Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 10

1819 Des unions des hénlfices tccléjiajliques: r~ 30 tilité Ju Jiacefa Jans lequel il eft établi , lui aJminiftrer les facremens. lleft 1Jrai qu'il mais un cofltge tjl pour tuus ceux qui pour- y tn ,i qui ont commencé par les avantages rant y aller. Sur ce principe, les profeffeurs qu'on tfpéroit que le peuple en rttireroit, on des uni11erji1és /Jmeufes ont éLé main1enus croyait qu'en donnant la qualité de curé pri– par plu}ieurs arrêts dans la poffeffeon Jes mitif à une communauté ecclifiaflique qui prébendesfondées dcJns les ég!ifes c1.1thédrales 11ivoic dans une grande régularité, ou à celui {J collégi,,les les plus é!oignùs, fJ Jans 111. qui enferoit le fapérieur , ce leur ferait une jouiffence Jes gros fruits de ces bénéfices; on efpece d'obligation decr11.1Jailler au falut des a conjidéré que ces célehresécoles ne font pJs habitans, 61 que le curé leur étant foumis , feu!emem pour le lieu où elles font étab!ies, ils auraient plus defacilité à y faire le bien, {J que ces proftffeurs font utiles à tous Il y a long-temps que ces efpérances ne font les diocefas. Sur ce même principe , les plus lefondement de conferver les curés pri• Papes ont approuvé que!ts profeffeurs dans mitifs, {J que ccttt qualité, {J la diftinilion us univerficés puiffe:it pojféder des c1ires qu'on y a attachte ne produifent point d 1 au– fans ltreob:igil J'y réjiderpendant fapt ans, tres fruits que destroub!es dans/es paroiffes • nous en av,r1.s p!ujieurs bulles enfi.1.vcur de fJ un grand nombre de procès que celui qui {'univtrjité de P.iris, qui font dans /ès rt- prétend itrt curé primitrf,fait au vicairt giftres 1 fJ dont une partit J011t imprimées perpétuel, fJ aux paroi/Jien.s , pour la con• dans fa• kijloirt. Les profej{eurs qui iioient far1J<ltion de fa dignité & de fes privi!tges. rares, & la di/ffr•!té de trouver des fonds Il efl jujle de charger unféminaire ou u11 pour les entretenir, re11doie11.t ces expédiens collrge, ou.quel on veut unir une portie des légitimes tfZ 'e temps-Id, quoiqu 1 ort ne fait revenus d'une cure, de rendre quelques fer· pas ob!igé préfe.1temertt d'y avoir recours ,, vices 11ux paroij/iens 1 f.I dt fou/ager le curl on peut toujours en c1Jnc!ure combien la fti· dans certaine.s occ11(ions • s· il a hefain dt 1)tur des col!eges efl grande , & ce qui pour- fecours, mais o.• ptut le faireJans donner roit itre permis dt f11ire pour les conftrver. les droits honCJrifiques dans la paroiffe à et Il faut tJjouter une quatrieme manitred'u.. college ou à Lt jiminaire. nir des cures à des fl1nin'aires ~ ou à des col- Les prédicateurs & /cJ confeffeu.rsquifont /eges 1 qu. 1 onpeutf:iire e1z conferviJntau c11.ré obligés def.J.ire leurs fvnElions dans ur;e fti• tians fa paroi.Ife le mE1ne ranc EJ le même titre. roiffe fous L'autorité du eu.ré , y fo11t ordi– {J toute l'autoritl & la jurifdiflion qu'il y nairement p!usdefruit; ilfamhleméme que avoit , E:I divifant feulement les revenus de le hon ordre nt permr:t point qu'on en uft au– /a cure 1 poure1: . ippiiqu.er u11e partit à i'ttl- trement, pendant que ce flr11 une ohiigJ.tion tretien. tlunfé1nir1aire ou d'un co!lege. particu!iert aux curés de rendre compte à I!flmb!e ?uecttte derniere efpece d'union l'évêque de !'Ù<lt de leurs paroiffes & de qui nt regarde que !es revenus 1 él qui con- leurs p"roij/iens. 011 ptul ajouter qut le rang flrve le titre, feroit plus utile que itJ précé- & la qualité de curé dans ,·e{ui qui tft chargé dtflte, par rapp<>rt a la paix de/' iglife , le de la conduite d'une paroiffe , contributnt j :an.da !t & les défardres co.itinu.els que les he'111.coup à confarver la cor.fidération qu'il prêttntions des curés primitifs cauflr1t d.in.s tjl néce./faire que fts ;aroiffiens ayent pour un très gra1zd. norn!Jre d'lg!ifes 1 font des mo- lui, afin qu'il leur fait plus utile. tifs très-puiff.J.ns pour déterminer les fupé- rieurs, non feulement à n" autorifer point à r a1Jtnir '" éta~iifl;mens' mais auffe ;, fap– primer les anciens; dans ce cas les intérlts tics particuliers ne doi1•ent être confidérés qu'au.tant qu 1 i/s contribuent à /'utilité de l'lg!ife (,/ à!'ldijication des ptuples. Les pri1Ji!eges {J la diflinllion d'une gran– Je partie des carts primitifs font abujifs io.ns leur origine; les autres n 1 ont étééeahlis 911e par tollrance, fJ par une difptnfation de flg'ifl, afi• d'lviur de plus grands défor– tlres 1 de trouver moins d'oppofition à 1 1 éta· 6!iffement d'un pritre dans ckaque paroiffe, 9ui fût "'4rci d'en inftrpin le peuple, fJ Je l V. De l'union des cures aux monalle– res des religieux mendians S Ui11ant les urdo."Znances les re'i"gieu:i: mtndia.ns font incapah!es de rn.fT • .'dcr des bentjicts; par celle du Roi Clzar/c.r f'TI, puhiiée en r++J· il efl enjoint aux offi,:"ers royaux de les dépof[éder de toutes .fàrro de bénijicts , nonobftant les difit11ji s 9u' iis pourraient 11.voir abtenu du. P11pe pour tri itre pourvus, z 7. 7. 7. 7. ij http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-10] Corpus | Histoire de Provence

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