Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 11

1 1 S J Des droits du Roi , dans la difpojicion 1 1 S ~ nall~rii,ex airera, deb~tum motum fuif- vo!t pu pour fon joyeux avénement pour– fec m cur~a nollra , inter dtlbs p~rtes voir d'un frere à la léproferie de S. La– fuper d1lbs proceffibus.& appellat1on1- zare .de _Meaux, & Je pourvu qui en bus_dependennbus ex. e1fdem ;. tande1!1 avo.a1ou1 long· temps fous l'autorité du aud1t1s partibus, per d:él:.im cunam exn- Roi de Navarre condamné rendre les tic ordinatum , quàd diétum neg.01ium fruits, par arr€; du jeudi après Pâques ad fenefcallum Ruthmenfem renutrere- 1~18. au reg1llre Oùm. tur ad hune linem, quod ipfe dièèum nc– gotium examinaret & perlicer~t ad ple– num, & ipfum lie ex::minatu:n & per– feél:um curiœ regi:r remitterct judican– dum, falLi igitur & cotnf''et3 vocaris vocandis inqueflâ fuper pr:rmiffis per diéèum fenefcallum, & aud'iis partibus pr:rdiéèis in curia nollra ad judicand.1m recepta, vifàque ac ex;uninatâ diligen– ter , per curi:r nollrz judicium diftum fuit, quoad pr:rmiffa intentionem re– giam fulficieuter elfe probatam, & quod bona temporalia diéèi monallerii Belli– rnontis ad manum nolham tJrndiu tene– buntur, quim gratia reg:.1 per pr:rdic– tum dominum & germanum,nollrum ei– dem RcmunJo B~Ifant faéèa, executioni debitè fucrit demandau, 1 f· januarii , du parlement de la faint Martin 15 zz, M. MAGNAVILLA, reportator. On ohferve far cet arrêt les termts qui ont éti obfervés far celui de 127..;.. fibi jure 1·egio debitum in novitatc fui regiminis fore in gardia regia fpeciali , &c. on ne répétera pas les indu<tions qui peuvent en . . ' etre tzreeJ. Cet au1e11r a recueilli dans lt même vo– lume de1.1x au.treJ arrêts qui ont rapport à cette matiere, dans le chapitre po. page :z.3 +· il rapporte celui- ci J qui corzc.:rne i'ab– baye de Beaulitu en Bretagne. Le Roi ayant mis jure fuo U!l homme d'églife en l'abbare de Beaulieu en Bre– tagne, l'abbé & les religieux ne vou– loî:nt !e recevoir, pren,iérement défa– vouant qu'ils tùffent de fondJtion roya– le, depuis cela juflilié, alle;:;uent que le nommé p1r lui eil vicieux , & qu'il en mette un autre: enfin le premier y ell: confcrvé par ;;rrêt du lf. février 1313. aux arrêts , feuillet 181. L'autre eft dans le chapitre 304. pag. 7?7. il s'y agit fi le Roi de Navarre, qui étoît comte palatin de Brie, étoit fondé en cette qualité à pourvoir par droit de joyeux avécemcnt à une place dans une léproferie, l'auteur affure qu'il fut jugé que Loui~ , Roi de Navarre , comte palatin de Brie & de Champagne. n'a- X l l l. Auteurs qui one fou'tenu que l'exer– cice du clroic du Roi , de non1- 111er aux collateurs eccléfi.tfliques de fcs érars à fon avénetnenr à la couronne , un fnjcc pour êcre pourvu d'un b;;'.néfice , efl: an– cien, qu'il el1 favorable, & une dc'.·pcndance clc la fouveraine puillà1lcc re111porelle. L Es (lUtturs qui ont prétendu que le droit de joyeux avénemenl eft beuucoup plus ancien que la déclaration du p. mars 1577. conviennent que le Roi Henri Ill. par cette déclaration. a réfervé aux officiers de fa chapelle les hé11éfices qui viendroient à fa difpojition par fan droit de joyeux avéne– ment ; mais ils foutiennent que l' introduc– tion de /'exercice de ce droit ne doit pas être confondue '1Vec cette attrihu.tion au:t officiers de la chapelle du Roi , qu'elle fap– pofe que le droit étoit exifla11t, fi qu'il n'eft pas vraifemblable qu'Henri Ill. en e~tfait cet ufage , s'il n'avoit été introd"it avant fan regne. M. Franfois Marc, confeiller aupar!ement de Dauphiné , fous le regne de Louis XII. traitant cette matiere dans [es déci/ions, qu. 12 4. fappofe comme conftant que dans le temp• qu'il ùrivoit le Roi jouij{oit dans les églifes du royaume du droit de premier ou. joyeux avénement , Ïl f'1it une qutftion Ji cette no1nination du Roi doit être rtfue en Dauphiné; il eft d'avis qu'elle n'y a pas lieu, & fonde cette prétention far ce qu'il fou.tient que le Dauphiné n'a point été uni à la couronne comme une dépendance qui eft devenue partie du royaume ; mais que le Roi e11 eft devenu fouverain comme d'un autre corps El d'autres ét'1tS qui ont leurs regles & leurs ftatuts di!fé~~ns des Loix du royaume, non accellorie , fed principalirer, & utitur divertis fiaruus. SMf http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-11] Corpus | Histoire de Provence

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