Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 11

sS1 De !tZ régtZ!e, & de forr ufage trr Fr11nëe: ·s-!18 qui préundtnt que le droit de régale tfl uni ayt11t exigé ces droits. N'ayant pas tflimé fi incor_poré à la couronne de nos Rois J Jôu.- n;ct./[r3ire d'entrer dans le détail de ces an– tienne1zt e1: conféquence qu'il e.ft ai.J!i ancien ciennes fervitudes, on n'en rapportera point que/a couro.one, & q•/il efl né a~·cc elle. A le commencement ni !tsfaites. /"égard de aux qui font d-.,vis que nos Rois À !'égard des droits de régale dans l'état n'ont pu jouir légitimement de la. régale .. de notrejiecle, qui confiflent > i". dans la. que par concejfion de l'Egtife, on a faù oh- joui/fance des revenus des évêchés vacans , ftr.·crqu'ils ne convienntnt pas encr"eux du 2°. dans la difpojicion des hénéfices fans temps de cette concej/ion ; on a vu qu'il y charge d'amts qui en dépendent , s'ils vien 7 _,,, ~ qui ont avancé que le prenzier concile nent à 11aq11er pena'ant que /'évêché eft 11a– d'Odéans l'a donnée à Clovis , qui a été cant , ; 0 • dans le ferment de jidé!icé que le notre pre"zierRoi clirétien J 6' que cette con~ nouvel évêque doit au. Roi, L'e.Tercice ac– €tf/ion a été faite à ce Prince en recon11oif- tue/ de ceJ droits n'a point commencé en fa1ice des grands dons qu'il a faits aux même temps , & depuis fan ;ommenccmenc iglifts de fis états; t:f autres ont prétendu il n'a pas toujours été obftrvé dans la même que le Pape Adric,1 premier en efl !'auceur, forme, ni avec la même étendue. qui l'a accordée à Char!cmag11e; qu'il n"ya On voit dans une des !etcres d'Yves de q_ue le Pupe qui aie pu faire cette donation, Cfzarcres au Pape-Pafalzal II. qui efllacent & qu'il n'efl poinc de l'autoricé d'un conci- qudcre-vingt·dixieme da11s l'éaicion de Pa– le , même national , d'impofèr pareille ris en 16+7. que de fon temps l"ufage d11 ehargefar tEglife. fermenc de liddité des évêques de Fran- On a rapporcé une troijierru opinion, de ce faic au Roi, étoit regardé comme ceux qui foucitnnent que la régale a écé in- très-ancien, & qu'on étoic perfuadé que eonnuefous les deux premierts races de nos les évêques !"ont toujours prêté; cepré– Rois, & m<me fous les premiers Rois de la lat, qui a vécu dans l'ontieme jiec!e, rend ce troifieme 1·ace; qu'elle a été introduite 6• témoignage, page Hz. à /'occajion ti.'un ar– tolérù par coutume dans quelques Eglifes, cfuvêque de Rheims. Vvici les termes : & qut le fecond concile de Lyon, tenu en Reclamante curiâ plenariam pacem im– M. cc. LXXIV. en ayanc approuvé tufagt petrare nequivimus, nili pr:rdiél:us mc– dans les Eg!ifes où elle fa pratiquoit par tropolitanus per manum & facramentum une coucume ancienne, nos Rois en ont de- cam lidelitatem Regi faceret , quam puis. co.•fervé la poffejfiorz a~n.s ces Eg!ifes pr:rdecelforibus fuis Regibus Francorum fans aucunjërupu!e, comme d'un droit que antea fecerunt omnes Rhemenfes archie– tEg/ife aucorife. On ne croie pas nécejfaire de pifcopi , & c:rteri regni Francorum , rppporcer ~e qui a été ohfervé à ce fujec. quamlibet religioli & fanél:i epifcopi. P(Jur ce qui concerne le commencement de On prétendrait fàns fondement que nos 'fufage ou exercice du droit de rigale J dans Rois au com1nencement de la premiere race• le jènti111ent de CtllX qui efliment que ce conféraient les bénéfices dépendans des évé· droic dans le fond efl aujfi a.~cien que la ques , qui venoient à v"'quer pendant que t:.0uron11e de nos Rois, il n'•fl pas facile les évichés écoient vacans, parce qu'il pa– ti'enfixer précifement le temps. Ona dit que rolt certain qu'il n'y a11oit point encore de plujieurs d'entre ceux qui ont écrit de la ré- bénéfices érigés en titres; les chapitres në... gale, la divifent en anr.ienne 6• nouvelle , toient que !'ajfcmh!ée des ecc!éjiafliques du· ou pour parler plus exallement, qu.>onpeut la. fecond ordre. attachés aux év;ques pour t:onfidértr foivant fan ancien état , ou fan travailler fous leu.r autorité au fd!ut dts ltat préfe11c. On a rapporté de l'affemh!ée ames, & à la propagacion de la foi dans les même du Clergé, te11ueerz 1682. que la ré- lieux où ils étoicnt envoyés. Les év;ques gale dans fan ancier. état comprenait le droit les rappe!loie11t , & en envoyoient d 1 a1Jtres, dt dépouille, ou facceffion mohi!iaire des ainji qu'ils le jugeoient plus con1•enahle; il prélats, celui de fervice militaire, fs plu- 11'y avait point en ce temps-là de revenus jieurs autres ftr,,•itudestrès-onéreufes, aux- fixes & certains dans i'Eglifè, qui Juffent quelles d11ns les derniers /iules nos Rois attachés à certains lieux ,. fi (i certaine, n'ont point af{ujetti les évêques. On peuc af fonffions tcdéfiafliques; le hien de l'Eglifo forer que cec a/fujeuiffement n'efl pas fi ancien de chaque diocefe écoit en la main & di/– que !tJ couronne, éJ J'on ne prouvera point pofition. de i'é11êque, qui en ordonnait Id '1"' Clovis, & les Rois du même jifCle diJPenfation pQu.r le.s. btfains de fan lctife .• . . . http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-11] Corpus | Histoire de Provence

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