Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 10

1 Si i Des unions des bénéfices eccléfiafliques. 1Si 1 le rrtntt-dtu:riemt canon du quatritmt con- Jacobins dt la mlme 1JÏl!t , 'fUoiqut la pro· âltdt Larran, tenu en M.Cc.xv. et con- fijfion de eu religieu>: lu rt11dc incapables cilt ordonne, que les ecclijînftiquts qui font dt poffed<r ·des cures. pouT1)us de cures, l.S t!tjfervent en perfim' Après /;BS·obfeT1Jations il n'tjl pas diffi– nt1, fi ce n~tft qut ces curts fufftJit-unie-s à cile .de réfoudre la·'tjutflion, fi l'-u.nion d'une iles dignirés, ou'prlbtndes, auquelcas·, ceux aur~ à -un collcgt ·ptùt-&r .. Ugitimt, il faut qui pojféduont cts dignités ou ptébtndrs , en JU[J<'r par l"utililé qu.t /'ig!ifa & /'état firont ckargts pour deffer-vir les cures, d'y pc1;;vent en rttirer, f:I par ie.s circonflanctJ /dire ltahlir un han 1Jicairt perpétuel. dt cet étahliffemenr. Qui parochialem habet ecclefiam, non Il faroir d'urzt c11nflquence dangtrtuft dt per vicarium. fcd per fe ipfum illi de- rUuirt c~rle queftion èn rlieft générait, il ûrviat , in or.dine quem ipfius ccclefiz Y"' des circ<mftanc<s qui peu1Jcnr rtndrt cts cura requirit, ni fi forrè pr:rben·dz ·vel ilnÎon• léghimts, & d'autres où. ellesfiroient dignitati parochialis ecclefia fic annexa; tihujives; ce difcernem.tnt d!pend de la pru– in quo ClÎU coucedimus, ut is qui calem de11ce des fupe"riturs, on ptut direfiulement habec przbendam vel dignitatem , ctlm en général, qut route union de cure à un oporteaceum in majori ecclefil defer- coltege n'eflpoinrahujivrfi ce collegerjluti– vtre, idoneum & perpetuum fludeat ha- le, s' iln'y a point d'autres fonds pour/'en– bere vicarium cano·nicè ·inflitunim, qui, t~ttnir, dont f:.union p11iffe faire moins dt Ut przcfiétum efl , congruentcm habeat prljudia., fi fi le bitn qu'on peut attendre de iplius ecclefiz ·proventibus portio- de /'(r(lp/oi des rt1Jt.ou• dt l.i cure à d'au– nem, alio']uin il'lâ fe fciat hujus dccrct.i t1'ts <1f1ges pour la paroiffe, n'efl p.is fi auétoritate privatum , liberè a};o colife: confidérd6/t, il fimb/., que dans ces circonf– renda, qui \'elit & poffic quod przdic· tancts l'union d'une cure à un college ne doit rum etl adimplere; illud autem penicùs pas être cond.imnlt. incerdicimus, ne quis in fraudem de pro- On pt•t dire la même choft de l'11nion ventibus ecclefi:r quz curarri proprii ra: des cures à des féminaires , il y a drs cir– éerdotis debet habere, penfionem alii confta.1cesoù-elles firoienr concruires aubitn guafi pro beneficio conferre pr:rfumat. dt flgtifa, quoique ·pour !' ordir.aire e'les Ce décret a Iré mil dans la colltllion dù faienr plus f.ivorilbles que les autres. L'ef– Papt Grégoire IX. lib. l· tic. 5. Deprzb. prie iit l'lg!ift dans /'itablijfement des fé– & dignit. c. JC· §. qui vero. minairts tjl d'y former dts ecc!tfaj/iques, Par arr?t du 20. mai 1688. le par/emtnt & dt les meurt"' ét.it d'injlruire les ptu– de Paris confi•mai'"r:iond,la cure de Soul- pies, & de travailler à la conduite des terne à L'"rchidiaconé de Blaye dans /'ég!ifa r11mes·, cltdcun fe!on les talen1 qut Dieu lui de Bordeaux. Le tf. avril 163?. le mime a confoé.. Oti croie fur C<! fofldtmtnt que et parlemtnt confit'rrid 1·union de /a cure dt S. qui refle -de~· reventr.s t!urie cure :1 ..iprès qu'on. Cyr d'ljJôudun, au chapitre del' iglifè col!I- "" a prï. ce 'qui eft néctffei'< pour l'rncre– fiale de l.i mêmt ville; & p<1r arrêt du 17. tÎtn du c11ré, & des prêtres 'q•i travailltnt mars 1 G8~. il confirma l'union de la cure de IJ'Vtc lui, tft tmployé très·utiltmtnt à en· Ligny t1z Barrois , o.u. ,-h.1pitre de /';g/ifi ·tretenir ces faintts é,·oles. col!égia!e du même lieu. Ce qui rend ce'J unions plus ftJvorablts à Tom. 4. du Il y a un grand nombre de ftmhf,,bl~ /' lgard 'dei féminairts, établit .iujfi qu'on Jour.na! 'les unions; /or/que des particulit_rs ont tntr't-· peut les faire util~ment en faveur des col– A1. udicnches 'pris dt les faire déclarer a511fives , . ks ·tri._ liges,- svec ·cttte différence , que. ceux qui IV. 6. < •p. 1 ' ,/1 • l l ' fi . . Il • d l fi f· p. 46 z.. ounaux ou ces contt;.. a.ttons 011t ete porteer, tint tn;,ruris- ans_ e.1 co!leges , ne ont pas ont toujour.s confirmé celles qui font utiles, tous deftinés ;4 l~état tcclfjiaftique, rn.iis le & qui ont été faites avec les folemnitJs or- fru.it dn collf-ges qui fa répand for le corps dinaires. Ce fa1;.t !ts reglts qu'on fuit far des magr""flrats, com1ne dans le C!ergi, ne cette matiere , li dans certainel occajio_ns les rend pas mctins utiles à {' ég!_1je, on peut Tom. I· <lu (utilité de t ég.';"ft a f.iit conftrvfr l'union mlme dirt que les fupérieurs des col/cge.< Jour?al d·es Us curts à de., irzonajlerts qûon auroét dé- font-la principale partit du. devoir des paf– Audicnc" l , 1 ,r. d d' · ,/1 ' l" d d · fi I' ' < liv. 1 • cli~p: ~ aree aou 1 1~e uns c1.utres c:rcon 1 .. ~nces. tturs a egar t ctux qui y ont ttves, u' 1 s. P· •G•· Sur ce princzpe, {e parlement de Parts or- quifont drjlinés à d".iucres profej/ions, puif G-c. donna le 21. août 1667. que l.i curt de S. qu'ilslesinftruiftnt desd:voirsdelanFr,ion Ma>:imin demeurera unie au monaflue lits de ]Esus-CHRIST. & qu'ils rr~i·ai/itnt-à http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-10] Corpus | Histoire de Provence

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