Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 11

479 De !tt r/g.ile , & Je fan ufagt tn France. 480 ch,pel!es. Les cures font ,titres ,pure- nus, quj étoit _cha.ncelier ~u R_oi: & ment fpirituels, non fujets a la r,ega!e, appert es conlbtuuons cap1!ulaires d~s parce qu'ils ont cure & charge dames, Rois Charlemagne & Louis - le· De– & fc doiYent régir & adminillrer par bonnaire , liv. f· chap. 182. que tel– curés , prêtres anciens , ou du moins les chapelles, fulfent au palais du Roi, !;;és de vingt-cinq ans. Quant à ce que ou ailleurs , étaient en la puifiànce de nous apFellons églifes parochiales, ce l'évêque in cujus parochia jitbam, com– font celles qui font 1ppellées pat un mot me en ()rient •••Î•p•oo ,:"' ies maifons grec '"'"Pf X·~ ,qui par droit ancien étoient de prieres dont 1~ ~Il fait mention aux titres alhgnes aux clercs, comme ce que nouvelles de Jull1n1an: comme les ba– ies Homains appelloient prtbtndas qui liliques n'auraient pu être drelfées , ni fe donnoie:H aux gens d'armes , ainli fondées fans la permifiion <le l'évê· nQmmés al!X livres grecs; non pas com- que, c'étoit à lui à les conférer; ce me aucuns ont penfé "'P'x!o., qu"ji vi- qu·il peut faire aujourd'hui , comme •i•ia, ainli que depuis on les a nommés tous bénéfices font en fa collation , en confond•nt les n101s """i"''.. & & lignamment les chapelles ; dont s'en– "'"l'X" , mais, "~1ix·~ <]Ui lignifie al1i- fuit que le liege v;1cant , la collation gnations de titres & de certains limites de tous iceux bénéfices , foit ch;pel· de terriroircs aux év~ques , clercs & les , foit autres, excepté les cures• curés, ex quibus iflis pr<bcnd< ajfignat& en appntient au Roi, le liege vac~nc • fùnt unde vivant. Et ainli les évêques, par le droit de régale, notamment des & les curés fous eux ,lilhibués, avoier.t chapelles : ce que la cour a jugé par 11on ttr«;r..1w1'rz.', ut quidam exiflimant, fed arrêt du 14. décembre 1361. pour 11ne parochias, id rft (ut milites apud paga11os) chapelle , du diocefe de !>.!eaux cécité pr<btndas , lign~ ,falemque, & ita ap~d pu ceux qui ont écrit de jure regalio– ch1iftianos ajeripti fuerunt titulis regiu- rum. Au regard de la feconde quellion, aum , unde iliis ad vic1um & cultum n1- ce qui peut faire de la doute etl, que reff4ria pr<berentur, non pas des maifons l'ont veuc induire la doétrine <le quel· circonvoilines, mais feion que l'on don- ques canonilles au chapitre -cùm olim• noie une affignation à u11 curé , 011 i un de majoritate &• obediencia. La préfenta· évêq11e, ou à un clerc: d'où vient que tion des chapelles contentieufes appar· l'on voit une maifon proche d'une églife tenoit aux abbé , religieux, & cou– d'une autre paroiffe à laquelle cerrains vent de S. Quentin en l'lfle, la colla– prêtres & clercs font incardinés. fuivant tion aurait pu être faite par le chapitre les coutumes eccléliatliques , uc presby- à qui les préfentés fe font adrelfés • teri cardinales in muftis eccltjiis, comme comme étant une collation nécelfaire • à Paris& ailleun, à la forme des titresde par l'exemple de la préfentation qui fe cardinaux en la vieille Rome, qui étoient devoir faire capitu!o Mejfanen/i en l'efpe· i11 cardinibus regio11um urbis , & de ceux ce de la décrétale du Pape Grégoire IX. qui étaient nommés ca11cœli en l'églife in il!o cap. cùm olim. Mais les canonilles de la nouvelle Rome appellée Conllan- même italiens ont tenu le contraire. rinople : or en ces paroillès les bénéfices ainli qu'il appert ex cap. illa devocionts • curés, à la vérité font exempts de la txrra. Ne fede vacante, où le Pape Ho– régale , quoniam bentfi,ia curata habem no ri us Ill. a refcrit 11ufquam in11e11iri cau– curam animarum ; mais les autres , qui cum i11 jure quod capitu!um , 11aca11te fede • n'ont point de charge d'ames", y font fu- fungatur vice epifcopi i11 collatio11ibus pr<• jets comme les chapelles qui font mai- hend<Jrum. Ce qui ell auffi vrai en au– fons d'oraifons proprement ir.lliruées rres bénéfices étant en la collation de par les Frauç~is, ainli dires del.a chappe l'évêque, comme il ell noté par la glofe de faine Martin que nos premiers Rois ad i!lud, cap. cùm olim , où il ell die Très-Chrétiens portoienc à la guerre , que la puilfance de l'évêque n'ell pas dont ceux qui ont recherché la vraie · dévolue au chapitre, le liege vacant• antiquité de notre droit, & l'ordre de & qu'icelui chapitre ne peut i:onférec l'Eglife Gallicane , one obfervé que les bénéfices appartenans à la difpoli· les chapelains rovaux furent titrés, & tion de l'évêque, tout doute doit être 1~ premier d'iceux !l.QlJllllé IV•hi,apella: l~v~ par li dé~Û,QI} ~e cette glofe. Et comme http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-11] Corpus | Histoire de Provence