Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 10

1 s61 des hlnlfices eccllfiafliques de leurs Diocefls. I 561 ble de cette fainte & importante charge, non poenittat. Et prenez garde qu'ils comme il nous a paru par les réponfes foient fi gens de bien, qu'après avoir qu'il a faites à mondit lieur .de Dazas, faitles ch ofes auxquelles vous les appli– lotfqu'il a été examiné par lut, defquel- quet, ad te rta'eantfatigati quidtm, fed les nous avons eu copie en bonne for- non falfarcinati, & que le defir d'un gain me; nous n'avons pas cru, Monfieur, foTdide ne les oblige point à faire des que vous ayez vous-même fait cette chofes qui déshonorent leur cara{tere plaie à J'égl1fe, & quoique le titre [oit & le vôtre, fur lequel la honte en re– figné de vous, nous nous Commes per- vient par contre· coup; nous avons cru fuadés que vous avez donné cette affaire que pour ne trahir point notre confcien– ! examiner à vos officiers, & que fur ce & la vôtre, & pour vous témoigner leur foi, vous avez accordé à ce préten- le zele que nous avon' pour vos intérêts du curé, ce qu'il a detiré Je vous ; car & pour ceux de l'églife, nous devions outre que la charité avec hquelle vous vous donnercetavis,quenousvouscon– êres obligé de faire votre charge,ne peut jurons de recevoir avec autant de chari– être plus griévement blelfée, qu'en dé- té, que nous avons h volonté de vous truifanr ce qu'édifie un de vos confrercs témoigner que nous Commes véritable– auffi religieux & auffi éclairé que l'eft ment. mondit lieur de Bazas, & hafardanr le falut des ames que vous commettez à la conduire d'un pafteur ignorant. Vous êtes trop inJlruit, !Ylonfieur, dans les maxi– mes Je la véritable police ecclétiallique, . . pour ne connaitre pas que nows ne pou- Vos très-humbles 8c crès a.f– fcll:ionnés fervircurs &: co11- De Paris te 16, } frcrcs,. les archevêques, évê– diicembre 1650. qucs & autres cccléfiafii~ucs dépucts en l'atfen1bléc g~né- ralc du clergé. vons rien entreprendre légitimement les uns fur les autres ; & que puifque l'églife L. DESTAMPES, arch. duc de Rheims, prifidem. nous a prefcrit des bornes pour !" exerci– ce de nos fonltions & de notre jurifdic– tion, nous ne devons point aller au-de- là. Prefque tout l'Orient fut autrefois en divifion par l'ambition d'un évêque qui ne pouvait fe contenter de l'étendue de fon diocefe, & le mal qu'il lit dans les églifes du patriarchat d'Alexandrie, don– na occafion au premier concile de Nicée de faire ce beau réglement, couch~ dans le fixieme de [es canons, pour contenir chacun dans fes limites , vous ne vou– driez pas, Monfieur, y contrevenir, ni caufer un pareil défordre dans les égli– fes de France ; nous vous exhortons donc avec toute l'étendue de l'amour dè JESUS-CHRIST, qui doit être le lien de nos cœurs, de prendre garde plus lérieu– fement à l'avenir à ce que vous aurez à faire en de femblables occafions, & de fuivre plus exaétement ce précepte de l'Apôrre, Nemini cità manum impofutrù; & fi vos officiers !ont coupables de cette altion, comme nous le croyons, d1ns le choix que vous ferez de ceux dont vous vous fervirez délormais, fouve– nez-vous, s'il vous plaît, du confeil que faint Bernard <lonne à Eugene fur le fujet des liens: Cur& tihi maximèfit in– troducere tales quos poflmodùm introdux_iffe Par noffeigneurs de l'affemblée M. Tl1BEUF, fecréraire. Dts plaintes furtnt faites à l'aj{emblée générale du C/ergi, convoquée en 1655. dt ce que les rlg!.:rr:ens des affi·mhlées précé– dentes n·arrétoient point quelques prllats d'entrtprt11dre de donntr des vifafar le rt• fus des ordinaires quoiqu'ils n'tnjOitnt pas !ts fapérieurs, et fait efl txpliqué en ces ttrmts dans le procès-vubal de cette aj{em– blét, dans la féance dufamedi i8. décem– bre 16J5. du matin, pagt SJ. La compagnies'étant enrretenue quel– que temps des plaintes qui lui ont été fait<s, de cc que quelques-uns de mef– feigneurs les prélats donnent leur vifa. fur le refus des ordinaires, & de ce que les réglemens faits dans les précédcnres alfemblées n'arrêtaient pas ces fanes d'entreprifes. Monfeigncur l'évêque de Montauban a dit, que le parlement de T ouloufe avoir donné un arrêt , les chambres alfemblées, dont il prérendoit faire un réglement, lequel porte, que le refus vaudra titre, & que fi cet Jnêt avait lieu, tomes fortes de perfonr.es pourraient être introduites dans lrs bé~ http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-10] Corpus | Histoire de Provence

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