Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 10

1 g1 7 Des unions de1 bénéjiccJ ecc!éjiojliques. 1S1 S nitreque par arrh du parlement de P<Jris du en attendre. Ce font des conjidfrations au:it- 11. aoil1 1667. La cure de S. Ma:itimin efl q11elleslesmagijlratsdoiventfairtat1en1ion, demeurée unie au monajlere des Jacobins de &·qui peuvent étre quelquefois dts objlacles /a même ville. légitimes à l'union qu 1 on veutf'1ire d'une C efl auffi la maniere la plus ordinaire dt cure à un flminaire qui tn 'fl f,oigné. tonfarvtr L 1 union des cures qui a été faite à Les dijfi,·u!tés firoitnt encore beaucoup des chapùres , le chapùrt nomme un des plus grandes Ji la cure & le féminaire auquel chanoines pour deffervir la cure qui efl unie, on '1r'CU.t l'unir, font dans des diocefes aïjfé.. lequel ejl obligé de prendre /'injlitulion cano- rens. Lorfqu'o11 prtnd une rartie des rn·e– nique de l 1 évêqu.e, l.• qui cflJU.jet àfa vifi· nusd'unecurepouren1retenirlcflminai,edu te. Le 17. m<Jrs 168;. /e parlement de Paris dioetfe, les habitans de la paroijfe peuvent ne confirma qu'à cette condition L'union de efpérer d'en recevoir âesfèco1.:rs, farce que [a cure de Ligny tn B<Jrrois au chapitre de les tcc!ijiajliqi:es qu'onyéltvefontpoureu:it /'églife collégiale du mêmt lieu. comme pour les autres paroijfes du diaceft. Cejl apparemment far ces mêmes princi- Cette rai/on ccjfe Ji le f<"minaire n'•fl pas pts qut la co.•grégation établie pour réfoudre du même d.iocejt. /es dijficu!tés ./ùr L 1 interprétation des décrct1 Oit ne fait pas cette difii1:ltionfeulement à tlu concile de Tre.1te, décida au moi.r d 1 oc· flgard des cures, miJiJ auffi pour lei hén.é– tohre J f86. qu'un évêque peut unir à perpé· fi cesjimples qu'on veut unir à des fi:minaire1 tuilé à une des prébendes , ou des dignités ou à des colleges, &c. On conjidere dans de !' églife cathédr<J!e, une cure dt!" dij{erte /' efprit desfondateurs,/' œuvre de piétéqu'ils de laq«elle le chapitre était chargé au- ont ~·oulu entretenir, lt lieu dans lequel i/,t paravant. ont fouhaité que la fondation fait executée , ll y a une troijiememaniere d'unir des eu- & les perfonnes qu'ils ont eu dejfein defavo– res à des ftminaires J ou à des col/ege1 J &c. rifer. On s'éloigne moins de leur intention quife fizit en y cran rférant le titre principal, en appliqui.l.nt les far!ds qu'ilJ ont donnés à & en établijfant d<Jns le lieu de la cure pour des ufages a'ijférens que ceu:it auxquels ils la deffervir, un prêtre qui a feulement laqua- les ont dejlinés , lorjqut ce changcrr.ent efl lité de vicaire perpét11e!, & ceux qui ont pour l 1 utifité du mén1e diocc .. :'t, éJ pourl 1 a· f adminijlration du féminaire ou du college, vantage des habitans du lieu. Il faut des rai– auquel la cure efl unie de <:ette ma.niere, en fans beaucoup plu.sforte.s pourfi.1.ireautoriftr font les curés primitifs, c' ejl la forme qu'on une union dans laquelle on ejl obligé de pajfer afuivie dans l'u.•ion de la cure de Roque- pardejfus toutes etsconjidérarions. Le bien de feuille au fiminaire d' Alet , par lettres pa-. /'ég!ife demande fi>u.ve1zt qüe lt.s fupérieurs ne ttntes du mois d'oflohre 1680. Il y a plu- [oient pas trop faciles d,insets occafionJ. Ce fleurs exemples de femblables unions de ferait auffi une autre extrémité Ji dans etr– ture.s à des féminairts J les par/emens dts taints circonftancts ils Je fuifoient unfiru· provinces ne font point de difficulté de ltsvl- pu.le de deflintr un hlné.fice à l'entretien d'un rifler. Celui de Pari.s les approu\•e 1·artmtnt, ft!minaire établi dans un autre diocefe , ils il reconnoit pour légitime J l'union d'une <:ure doivent être perfuadés que ce n'tjl pas .s'op– à unféminaire écahiie dans le lieu de la eu- pofar aux inre11cion.s des for.dateurs d'em– re, cette union peur être utile même au:it ha- ployer les deniers de leur fondation à des ufa– hitans de la paroijfe , on doit préfumer que K" beaucoup plus utiles à!' égiife & à l' Ùat, le ferviet divin y fera céléhré avec plus de fa- que ne font ceu:it au:itquels ils les ont deflinls. /emnité, & que lesfacrtmens y feront admi- Si c'tjl l'e/prit de Dieu qui les a portés àdon– nÏflrés avec plus d'édification. Il n'y a pas ner leurs terres & leurs autres revenus, ils le même bien à efpérer lorfque le féminaire n'ont eu d'autre dejfein que dt procurer lep/us 1.ft dan.s un lieu éloigné, fi on y transfert le grand bien, li nous· devons croire que Ji l'o~ tÏtre principal de la cureavtc une parlie des cajionpour laquelle onf<Jit ce changement , fruit.s , li qu:on lai./fe feulement un vicaire "''oit lté dt leur temps, ils y auroitnt em– perpltuel J ce changement fait ordinairement ployé leur.s fonds , étant inflruits de fan un préjudice conjidérahle aux hahitans, les utilité. pauvres en font moins foulagés. Avant t'u- llfemhlequ'onpourroitplut&t unir une cure nion, le.s fruits du bénéfice pou.voient f'1ire à ~n college qui cfl dans 1tn diocefa voifin, l ltabliffement d'un curé plus capable de don- qu'à un flminairt fondé pour une autre lgli– oçr lifts paroiffiens les/ecoursqu'ilspeuvent fe. Unjéminairt <fi ordinairement pour l'u~ http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-10] Corpus | Histoire de Provence

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=