Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 10

1 s r' Des unions des bénéfices ecc/éfiaflique.r; r S z.o 4 uxquelles lts 6iens eccléfiaftiques doivent pitre du troijieme titre. expliquant t origine être employés, il n'y en a point dep/u,r né- des curés primitifs, pag. 77 J. que plujieurs cejfaires que l'établi/{ement & la con/hua- anciens, ccnciles ont approuvé que les évi– tion de /a religion. . 'luq transfira/{ent en la ville ipifcopalt les !I n'eft pa,r th la rnême nécej/ité.. q.ue la •uris de la campagne; qu'ils connoij[oient difJri6ution ile ce qui. refte des revenus. de ê<re diflingués par leur mérite , & qu'il; etJ la cure, après qu'011 en a diftrait ce qu'ilfaut compofa/fent le Clergé de leurs ég!ifes caché;· pourfenrretie11 du curé, & desfecours dont draies. Ces concilts ont ordonné que /es cu– it a befoin , fuit toujours confiée à la pru, rés llinji rransfirés pour l'utilité del'églifa • dence. du eu.ré ; dans cercai1ies occajions ils pourrotent confirver une partie des rtvenus peuvent être .def/ini.s ;, des ufages plus uti/es de ltu.rs cures , en l~s f•ûfant deffervir Pd,; à tlglife & à (état., que ceux. auxqutls on des. prêtres, auxque.s tls donnerozcnt une pe.ut préfarn•r que le curé les emploie• fubJiftance convenable. Le concile de Mérida. 011 peut même changer /'ufage de ces tenu vers le milieu du feptùme jiecle, ap- 6iens, fans faire une union de la cure, il prouve cee établi/{ement ; c'eft le fujet du n.'eft point néce/["ire de toucher au titre :11 rien dout.iemc canon. de ce concile J qui eft à re~ n'emp<clze qu'on ne lai/{e au curé la quJ/ité marquer. de curé, & toute la.jurifdi~1ion & l'auto- Si priorum, canonum fentenria hune rité qu'il avoit tiup11ravJnt, il fu/fit.dtfaire reétè renet ordinem , ut epifcopus ab une application à des ufage,r pieux & né- alio epifcopo. fi indigentiam habuerit • cejfaires d'une parti{ d<.r fonds dont on con- clericum ad ordinandum petat & acci– jioù la,d:ftri(,ueion àfa prudence. piar, cur qui in dic:_ecefi fua habet cos L'union des 6iens de '"te nature à des quos pro Dei officio & (uo juvamine féminaires tft très-commune en France , il dignos repererir, ad fuam principalem eê– y en a dans plujieurs de ceux qui fane fous ~leliJm non perducar & habear 1 pro hu– la conduire des congrég;iûons de S. La\are JUS rei caufa hoc elegir unanimitas nof– & de /'Oratoire. Au mois d'ot1obre 1680. tra, Ut omnes epifcopos provinciz nof– M.. l'évêque d'Afet obtint des ltttrts paten- trz fi voluerinr de parochianis presbyte– lts ppu,r l'union de la cure de Roqueftuille, ris a.tque diaconibus. carhedralem fibi in auflminaire defon diocefe, ellesfurtnt.vé - prin~ipalj ecclelia facere, maneat per rifiies au parlement de Tou/oufe le z8. no- omnia licenria; hi tamen qui fuerinr tra– vemorc de la même année. · duéli, humilitatem dignam epifcopo Cuo On a. uni la c.ure de S. Preuil. au.fémi- teneant,, & eo honore & reverentiâ ha– naire d_u diocefe de Xaintes, le,r lettres pa- beannu., & venercntur in carhedrali ec– tenus qui confirment cette UT>ion , font di.: clelia , liçut hi quos conllat fuitfe ordi– mois defaf>(ernbre 164+· on lu, a mis dans naros in. ea ; & quamv.is ab epifcopo fuo ltsmémoires du C/trgé., tomez.page 6f1. Jlipendii.causâ per bonam obedicnrialll Mo11fcigneur /'é..,êque Je Limoges, a 06- aliquid accipiant, ab ecclefiis ramen in tenu des lettres patentes pour. /'érei/ion d'un qui bus priùs confecrati funr. vel à rebus pecitfùninaire en.la ville de.Guer.t ,fous la earjlm exrranei non maneanr, fed pon– conduùc des Barnabites, Par ces lettres, le rificali eleétione presbyteri ipfius ordina• Roi conjènt à toute; les unions de bénéfices tiorn:, pre~byter, alius inllituatur, qui fimplts f.• cures quj paurroient y cire.faites fan&:um offidum peragac, & difcretione ftlo11 les formes d1 droit., Elles font du mois JlrÎor-is pr~sb}lterj., vic1um & vefiiturn de m.irs r.699. r,1,ciqnab,ilite.r illill\inifireturur.r1on egeat;; Quoique l'union des cures à des dignitls ., auJ li q11zlierit, qui ordinarur,:fiipendium f.·;, des prébendes ,dtS égtife; cJthédrales ou à Cuo pres!:>ytero accipiat, quamùm dig– collégiales, ne paroi/{e pas êcrefif<1.vorable. niras officii eum habere experat: clericis il y a plujieurs églifas dans lefqiulles.on a vero vel qu,os a.d ferviendum ei dederit. cru devoir /'approuver , afiTJ. d'y ,erurettnir per difcrFtionis n1odup1. quz, necetfaria. un nombre de c"411oines convena6le à la di- lÏJ,nr· ,, rninillreJ .: fi quis fencen.ria: huju~ gnùé de ce; éc!ifis, & ·que le fervice diviny ordinei:n iinplere, dilh1lerit, prou! rariq {où fait avec plus d'écùfication. perrnj~eri~:. excommu_nicandum Ce elfe: On a fait obferver dans le troijieme nov.er1r, tome de ce recueil, qui eft des cures & des On a vu dans le méme lieu , que cette 'c/J.rts, dans.les nous fur le cinquieme .dllle difiipli11e paroù av~ir été approuvée d11.n1 http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-10] Corpus | Histoire de Provence

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