Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 11

56 f De la r!gale, & dt fan uf.zge en France. 5 tr+ .• vexationibus ccclefiarum & boni9 ip- glife ·, Chritlianiflimo dnmin·o Roma- ..... nBt. r btl. S ' R . , ... 11 • 1arum a ineant. ept tJns tJpres ce con- norum ege femper Augutlo, eiufdem- Tom. '"cite on en tint un tJ~tre· à StJlcrourç, qui y que divinâ conforre e.ormnque filiis dun·· roru,l. page tjl encore plus txpres-. Le fieclefal1JIJ.nt. un t.ixac exceptis, ils recnioient '11ltC trop de IJJf• concilt tenu dans le mime liea, nou.s ap- fo"mij/ion tout ce q11i d'Voit été ordonné dans prend q~'il y n_oit ""J!i. des kêques & d'au· ce co_ncili pour;nrrtprendre a en tJbrogtr une 1us prelats qut prenozenr lts rwtnus des plWlle , &• pretendre de leur tJutor'ùé met- 6§/ifes 'Vacantes, il ordonne de tris-grandes tre les Souverains à cou11ert de fis cenfûres peines contr 1 eu.x; mais trure les lai'qMe.S quïl s 1 i~s y avoitnt été co~zdamnés. ~ C(JTl~tJmne porir ~··crime , il 11e •om/7U q.~ Ptujieu" autrts concilt~ après t1!ui de· ·c:one. Sa1t 1 • ln J!,'ges & lts. défenfeu~s des Egiifas. LJ!CI' Lyon , ont fait des canons contrt ceux qui bourg, ean. vero fi?"e JUd1ces fuennt _aut e~clefiilru1n prtne>itnt lts re'\lenu~ dts Eglifts 11 acanru. 11 • ••· 'l 8 J· patron• bona hu1ufmod1 rap1enres vel Cdui d'Auch en M. ccc. celui de Saumur ;;,;:~~~":, · ufirreant_es ~ e? ipfo fententiam ex<om- en M. ccc. xv. celui je Noguerol, ouNou· munt<anon1s tncurrmt. garo dans/edwcefta ..-.uch, renu/amémean- Conâl. Her. L• concile de Vire;,luJurg, tenu tn'M.. cc. née, celui de Ra11enMs en M. ccc. x vu. & bipolenfa, r. IoltXXVIJ. explique encore plus clai.rement beaucoup d'autrts, les uns cond<Imnentftu• "'·P· ''''·que les tJatres, qutl eft fefprit de l'Eglife !tment les éviques, lu abbés, & /u autres t /4.ns tow cts r/g/em1ns• .Afin d1 lwtr toute prét.u.c, comme celui d'Auch; les autres ont occtJfion d1 douter fi elle ne comprtr.d pas fait l<urs décrets, prùtcip11lemen1 à caufe lts SouvtrtJins tntre les feigneurs ttmpor1!s des feigneurs particuliers cùmme celui de qu'e!lt cond"mne, les Peres,de ce .concile les Noguero!. Quelques· uns y ~omprennent é1ra– m excrpten.1 en termes expres. D1gnum ar- !mzent les ecc/ijiajliques & les barons biuantes, ~ifafl!·Îls, can. _2.0. & c'?nfen· btJi!lis & /i:mb!tJ&les j<igrr:urs temporels ; tafleum ;rqurtau, ut quos 1ugo legts for· mais aucun ne parle des SouvertJir.s. fita:n prtmimus , ab opprelforum illici– ds aufibus defendamus, & confulüffimâ ®nfticutiona in pollenlm valirurâ fan"' ciamus , quèd nulla f:rcularis, vel cc– ~leliall:ica perfona, quanticunque nobi· litace aut pr:reJninentiâ tlatûs przful~ eeat. ( Chrill:ianiffimo domino Romano– rum Rege femper Augullo, ejufdemque divinâ conforte, eorumque filiis dunta– x:it exceptis) ecclelias & ecclefiatlica bona, jura & jurifdiéliones & valfallos eorum violenter& aultorirare propriâ pu· blicè occupart, aut occupando invadere vel fcienter ?ccupare ! aut occupator~· bus, 111vafonbus & fc1enter ufurpaton– bus ecclefias , & bona pr:rdiéta pr:rllare pr:rfumant quomodolibet per fe, vel per alium , aut alios confilium , auxilium , vel favorem , &c. Ce concile a été tenu treite ans •pr'ès le fuond de Lyon, & par ronjéquent dans un temps où. l'on ne pouvait ignorer fi ces ter· mes du dou;,iemecanon, quantzcunquedi· gl\Ïtatis honore przfulgeant , comprennent toutes fortes de perfonnts , de qutlque qu"· litl ou condition qu'elles foient , fans en ex– cepter même le Pape & les Souverains. Si les Peres du concile de Virttbourg l 1 a11oient cru, ils n/jauroient pas mis cette ~:ieception dans le dlcret qu'ils ont fait '°1Ure """ IJIÛ ufarpoielll lei bit111 tfE· LX X 1 V. l L ptut rejkrq;ul~ut doute fur ce quefigni– . fic le mot Regaliad'1ns ctc'1non& quelle rtJifon les Peres du fecond concile de Lyon ont eu de s'en fervir, n'aydnt pas 'Voulu. comprendre les Souver'1ins dans leur décrtt. Pour lever cette dijficultl, on ohferver" 9""' les principauxfeudttraires de la couron• ntjouij{oient de .,o!ufieurs droits royaux, ils impofoient des tributs, & ét,,h!ijfoiem du péages, ils pre.ioient mime ptJr concej/ion • des Souveraint , les revenus des hérilficts -vacans dans L'érendue de leurs fiefs, comme le témoigne Guillaume de Neogaret, d"ns HiJl. da le qutJtor;,ieme dts artic!ts qu'ilpréfenta audilf. de Bo– Pape Clément V. cela eft conftant des ducsmt. VIll. de Normandie &· de Bretagne , dts comleJ pag. l'~· Touloufe , d'Anjou, dt ClttJmpagne , & de plujiturs autres. M. de MarctJ, dans le huitieme livre defon trtJùé, lib. 8. d; con- cordia Sacerd. & Imper. cap. lf. & 16. & les deux "uceurs qui ont écrit pour moTi'> fleur de CtJu/tt, évêque de PtJmiers , en conviennent. Il y en a eu qui ont ahufl de /'"utorité que les Rois leur tJVoient don· nét, é.• qui s'en font firvi pour piller !ts Eglifas , opprimer les tcc!ijiajliquts , & généralement pour faire 1outes fortes de 'IJt:KlllÎOll.6. http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-11] Corpus | Histoire de Provence

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