Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 10

·fs 17 Des unions des b/!1/fices ecclijiajliques: 1 8 18 il' Avignon. au:t inflancts du duc de Berry, fée , & l'ordonnance dans les articles iliclarù .ihujive par arrêt de ce parlement. XII. & XIII. permet aux évêques• quand Elle a11oir été faire par /'ivlque d'Autun, les cathédrales ou collégiales n'onr pas juge commis, fans y appeller l'abheffe de un revenu conlidérable pour foutenir la Su. Mmoul, patron•, & par un commif- dignité épi(copale, de procéder à l'aug– faire qui ltoit lzors le reJTort du parlement mentation , foie par union de bénéfices Je Paris, dans lequt! font Ji tués les hénéfi- limples, ou par réduétion des prében· ces qu'on vouloit unir-. Dans le dernier fie- des à moindre nombre , elle (e donne Je l'union de la cure dt S. Saturnin de bien garde de dire par union des cures, Chartres au chapitre de féglife cathédrale, C.chant qu'elles font d'une inllitution fait< par bulle deSi:x:u IV. du+· novtm- trop noble, & d'une dignité trop éle· '"' 1 +7 f· a pareilltmtnt éti déclarle ahufi- vée pour être mêlées & .confondues "" p.ir .irrêt du par!tment de P.iris du z+. avec une fonétion médiocre, relie qu'elt mars r664. r arrit tfl rapporté d.ms le troi- celle des prébendes : elles (ont comme jeme tom• ae et recueil, p. f zo. & fuivanus. ces métaux précieux qui ne foulfrent point Il a été re'rdu fur les conclufions de M. l'alliage d'aucun qui (oit d'un plus bas le préjidiat Talon , portant l.i parole dans aloi : c'eft pourquoi dans les mémoires cette caufe tn qualirl d'avocat général, dont donnés lors de ces états, nous lifons le plaidoyer efl inflrE dans l'arrêt, on y qu'on avoir propofé de révoquer abfolu– 'VOit que ce magijlrat reprlfenta par rapport ment routes les unions des cures, étant 11ufujet, que les cures font des bénéfi- plus utile d'obliger les évêques de four– ces d'une tonétion trop éminente, & nir des portions congrues, que de (ouf– trop nécdfaire pour les unir à d'autres frir ces remedes extraordinaires. bénéfices qui (one d'une dignité inférieu· Pour entrer dans les difficultés que cette Je, & moins utile dans la hiérarchie. matiere peut foujfrir , on convient qu'en Nous ne voyons dans le droit canon, général l'union dtJ curtspourprocurerti'au– Jit-il, aucunes unions de cures à des pré- trts établij{emens, n' eft point favorable, & bendes, ni a des canonicats. Nous trou- qu'il efl néceffaire qu'ily ait de grandes rai– vons bien que deux églifes paroiffiales fans pour les autorifer, il 6'agir Ji ces rai– qui (ont d'un revenu médiocre peuvent fans peuventfe préfenur. Etre unies, mais non pas une églife pa· La réfolution de cette queflion dépend tfes roi Ria le à un chapitre , ni à un autre bé· ohfervations faivantcs. ·néfice, ce feroir élever les membres Il faut dijlinguer dans lts revenus d'un• ·avec le chef, & mettre la fille au même cure.•"· Ce qui efl néaJT.iire pour entrete– rang que la mere; en elfec quand l'or- nir le curé. i". Les autres fonds, s'il y tn ·donnance d'Orléans, article x1v. parle a. Après qu'on afatisfait à cette charge, des cures qui n'ont pas un revenu fuffi- on peut conjidérer ce qui refte des revenus fant pour entretenir un palleur qui veille de /a curt, comme des fonds qu'on a eonfiis :à la conduire des ames , elle ne die pas au curé pour les employer à de pieux ufa– qu'elles feront unies à d'autres bénéfices, ges, & particubérement àjoul.iger les pau– mais plutbt que d'autres bénéfices y (e- 11res du lieu. ront joint5 par l'évêque , ou qtt'il aura On cumjrtnd dans /'entreritn du curé foin d,y pourvoir par la dillribution des ctfui des autres prêtres , dans les lieux 0 ~ dixmes, ou d'autre revenu eccléliallique. un ne fa/fit pas pour /'adminiftration a'es Auffi dans. le même remps que cette or- facrcmens, éJ tinftr!illion des peuples, cett• donnance fut faire, les evêques du con- dépenfa doit être eftimér plus ou moins con– cile de Trente, trouverent l'union des jidérilhle fa/on l'état des litux. cures li peu canonique, que dans la fef- Les pafleurs étant nécrffaires pour !inf jon 24. chapitre 13. De reform. ils défen· truEfion des peuples éJ l'adminiflration des denr d'unir aux églifes canoniales des facremens, il eft important à!' égfijè, & à un bénéfices cures : pltraqut cathtdr.a/tJ te- Irat chrt1ien , qu'ort ne détourne point à defi• tam <enuis rrdditûs funt éJ anguft• , d'autres uf.1gcs les fonds qui font dejlinés à ut epifcopali dignitati nu//omodo rtfpon~ Ier entretenir, tous les autres emplois des deant, pourù debeneficiis aliquibus, modo biens ecdéjiafliques doivent cej{er lorftu'il 'urata non finr , provideri , difpofition n'y a que des rtvtnus faffifans pour ce!ui– fainte que les états de Blois ont embraf- û, parce que de toutes les ~u11res de P,iétl http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-10] Corpus | Histoire de Provence

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