Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 11

559 De /,z r!ga!e , 8· Je fan ufage en France: 5 60 fous le Pare lonocent Ill. d~ns le même rêter par ces loix. On a obfervl que ce ca- Tom' "·ji 1 / r; d ï d L /' ' 'fi . J t d , l . co11cil. P· 1ec.e que e ;CCO.'l dconcl el/ e r?n , _elx~ 1- no~" ete Fait 11r J:.es .Agran es p a1ntes de-1 z.i:z.. quant, cun. 58. e que e manLere 1 ./dut prefats de rance v- d ngleterre; przfens enrendre les décrecs qui défendent de célébrer conllitutio fuit ad clamorem przlatorum l'office divin dans lès lieux interdics , nous Franciz & Angliz prornulgata, dit l'au– apprend que ces d.!fenfes 1z.e regardent leur deJ noteJ for les ca11ons de ce concile point les évêques , s'il n'y font exprimés, auqurl cet aute11.r a aj/if/é. On a vu a'an; nifi hoc ipfurn eis exprersè fueric incer- la feconde obfervation , que ces plaintes ditlurn. n'étoient point contre la conduite de nos On ne peut établir cette maximeplus clai- Rois, & que S. Louis , qui eft mort quatre rement que /'a fait le premier concile de an.savant la convocation de ce concile, & Lyon en M. cc. XLV. le fécond dont il Ja- Philippe le Hardi fan fils, qui régnoit dans git n'a été tenu que vingt-neufans ap,.ès le temps qu'il a été tenu, n'y ont point don-. tn M. cc. LXXIV. quia periculorum ell , né /iet1., difent les Peres de ce concile, epircopis & li cft étonnant jufqu'à qutl exc•s dans le eorurn ruperioribus propterexecutionern trei:rJeme & le quatortieme jiecles ' les poncificalis offici1 , quod frequenter in- grands Jligneurs de France & dts états voi– cumbit, uc in aliquo caru interdiél:i, vel fins avoient porté leurs vexations contre furpenfionis incurranc fcntentiarn ipfo les habitans de leurs terres, & les Eglifes faéto, nos deliber1tione providi du xi- étahlies dans les lieux de leurs dépendunces; mus llatuendurn, ut epifcopi & alii ru- tEglife ne négligeait rien de ce qu'elle pou– periores przlati, nullius conllitutionis !Voit, & qu'elle croyoit nécejfaire pour les occafione, rentenciz, five mandJtÎ prz- faire ceffer ; lts conciles qui ont été tenus diéhrn incurrant rententiam ullatenùs avant Cl depuis le fecond concile de Lyon. ipro jure, ni fi in ipfis de epircopis ex· en font autant de preuves. Voici de quelle prelfa mentie hJbeatur. manier• en parlent les Peres du concile Binius n'a point mis ce canon dans fa J' Avignon, tenu tn M. cc. IX. Onera im· collellion, mais il tfl rapporté dans lefexte, portabilia & deprirnentes farciculos quan– lib. f· tit. 11. de rententia excommuni- tùrn .:urn Deo polfurnus attenuue vo– cationis, cap. 4. quia periculofum, com- lentes, 1ubernus ut tam ecclefiallicz per· me étant de ce concile. fonz quàrn fzculares à pedagiis , qui da· Il eft doncconftant que les év~ques ne font giis , falinariis, & aliis indebitis exac– poinl compris dans les canons qui ordonnent tionibus pcr excornmunicationis fenren· des peines , & qui font des dif,nfas qui riarn in perronas, & interdiéturn terrarum ftmhlent les regarder, lorfquïl n'en eft pas [lCnitùs defillere cornpellantur, ni fi fortè fait menrion exprcjf.. On feroit injure à Regurn vellrnperatorurn conceflione pro– /' Eg!ife , fi on difoit qu'elle veut traiter les baverint fe habere, &c. Ces paroles , nili Rois moins favora!x'cment dans jes défenfes fortè Regurn vel lrnperatorurn conceflio– qui regardent les feigncurs temporels, qu'elle ne probaverint Ce habere, prouvent évi– ne traite les évê1ues d<lns fes loix purtmenl demment qu'ils ne condamnent pas les tri· eccléjiaftiques. hues impofés par l'autorité dts Souverains, Suivant l'intentiondel'Eg!ife, les canons & qu'ils r/ontpoint d'autre dtffein qued'ap· contre les feigneurs ttmporels ne rtgardtnt porter quelque remede aux défordres caufls point les Souverains, lorfqu'i/s n'y font pas par les feigneurs particuliers. compris en termes exprès, &que lts Peres du Le dixieme canon du même concile fecond concile de Lyon , par ces mots du nous appre'nd les maux que les divijions doutieme canon, quantzcunque dignitacis de ces feigneurs auiroient au puhlic. Si– honore pr:rfulgeant, n'ont point voulupar- eut peccatis exigentibus multo tern· la des Souverains. pore furnus experci propter guerrarn , .Preuves de la quarriemc obfer- feu baronum & c!vitaturn djrcordiarn., vatioo. tarn perfonz , quam terrz 1pforurn 1n exterrninium & direptionern trahuR· Pour pénlirer f' eJPrit des C'1nons, & !afin tur , &c. Les entreprifes de ces feigneurs qui~ obligé f'Eglije de. les faire: il eft né~· & les déjôrdres qu'ils caufoienl Jans f'E– ctffu.1re de faire atttnt1on aux déjôrdres quz glifa :1 font décrits en termes tncort plus iroubloic11t /'Eglife, & qu'elle a voulu or- forts d<1ns le quarante - cù1quieme canon de http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-11] Corpus | Histoire de Provence

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