Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 11

1179 Des droits du Roi, dans la dijpojirion 1 rRa fouteTtu qut et droit ~e joyeux a'Vénem~11t a fulcillimè dicit glolfa ( non fimptr, aliter été .ipprouv.f de l'Eglift de France, des te non exprimens vices, feu vacationes,qui– umps du conciù ~e B~I~, & que t?ng·ttmps bus ~ex fui ur~tu_r permillione,quaprop– avant ce concile il a eu confirmt par plu- ter v1detur arb1tno bono relitlum, &c. jieurs ar1·;r.J célthres, on a eft:.rné qu.il con- Il faut voir fi les arréts célehrts qu'on 11itnt d'cxpofir leurs opinions i éJ a· en rap- cite puur lu m;1ne opinion font plus au fojtt, porter tes fondemens. On expliquera en· & s'ils prouvent, comme on le dit , que faite ce qui a pu donner lieu à ce part.zge, /' e>:ercice du droit du Roi pour le joyeux entre tant de pcrfannes refpeéfahles, quifo11t a'Vinement étoit confi{.}.nt en France dans & ont été dans la honi;e foi. le treirieme fiecle. Le premier arrêt qu'on Pour l'ancienneté du droit de joyeux cite, efl ra,oporté le 26. dans la feptieme avénement, on foutienr 1°. que l'Eglife parcie a'u flyle du parlement, dans le ficontl de France , avant les a!femblées dont on tome de Dumou/in,page 66 t. derédition de a rapporté ics délibérations, avait ap- Paris en 16Sr. on croit qu'il eft de l'année prouvé le droit de joyeux avénement. 127 4. il parvÎt y rtrt fuvorab/e , i/ a ét/ l. 0 • ()n rapporte des arrêts anciens &;cé- rendu contre un mon.1flcre de religieufes, qui lebres qu'on afii1re !"avoir confirmé. avoitfait refus de recevoir la dcmoifille, 3°. On y ajoute le fentimentde plufieurs que le Roi à fan avénemcnt avoit nommée auteurs dillingués , tant plr leur érudi- pour y remplir une place, les religieufis al– ti on que par les places qu'ils one rempli léguarit pour raifon Je leur refus, que /"ah– dans la magillracure. b.1ye était vacante, & qu'elles 11e pouvaient Pour!'approhation de/'EglifadeFrance, l.t recevoir avant qu"elles euffent une ah– on cite l'affemhlée célchre tenue tnla ville de heQe; /"arrêt de la ma11iere qu'il tft rapporté, Bourges ,fous le regne dt Charles Vil. éJ eff conjidérahle, il contiem plufieurs cl<lu– l'onfoutient qu'on en 1:oit la preuvt dans la fes qui exp/iqutnt le droit du Roi. Pragmatique, tit. 4. de collationibus, §. Îtea1, nec credir. Voici le texte dans lequel on préte11d que cette prtüve eft contenue. 1 Item, nec credic 'ipfa congregatio Bi– rurnenfis, fore reprehenlibile fi Rex , lie princi.,es regni fui ( ce!fJntibus tamen om~ibus comminaci.:inibus , & quibuf– libet violenriis ) aliquando urantur pre– cibus benignis arque benevolis , pro perfonis benè meritis, & z.elantibus bo– n111n reipublicx, regni & Delphinatûs. On.fuutie11t au contraire que ce texte re– carde la part que les princes & les grands fiigneurs du royaume prenaient que!qutfois aux életlions des prélatures, 6' qi.!.'il ne peut itre appliqué au drcic de joyeuJI avéne– ment; HEx & principes regni fui ) dé– cident qu'il ne s'y e11 agit pas , que Guil!. Be:ied~ëli nzême, qu'on dit avoir été fava– ro.1ble à l'ancienneté du droit de jo:, 1 eux avé– nement, a /ou tenu que et ttxtt de la Prag– matique ne la rtgarde point. Voici l'expli– cation qu"il e11 donne fur le chapitre Hay– nutius ,far ces mots ( & uxorem nomine Adalaliam, num. 111. fol. 76. verf. de l'idition de Lyo.7, en 1 f79· Ego aucem femper intellexi omnia hzc conlitlere arbicrio boni viri, videlic~c ut Rex uca– tur privilegio ira curialircr quod eccle– fia non nimis gravetur, & hoc importa! oiélio illa ( a !ù1.uar.do) fupçr qua con- Seqituntur judicia , & arrejla expe– dita in f ejlo Candelonis , anno Domini 1274. C U M Dominus Rex, utendo jure fuo regio , in principio fui regimi– nis, poll fu<m coronationem in abbatia regni fui, de gardia fua exillente poRit ponere , videlicèt in monalleriis mona– chorum unum monachum, & in mo– nalleriis monalium quamdam monialem; ac moniales de Curiaco in monallerio fuo , abbacilfz regimine dellicuto , re– cipere non vellent quamdam domicel– lam quam dominus Hex ibi miferat • dicentes quod abbatilfà carebant: ordi– nacum fuit quod ditla domicella indic– ta abbacia poncrecur , & de bonis ip· fius viveret , fed non velliretur, donec creata effet abbatiffa ibidem. On fait obfarver fur cet arrit, r. que lts religieufas de ce monJflere ne contef toitnt point le droit du Roi , quant au fonds , elles prétendaient fauleme,7t que dans /' ltat DÙ étoit cette abhay• , n'ayant point d' ahbeffe , elles '<c9ient di/Penfées ~e recevoir la demoifllle que le Roi avott nommée , dicentes quod abb1cilfâ ca~e­ banc, ce qui fappofl que Ji l"abhaye ~ d· voit point icé 11'1.'1inte, elles _n'aurotelll http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-11] Corpus | Histoire de Provence

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=