'oreille de l'évé– nat. Les patronages font appellés advo- que ; il faut, poÙr être admis à cette 'ati6. ecclefiarum, cap. Quia cltrici, eodem, communication, avoir la robe nuptiale• par Marthieu Paris en fon hifioired'An- c'ell-à-dire. la qualité & condition re– gleterre, & tous les autres. Comment quife ; il faur , pour frapper à la porte cil-ce que ceux qui font profellion de la de l'époux de l'églife , qui efi l'évêque• R.P.R. défendront les aurels & ce qui apporter l'huile de l'évangile, & fa lam– ies concerne ? Comment , pour avoir pe vraierr.ent ardente , autrement il a l'honneur du patronage, en foutiendronr- droit de leur dire, Nefi:io vor; & ce n' ell ils les charges? Quel foin prendronr-ils point blefl<r les édits de pacification • de l'entrerenement & célébration du qui ne leur don:1enr µoinr cela, mais divin fervice. eux qui réprouvent les cé- leur accordent fc:ulen:ent la libacé 1émonies de l'églife. & la p!tîpart des d'exercer leur religion, fans recherche, facremens? Nec enim du5itarc quis poceft fous les modificarions )' conrenue:; mJi> fi in talu veniant poffejfiones, omnipoten- de toucher à b nôtre, fe mê Ier des lié· tis Dei templa in quibus fidei nof/r.e injlru- néfices, & vouloir merrre la main à l'en– menta perdurant, omnimodo dtjiri acque cenfoir ou aux chofes fpirimelles , ou defticui , omni cultu vacare, omnibus fa- qui ont la moindre rebtion à la Cµiri– cris & fo!itis vid~ari myjleriis, omnifplen- tualité, ceb ne leur efi permis , ni ;llr dore privari, nu/lis popu!orum conventia- l'édit, ni par les arricles li.:crets; & c'dl nibus, nu/lis c!ericorurrz obfarvationibus affez de dire <]U'i!s ne l'ont p1s, puiî<jue celebrari, &·ex hoc fine duhio eafùm cc- l'édit ne leur concede pls. L'on n'a g"rde clefias perire, ruere, complanari , 1zeque de leur conteller ce qui Vl au r.égoce • enim de earum inftauratione poterunt a!i- ou au jugement des chofes pures rem– quando cogitare, quas penitùreffe no!ebant, porel!es. Sidonius ApollinJris, évê·que dir !'Empereur Anafiafe à Eryrhrius, en d'Auvergne, parle en deux endroits de la loi Si quis orthodox~ , an code De l'affaire d'un parriculier. dont la pro– h~ret. Les moindres droits honorifiques, fellion éraie contraire à la religion ca– qui font les bancs & fépultures, leur tholique : il dit en J'épîr. + du liv ; . fonr déniés; à plus forte raifon, doit-on Cliens eu/minis tui, cujus etiam effet mihi leur refufer l'exercice du patronage, qui perfona cordi, fi non effee j(fla deftica– va à choifir des eccléfiolliques, & dif- ,,,; ; & en l'épîr. 11. du livre 6. à E!eu– pofer des bénéfices, qui ell bien plus que there, évêque de Tournay: je vous le d'avoir un banc, ou une entrée dans le recommande, dit-il, Non quod mihi pl.z– remple matériel; car S.Ifidore de Pdufe ceat error, pcr quem pereunt involuti, fad dit, que le facrifice efi bien plus que quiafacundùm negotia, vt!judicidurrena, l'autel, & les ames que les murailles; folent hujufi:emodi homines hontjlas habere chacun fait gue ceux qui font profellion caufas. Tu quoque potts hujus lahoriofi • de la R. P. R. ne peuvent ufer par eux- etjî impugnar perfidiam , propugnare per– mêmes de monitoires ; il faut qu'ils les fonam. De façon <ju'il faut dillinguer en– obciennent fous le nom de procureur du cre la caufe &la caufe. encre le cempo– Roi, qui cil un expédient <]U'il a fallu rel & ce qui regarde explicitement ou rrouver pour ôrer cecre mefféance & in- implicitement la fpirimalité ; car pour compatibilité. afin que les preuves ne les chofcs fpirin:elles • ou qui ont rel:., ma~quaffent point à la vérité dans leurs tion à la fpiricualité, il n'ell point juile affaires temporelles, où toute jullice que ceux qui font profe1lion de la R. P. leur efi ouverte, Ne prohaeionumfacu!tas R. entreprennent d'en difpof<>r, ni qu'ils anguftet11r • comme a dir la loi, Quo- puiffenc obliger les évêques de donner niam multi judices , au code au même des coll;:tions de bénéfices fur Jeurs pré- 1irre; & ne; fe'.r de di~e que le parronage f~nrations : c'efl pourquoi .l'évêque ~e ell un drorr reel. qu 11 furr la terre, & Charrres a en rai fan de confcrer de plem qu'H efi en fruir; car l'exercice en efi droit la fufdire chapelle , fans anendre rou1ours perfonnel, & pour l'exercer il une celle préfenrarion; & qulnd l'intimé faut une capacité peifonnelle; il faut pat- s'efi piéfenté au grand vicaire avec la http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-11] Corpus | Histoire de Provence

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