Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 10

18 3 1 . Des unions des hénéjices eccléfiajliques. 18 3 2 Ec fi quz fine accencaca & innovataper Ce concile permettant funio11 des bén<fices przdiél:os mendicances , auc eorum ali- pour fa dotatiott des chapitres des igtijès quem, recipiendo poffefiionem benefi- cathédrales qui font pauvres, ajoute, dùm ciorum curacorum , vel non curacorum, camen curaca non fine. L'article x x 111. de dignicacum quarumcunque ( epifcopali l'ordonnance de Blois, conformlmtflt ;, & aliis majoribus dignicacibus excepcis) cette difpojition, approuve feulement l'u– in quibus eos curia Romana hue ufque nion des bé.1éfices /impies fécu/iers. toleravic; eos ad llJtum prillinum & debi- Le concile, ·dans le même lieu, défend e11 tum reducatis, & i poffeffione przdiéto- termes exprès L'union des cures aux mo,,af rum beneficiorum, abfque morosâ di la- ures. ln unionibus vero quibuflibec ..•• tione expellacis, feu expelli faciatis, &c. ecclefiz parochiales monafleriis quibuf- Cette ordonnance eft r<lpportée dans les cunque, aut abbatiis, feu dignicaribus , preuves des libertés de L'Eglife Gallicane, live przbendis ecclefi:i: cathedralis, vel chap. 7. n. 3z. & dans !tftyle du parle- collegiacz, live aliis beneficiis .... non ment, pue.;. ordinac Regiz tic. ;1. §. z. unianiur; & quz unit<e funr, revide1n– dans Dumoulin, tom. 2. pag. 520. cur ab ordinariis, juxcà aliis deçretum Rebujfe, De pacifie. poffelf. n. 258. tum in eadem fynodo fub felicis recor- icrù que cette ordonnance eft exaélement dationis Paulo III. nonobllancibus in iis , Ce décret obfarvée en France, il cùe un arrêt rendu quibufcunque verborum formis. fous Paul de fan temps au parlement de Touloufa. Quoique fuivant les décrets des conciles, Ill. ell le L'arrêt rapporté par Joan. Ga/li, ou le & la dijpofition des ordonnances du royau- ~hfi'. •· ck il Coq, avocat g;néral au parlement de Paris, me, les mendians foient incapablesdepoj{é- c ' 7 ' vers la fi11 du. quatorr.itmejiecle, quzll. 244. der des bénéfices, il peut néanmoins y avoir contre un C..zrme qui fut condamné, ad di· des raijôns de les difpenfer a cet égard, lorf mittendum hofpitium, de Paf!Ye, quoi- que le bien d'un diocefe le demande, & en qu'il eût obunu difpenfe du Pape , Ut cene- particulier celui de la paroi,fe dont ces reli- ret propriu1n, eft une preu.ve qut cette a'if gieux feraient curés, c'eft le cas où ces dif- cipline étoit obfervée avant l'ordonnance de penfas pcu1,ent être légitimes ,quid, inquis, Charles VII. prohibes difpenfare ? dit S. Bernard , L'églife condamne avec tant de rigueur fa lib. >·De confidera. non, fed dillipare. pof}êjfiondes bénéfias:itégarddesre/igieux non fum tam rudis ut ignorem politos mendians, qu'elle ne le permet pas mérne a vos difpenfatores, fed in zdificationem, ce~x gui font transférés dans les ordrts ren- non in ddhuétionem. I)einde quzritur tés, c'cftla difpofitiond'undicretdu concile inter difpenfacores, ut fidelis quis inve– de Vienne rapporté dans les Clémentines, lib. niatur , ubi necellîtas urgec , excufabi- 3. tir. 9. De regularibus. Les mendians qui lis difpenfatio ell; ubi urilicas provocac, Je font transférer peuvent obtenir des difpen- difpenfacio laudabilis ell ; utilicas dico , fis pour pojféder des bénéfices, mais unflmp!e commuais non propril , nam cùm nihil bref de tranjlation n'eft p..zs fuffifant. horum ell, non planè fi Je lis difpenfa- Pou.r faire l'application de ces obferva- tio , fed crudelis diffipatio ell. tians a la qucftion propofée, il faut voir Ji Monjieur de Marca' De Concord. (a. lesmonafteres des mendùl!Zsfont autant inca- cerdot. & imper. lib. ;. cap. 1 f· n. 4. pables de l'union des cures, que ces religieux convient que nonobftant L'ordonnance de le font de les pofl'éder. M.le préjident Talon, Charles VII. Üs mendians peuvent pof port<Jnt fa parolt en qua!icéd'avoccztgénéral, féder des bénéfices avec difpen{e .du Pape le zo. août t667. dans/a caufedefacure de & permijfion du. Roi. 1-linc fir ut necef– S. Maximin, qui avait été unie au monaf- faria lir hodiè religiofis mendicancibus rere des religieaxfacobinsde!amêmevi!le, venia hujus legis i Rege concedenda , fait obferver que l'union d'unt curt à un li ex difpenfatione Summi Pontificis monaftere de religieux mendions , paroit beneficia poilidere il lis indulgeatur. être p!us comraire à f'tfprit del' égiifa , que Sur ces fondemens leparlement de Paris. la d({ per.fe qui flroit accordée à un religfrux & les autres par!emens du royaume ont ~articu.Lierde /a.pof{éder. 11pprouvé L'union des cures à des '~"!mu .. Cette union ne peu.t être faite même nau.tés même de mendians , iorfqu.'1/ leur .à .,,, pauvre chapitre faivanc le conci!t a paru que ces unions ltoient pour L'utilité ,U Trente• felf. J.4. cap. 13. De rcf11rm. de téslife, Piar iarrlt du .ao, iaoûi 1667, http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-10] Corpus | Histoire de Provence

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