Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 10

-171, De.t droit.t de.t Evêques dans la collation 1 71 11 tiu provifions tlu fapérieur. Si les évlques, jufles tles collateurs, & tlemantle, qu'il plai! liit cet auteur ,Je rendent difficiles, ils feront Ce au Roi ordonner qu'en cas de refus l'on privés de leurs collations, parce que far le aura recours aux fupérieurs immédiats. refus !es ptrm~ta~.r fa pourvoiront à d'autr~s Sur ce même fondement, on a ltabli que le 1ollatturs , t! rerorzd, lllud non eft nili confenument des patrons eccléftaftiques n'eft allegJre inconveniens, crterùm ordina- point nùeffeire pour la validité des permu– rio longè meliùs ell abllinere à mJlo , cations. Dumoulin l'explique amplement far quàm auéèorem elfe mali, etiamli alii la reg!e, De infirm. relign. n. +'· +z. & abufuri fi nt. 43· il le dit auffi dans fis notes fommaires On prétend que Dumoulin fexpliqueenco- far les décrétaies, tir. De rerum permu– re plus clairement, n. +~.où il femhfe dire, tJ:ione, cap. f. &far !es Clémentines fous qu'en FrJnce les permutJtions des bénéfi- le méme titre, tom.+· pag. z73. cot.' 2. Ces font J(frnift'S p.1r les é\'êqtltS & les Si les coffationsforrljignatiunpourcaufa autre< collateurs lans conno:!fJnce de de permutatio.1 n étoiem pas conjidérles caufe, que c'etl IJ dif'pofition d'un arrêt comme forcùs, on n'auroit pas iaijfé a•>: du plrleT-enr , rendu contre le chapitre évê,1~u la liherté de pri,·cr les patrons ec– de Charrr~s le 7. r~prenibr.: '4'."9·&que c!éfi.iftiquesde leurs droits. deux confi,dérJtions ""ont ':r.C les ·notifs. . M. Cor.ris, in lacerd.,paraphra. part. 4. 1°. Pour ev1rer les préventrons, & f'Ollr !lt. 6. de )Ure patronJtus, n. 29. écrit que ne ~rêver ~'dS les ft1!ers du Roi .. en les cette obfarvatio;z cft la doBrint co1nmunt de oblige•nt d'e:ivoyer leur ar~ent hors du nos auteurs , Quod diximus epifcopun1 rôyauine , & de fe pourvoir en cour de non poffe line parroni conlenfu ronferre Rome, où les per~1ura!ions ionr .1dmifes beneficium , doélores intellexerunr in fJn~connoi!fJ:ice de caule. 2°. Afin d'em- coll.l!ione volunraria, non etiJm in ne– pêc·her les •noh·erfations de certJins col- cc!faria, ut quz fit ex caufa permuta rio· lateurs d1ns les permutations, qui avoient nis, cui dicunt epil,opum po!fe auélo- f lus de foi11 d'amaffer de l'argent, que de rari, parrono ctiam non vocaro. uriliré de l'Eglile. ( Quare ut minorem Haulre Serre, far les décrétalts a"Inno– habe1nt occJlionem de h;s negoriondi , cent III. lib. "rit. 19. De rerum permu– lamm el! illud orrellum à fenatu nolho.) tarione, cap. Cùm olim, rend cette rai– C'e{l ce '}Ui af..zit direJ.1n3têre PertJrd Caf fo1z dei 1 ufage, que la condition du ratro11. tel, dans fis notes far les dé.fir.itio,is du droit eccllfiaflique ne doit pas être meiL~·eure que ca1zon, fous le titre des permutations , pag. celle du collùttu.r, Qui t:i1nen tenet11r ad– J77· que Dumoulin déciJ 1nt cette quel- mirtere refignationem ex caufa permuta– tiun fuivant les ~1œurs de fon temps , tionis , quia collario ex caufa permuta– éroir li peu d'avis que pour la validité rionis ell nece!fJria. d'une permutation il falloit qu'elle fût Bengi, De bcneficiis, tit. quibus mo– néce!fJire à l'Eglile, qu'il dit même, que dis vacent, vel amitt,rntur beneficia, §. les collareurs 01dinJires n'y doivent ap- 12. n. 1f··16. &c. obfcrve que les permuta– porter at1ct1nr. co11n1>iff.1nce de caufe, Ji tions ltoient autrefois 11oiontaires & pour ce n'ell touchant la capacité des permu- l'utilité de /'Eg!ije, &qu'e!!esfa1:rtlevenues tans. Cet auceu.r avoir beaucoup travaillé nlce/ftJires & rou.r t'util:"tt: de bénéficiers. far les fa.'1timens de Du.moulin , il a _mln:e . Ro7het:e ~ dJns far dli:ijio 0 ris, rit. permu.ta .. fait u.ne paraplrrafa dt fan co1nrnt!lla1re fur t1on ae benéfices _,fol. 89. -\1 • cifµre aujfl qui les regles tle clta11cellerie , où il explique telles collations ne font Je gracc & /i6éra 1 itl • dans ceflns ce que l'on vient d'en ra,nporttr. mr.J.is de nécej/itl, c.ir il faut que fordinflire M"ltre A1toine Vaillant, qui a été co1nn1is confire au réfgnataire, Fa ex ca11fa, àfo11 par M. le cha1ce!ier pour lire cette para- refus l'on va au jLplrieur, fol. 90. v 0 . Il plr.rafe , en a fait un grand é!oge. écrit que le confentement du ptJtron ecc!ijia[. La ch.ambre ecc!éjiozftique des itats, tenus tique n·cft pas néccffcJire, non plus qu'ès ré– en 1 f77· femhle avoir regardé les permuta- f.gnations, ln ~Jvorem, eo non confcn• ti~ns comme collations néce/faires, tle même tJ~nte permurar10 approbJtur abep!fcopo qae les co!!ations far la préfantation des pa- & val~t, i~lem ergo ab epifcoi:o coll.no · irons & far la réiuijition des patlués. Cette re c:irdmar.10 ren~1enre, recurntl~r ad fu. 41 .Jf<.,,~lit, tians fon cahier, t1t. r. tle lare- penorem 1.mmed1ar~m metropolnanu~, ügion,fol. 10.faitfesplaintes des refVJ in-. li y a lzeu de ""' que "ll' iiof1rml http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-10] Corpus | Histoire de Provence

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