Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 11

41 r De f,z régale , ~· de fo11 ufage en Pran(e: '414 gés & remués en la face du monde, en la 1. 10. cùmfundus D. de leg. 2. ks Chaldé;;ns en Egyµte, les Scythes Q11Jd fi peculium ,·aftrcnfe 11el qua fi caf en Per[e, les Phrygiens en l'état de crenfe cùm ruque nomen peculii pcrmanec, Rome, de même que les clf.iins des fed aliis rcbus confur.dicur, fimilem fortu• abeilles volantes en divers pays & fai- nam recipit, quernadmodùm & e<ter1. qua• fant de nouvelles colo:1ies, anlli les Sé- que ru qu< irt unum congregantur ex omni- culiens, ·peuples entre les Celt~s qui bus patrimonium, fuivant le dire de Juf- étoient hors de la Gaule, provinc.: des tinian, irz t. cùm antiquis legihi:s, C. de Romains , entre les dioceîes de Lyon inoffiâojo ufl.imtnto: & ce fuivant la na· ~,i; de Lauzane, ont fuivi la fortune de turc com·mune des chofes de cc mon– Befançon, µremiéremenr Celtes, puis de: par cette même raifon , une pro· Gaulois, après Bourguignons, µuis vince jadis françoiîe, revenant à fa pre· François, & après Savoyards, & aujour- rnicre nature, .comme régénérée doit d'hui renouvellés François; en quoi dl repalT<!r par les loix, comme par les :\ noter pour la décilion du point géné- mains de Il France; ainli qu'a fait la rai, que l'union de la couronne faite Bretagne Armorique unie à ce royau· par le nouveau traité, a remis ces peu- me, dont elle relevait auparavant en pies en l'obéilfance de leur ancien prin- hommage; & bien que par quelque ce; car Procope témoigne que l'Empe- temps les Rois n'eulfent uîé du droit de reur Juninian confirma aux François régale fur les évêchés de cette Bretagne, l'état des Gaules par eux conquis, & toutefois leur droitell demeuré en [on en· que dès ce temps-là nos Rois s'arrête- tier.Etcerces,commelacouronne eflin· rent à Arles, qui était Je liege de leur divilible ,& la figure de fa rotondité re· principale rl!lidence , après avoir obte· préfenteen îon milieu le centre & le nom· nu plulieurs viél:oires contre les Baur- bril de l'état, ainli que jadis la Palelline guignons. Vrai en que depuis il y a eu des était appellée le milieu & le nombril de changernens; car comme Befançon a la terre, 11elut umbi!icusJPonfa ( in Cami- Can:ic. été ores ville franche, puis Impériale, cis ) crater. rotundus , & 11enter fi milis canticoru"'. & après ufurpée par divers îeigneurs: acer110 triticorum, fepto li!iis: tout de'· 7 • •· '· étant proche de 1-Jugues Palatin, corn- même les pays environnés & couran- te de Bourgogne, il en fic un acquêt par nés de Lrs français doivent être gou– engagement, & en fut mis en polfcflion vernés par le tempérament égal des loix: au mois de mars en l'an 123 ;. de No- de France. Bref, le Roi étant l'homme tre-Seigneur: de même, la llrelf~ où cil des hommes <]Ui n'a qu'un feu! cœur l'évêché de Belley, diocefe fujet à l'ar- pour tous [es fujets, aufli toute la Fran· chevêque de Bcrançon , a palfé en la ce, ores que compofée de divers peu· puilfance de plulieurs mJ1treS:; mais pies, en ainli qu'un œil & un carquant, étant revenue ès mains du !loi, comme & cor Regis poffedet, cor Regis quod abf Cantic; les Perfes en l'obéitfJnce d'Alexandre- tulit ur10 oculorum faorum, unâ torque'""'" 0 '"m, le-Grand les fujcts d'un même Prin· col/arum faorum. Et fi bien le nom de'·~· v. ''' ce, tout ainli que les en fans d'un même Brelfe demeure encore à la province, pere, doivent vivre fous mêmes regles, puifque rnainrenant elle cil fujette an & ce fuivant le rér,lemcnr que ce grand· Roi, elle relfemble à un petit fleuve, Roi ordonna, di fa nt (Il ce que rapporte lequel étant coulé en un plus grand, ~e lui Quirttus- Cur.:ius) que tous fes fu- n'ell plus appellé de îon premier nom, Jets auioient un même nom: Omni.i, mais le change comme l'enfant adopté in7u.'e:1s , ducant eumdern calorem. Er par l'abrogation , image de la nature, telle e!l la force d~ l'union, quand un ainli, qu'a très-bien dit Ciceron an fe· Prince jouir de deux états, ou gagnés cond livre -Dt legibus, parbnr du tleu- par armes, ou reconquis & réunis, ou ve Fihrenus quand il étoit palfé in Li· acquis par traités, voire plus grande rem: qu•fi ;,, familiam patriciam 11cncrit, que quand un teflateur ayant difpofé amitic nomem obfauriùs. Ce qui [e pour- d'un fonds, quod ei pofl cejlamentum fac- roir confirmer par l'argument de fubro- tum adjec1um efl, legato cedit, maximè cùm gation de cette princip~uté de Brelfe eam partem tejlator uni11erfitati prioris au lieu du rnarquifat d~ Saluces ; car fu.1di adjunxù, çomme a dit J~volenus le marquifat citant motovant & tenu et1 http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-11] Corpus | Histoire de Provence

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