Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 11

11 3 1 Des droits du Roi , dans la difpojition 1 z.; t fis 0 ;, le Roi en jouit, il y a hé étahü cha- le refpeél: qu'ils delirent rendre volon– noin~ par, fa. fo;1d>.1tion. de ce; ig'ifi,·; ~ tJir~ment à V. M. leur foit réputé (corn· que c eft i ongwe du drou que nos l(o1s s Y me il femble que ]'on le veuille mainte•. font conflrvé "'e difpofir d',.n canollicat , nant pré1endre) un droit ou devoir ap· lor/q11'ils y fo.zt leur premitre entré.; ils le partenant à votre couronne, &c. raprorttnc mé1ne comme extr11it des 11n,ien.s Ce droit '1.'e joyeujè entrée ne doit pas être regiflres de qrie !qt.1.es fg!ijt·.s. D".1s d:tJutres confo11du avec celui de joyeux a11é.-zement ég!ifis on 11e donne pour fondement de cet dont on a parti ; on a vu que le droit pour ufage, que l'ancierrnt coutume. Quoi qu'il joyeux avineme1zt eft un droit généralqu'ort e11 fait de cette origine, il <JI certain que la prétend atcaché à la couronne, fi que le prétention de ces égiifès d'avoir t·hvnneur I~oi peut far ,efondement exercer dans tou– que le R.;i en fait c/1.invine, eft ancienne. tes les pro11inces de [es états, de la moniere A tégJrd de ia cùimonie qu'on y ohfer- 9ui a été expliquée; mais le droit appellé 11e lorfqu.e le Roi difpoj~ de .:e canonicc1t, communément de joyeufa entrée J eft an droit elle efl aïjfdrente etl di,·<:rjès égiiji:s. Voici particulier qui n'<lppartient au Roi que danJ: celle que Pinfon duns tunticme chapitre certainesiglijès, par!afond.,tion de/quelles de fan traité Jir:gu!ier des régtJies, n. 36. ou. au.tre titre particulier~ le Roi y efl nom.• page 204. f.I. quelques autres rapportent mé & éiahli chanoùu. comme l" plus ordinaire. On apporte une autre différence entre Le Roi f<lif,mt fa premiere emrft dans ces ces deux droits, Le Roi jouir fi peul exer– lglifes, les chanui1tëS liti prifente1zt l'au... cer celui pour joyeux avénement du moment mu.Ife, & pré;c.•dent que le Roi voulam hien qu'il fuccede à la courpnne , & fans qu'il l'accepter; il fi déclare par fan a"eptation joit ohligé de preadre poffejfion de i'égüfa chanoine de leur ,:glife. Le Roi après "voir dans laquelle il difpoje d'un canonicat: on iJctepté cette alJmuffe, la rtmet ;;_ un tccfé.. en ufe autrement à /'égard du droit de, fl•iflique. On ngurde le c/;oix que le Roi joyeufe entrée; le Roi n'en jouit, & n'cft fait de i' eçcléJi•rfiique auquel il ÙJ donne , en poffejfion de !' extrcer que lorfqu'il fait comme une dt;fignatio,1 de cet eccléfiüftiqlJt fa premiere entrée enl'églife dont il tjlcha... f<l.ite par S. 1'!. püur remplir le premier noine; c'tft en ce temps qu'il dijpoje de fan canonicat qui viendr<l. à vaquer dans cette canonicat, & en gratifie celui à qui il lui églijê. plaît de le donner, La clium5re eccléji.iflique des états géné– raux du. royau1nt, tenus 4 Paris en 1614. paroit avoir 1·econnu cet ufage , fans néan– moins approu11er la maniere de l' c':e1·cer ; c'eft dans le quator:r_ieme article de fis re– montrances, pag. 1o.de !' éditiondeP.iris en 1650.faite par ordre des prélats affemblés à Paris en 1649. Vüici les termes de ctt ar– ticle, qu.i ont rapport à la matiere prifente. Les prélats de ce royaume reconnoif– (ent le refpeét & honneur qu'ils doivent rendre à tour ce qui leur e!l: commandé ou recommandé par V. M. IX déféreront toujours très-volontiers, non feulement une fois en leur vie • en confidération de votre a1•ér.ement à la couronne • ou de leurs fermens de fidélité , & entrles fo!emne!les aµx villes; ains en toutes oc– cafions qu'il lui plaira faire choix & no– mination de perfonnes qu'elle jugera di– gnes de tenir des prébendes en leurs égli– fes, & qu'elle voudroit favorifer de fa recommandation ; mais ils ne peuvent accorder ni confentir pour le bien, l'hon– llC.llr & fa libené de leurs égli(cs • que Chopin danr le prtmier li,·re de fan traité de Sacra politia, rit. +· de profano tem– plorum patronatu , n. z4. page 96. & 97• def'éditiondeParis en 1609.j;1it cette note en ces termes à lo marge (Le Roi ChJr– les VIII. faifant fon enrrt'e en la ville de Châlons· fur Saone, M. André de Pou– pet qui en était é1·êque, le vêtit à la porte de la ville, d'un furplis &: d'une au– mulfe de chanoine, qu'il porta quelque efpace de temps, & la donna à Pierre de Rocher, noble jeune homme, lui donnant en même temps la premiere pri'.!:>ende qui viendroit à vaquer, comme à lui dne par une ancienne coutume à fon entrée. Saint Julien, doyen de /'iglijè a'e Châ– lons-far· Saone, rapporte le même fait a'ans fis antiquités de Châlons ; c'tft de lui que Chopin l'a pris, Les termes & le fujet auxquels Chopin applique cette note, peuvent être remarqués. T e1nplorum patronat~s Augulli velue telfer~ quâdam pcrmanfit anriquus mos in vafiis faceidotum collegus , 1. http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-11] Corpus | Histoire de Provence

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