Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 10

• ''S. D!s Droits du Pap~ dans la collation 6 r! bullarum conlirrnationis, habitâ iantùm ges, que le Roi l!cnri IV. avoit nommi a expedirion;s nori!iâ , epiCcopum admi- tarcf.evtchl dr Sens; t' cf/ la trois ctnts nillrâlTe & conrc.cratum fu1ffe, quod douî_iemc des lcttru dt et Cardinal, dar.1 fupremm~ Indiarum concilium r~tum /'i~ilion rie P"ris de 16p8. ce qui rfl d ce habuit in cJCu epiCcopi de Paragua1. fuJtl, tfl ttl ces termes dans le flcond tome Ce fa fr prou1>e cc q~i fa pra:iquc a~x ivl- dt ftl« éairio.n , pagt f J7• thés des /,1de.r fournis aux Rois d'Efpagr.t, . Quand (".' parlé au Pape en :non au– dans un"'" jim!J!ab!e à aùû qui •ft pro- ~.1enc~ pnv.ee , de la. p~op~ifiuon , ~ll~ pofé pour les é1,ùhés de Frar.ce. 2.. Ces a~- J av'?IS a fair~ en Fllbl'r ~c 1 ~r.rhevcche teurs font perfaadés que le dé:rtt du conafe ~e Sens.' r~1va~t la ;JT<:c,or.ilat1on q11e de Latra.1favorife cette pr.trque. ;. Il ny J en a.v~>1S fait~~ 1! y a l~u1t )OUTS, f'.•r fa a pas li<u de douter que ù1 co~r de ll~me pen~11li?n , J a1 tro~ve ~ue depuis o.n n'enfoil informée, &nes'yorpofar.tpowt, avo1t fa1t de mauvais offices envers Sa ç/le eft préfumée l'approuver, , Sainteté, b~uellc m'a dit;qn'il }' :;vo!t à La Fra11ce eut Je grande• Jijficu!res at·ec Rome des d1Cpenle• que 1 arche,·eque de la cour tfe Romcfùr fa fin du reg11e de lier.ri Bourges avoit donn~es , lcCquclles ne III. q:ii continuer.:r.t dans les premieres an- pouvoient être concédées que par fe faint nées de celui de Hrnri 1V. Pendant ces Siege. Je lui ai rc:pliqué que ce pouvoit temps de troubles les officitrs de cette '°'" être une calomnie pour empêcher ce f"ifant refus d'expédier des bulles à ceux bon œuvre, & d~tourner la bonne va– que 1zos Rvis ai. 1 oie11t no1nmés aux é-vichés, lonté de Sa Sainteté, 1nais :lU pis aller, o.• fut d'avis en Fra>1ce qu'il con~·enoit, je ne lui voulois point célerquc du temps pour arrérer les déjôrdrts qui augmenwient qu'on ne pouvoit venir à Rome pour ob– dans les diocefer pendant les lu11gucs va- tenir du Caint Siegc les diCµenfes & ex– cances des évêché.< , que les év!ques nom- péditions nécelfaires rur affaires qui ne mis fuffent chargés Je leur gouvernement , fe pouvoient différer, les parlemens q~i de même que l'étaient les élus par les cira- fuivoient le parti du Roi , ordonnoient pirres Jans le temps que /es é/ec'?ions avoient at!X evêques d'y pourvoir: que J en avois lieu; il y en eut qui rorttrcm leur autorité vu quelque choCe de quelques autres plus loin , & qui crurent qu'il huit du bien évêques, mais àc ccnni· ci rien, & quand des diocifes qu'ils accordaffenc les difpen- il s'en trouveroit quelqu'une , cela lui fes, & fij{ent lesfonc1ion• du gouvcrr.ement feroit commnn avec tous les évêques ecclfjiaftiquc, comme rendant le fchifme, qui avoicnt fuivi Je Roi , lefquels je pour !tfque!!es c'étoit tufagt Jans un temps pouvois dire, avec le congé de Sa Sain– de paix f.· d'union Je jè pour,,oir à Rome. tcté, avoir plus Ce~vi à la religion ca– Le Pape ayant été informé de ce gouverne- tholique, & â l'autorité du faine Siege, rnent , fit {es plaintes Je ce que cu évêques que ceux qui étoient contre S. lvt. & nommés entrcprenoient d'accorder iies Jif qui faifoient tout ce qu'ils pouvoient, Fenfes que !'ufage dujiecle rifervoit au.fâint premiérement, à ce que S. M. ne re Siegc ; mais on ne ,,oit point que le Pape convenîr, & fecondemenr, afin qu'il ait condamné qu'ils fi.ff <nc les fon.'lions dans ne fût reçu ni reconnu pour catholique, le gouverr.emcnt ecc!éfiaflique, qui itoient & par conCéquent que le faintSiege n'eût }'ermifes aux élus du chtipitre avam que jamais eu l'obédience qui lui apparte– /eur tleflion eût été confirmée du Pape, con- noit : que je· priois donc Sa Sainteté de formément au décret du quatrieme concile n'avoir égard meshui à tels rapports, de Latran, qu'on a rapporté. La raifon en & de ne s'arrêter en fi beau chemin , rfl éviiente, les Papes ayant fait inférer ce ni rouffrir qu'un tel affronr fût fait :i ce décret dans la col!eflion des dlcrétales, qu'il• prélat, ni à moi, ains au Roi , qui en– fouhaitoient être la loi Je toute r Eglife, il lin avoir obtenu que cette affaire fût ne leur convenoit point de condamner uni préconiCée, comme il avoit été, que li ;pratique qui y •JI autorifée. Sa Sainteté me permettoit , lorCque je Le cardinal d'OJ!at rapporte cet Irat de ferois la propofition , de lire à haute la .cour de Rome , écrivant à monjieur de voix en plein confilloire le fornmaire Y1/leroy. le 2p. avril 1602.fur les a'iffi- Que je lui avois fait voir des deux in– ·cu/tés ru' on fi1ifoit à Rome de donner des formations des qualittS de ce prélar' ~ul!es a M. de B~u/ir.e, ar.hcvitJU< Je Bour- & que j'avais porté exprdTliment fur http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-10] Corpus | Histoire de Provence

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