Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 10

379 Des Gradués & de leurs Droits & Privilege1. 38o ne font point affeliis auJt: graduls, par~• ne peut, vaquer. Mais fi l'u~ion. n'a été que !e.ft u11e rtg!e rtfU<, que dans le~ di{- faite qu aprcs Id ~ort du tltu}aire, .'" pojitions odieujes • le terme maf:ultn nt au1eu.r Jo~11e11,t_, q~ elle ne peut ~tre main· ,omprend poinc ies fammes. In od1ofis maf- tenue au pre1ud1ce d,s gradues, parce cuhnum non concipit fœmininum. Ceft qu'ayJnt vaqué par la mort de ce titu• "''' des raiforzs que Di.i.moulin upporte pour Jaire, il leur app.lrtic:nt. prouver, que J'ü.ivant le co11,·orJa1. ie Roi Fivrtt a Jüi-..·1 ce jen1iment dans le qua– ne doit point prljenttr aux mon"jleres a'e tritme ch'1pi1re du. jecond. tivrc de JOn traité r.L/i trie1.1fis. de ,~ AbuJ • num. 3 2. page 1 +o. dei'(dit ion · ;; on " égard à la fin pour laquelle on" de Lyon .,, 1677. il âie à .:e Jujte un arrêt inftitué ü privilege des gradués, !ts béni- du purtemcnt de Paris, qu'il dit y être fur– fice~· 7u'on apptLLe majè1Jfins J qui font à lei nzt! 1 & q1,4'i! affure ét1·e rafforté par Pe– nominacio1t des abbe~s fi Jutrei fupirieu- !tus 1 da1zs le c!tJpitre 66. dufa1:ond ii'IJrc res 1 feront compris d1Jns la Pragmatique&• dt jls ailions forenjês. Jans le co1zcord"t J co1n1ne tou.s les i1utrts L• arrêt qui efl le fujtt dt Cttte aàion dt q.ui 11efant pointtn patrunage iai'·· PeLeus, n·a poitZt lti rc1ztiu au.pariemtnt Re>ujf<, fur Le ticrt, De collationibus, de Paris, "!ais au con}Cii. lis' agif!où aans tlu ,;oncordat J fur le~- Si quis verO, au cette c,,iuft ,i:e t•11.nion dt deux prébendes de (..Omme,1cemer1t # page 61z. propojl cette l'égtijè de X"intes, fuite t.'IZ 1598. pur M. queflivn, f.J répond e11 faveur des gradués. /'(ve"que de Xaintes J dans Les j":.Jrmes rtqui· li eft fondé fùr ceue clauje , Si quis verù, Jes & avec le cvnJentement de Jùn chapitre; CUjLlfCLl~au~ ilatûs.lf préte1zd qu'ei/e corn· pour avoir lieu iaaitt u.nivn J lorjiJu't!..es pre.rzd /ts hornmts & les femmes. L'ufage y viendraient à v'1.quer, l'une u1lÎe à la tri– t}l co,,forme. jorerie de celle is!ife, & l'au1re à a'wx f<• L X X l. Si les gradués par leur réquilition peuvent f.iire cdfer l'union des bénéfices faite avanc leur réqui– licion. U N collateur ecc!éfioflique ayant con– féré u!l bénéfice à u.-1 Jujec quz n'•fl pas gradué J 'luoi1u.'i! uit vaqué dt.1ns un mois af{r:c1é tJliX gr1.1..J!J.1.:s, la co!la1ion de· 11ient nulle, les gr1:a'uis -venant a ia rtqué– rir dans les /ix 1nuis de la 'VtJCanct. 011. '1 prétendu. qu' i: f.iu.t porter le mime j ugemtnt 4t f u.nicn de t:e bér:éfi,;e qui Juroit été f"itt 12.vant que les graduis f' euj/enc requis, .s' il.s le requéraient dtins le temps qui ft1Jr eft dCCordé. L'auteur de la g!ofa fur la Pragmacique • far le§. Item quod omnia, ti<. De col– !;1.tionibus, far le mot , VacJVerjnt, pro– pofe celle queflion ; il répond , que li l'u– nion d'un bénéfice a été faite pendant que le titulaire vivoit, les gradués après fa mort ne peu\•ent poinr le requérir; parce que ce béné·fice Jy.1nr été uni avec toute~ les folemnités nécelf.1ircs, il ne Yaciue point par la mort de ce titul•ire , puifqu'il ell incorvoré au bénéfice au- 9uel on l'i uni; un bénéficequieil éteint mi-prébendes. Le <Îlul<lÎre de la préb<11d• u.nie à la lrijorerie ét.i11t a;,;aé "" muis de juillet, ef!e fut requije par pLUjieurs graduis ; la cu.ufe fut 1ortét ""' parLenztnz ar:: Bvra.·~ JJ.OX, & enfùi.te évo~z.:.ie "" con... jëit. Pc~'eu.s Of'r't:.s a11oir rapporté um;iement les. mcyens aes parties, pog. "7· & jui- 11antes ; il écrie, que la caufe fut jugée contre le grJdué , il ne rapporte point L'arrêt, if n'en donnt pas même La date. L X X l 1. U Ne queftion dans la mime tfptte fut auffi jugée au grand cunfût contre les gradués , le JO. janvier 1667. M. l'iv:~ue de Tulle ayant uni l'aumôr.<rie de fon igliJe cachiarale à la mei;Je du chafÎlre ae celte églife, les gradués la requirent '1près fa mort tiv. dernitr titu~ la.ire , nonubflant L'union ;fur ce intervint arrét du grund confeil, p.zr lequel il tjl ordonné, que ladite aumônerie demeure• ra unie à perpétuité à la menfe dudit chapi1 re. Ces préjugés font fondis far lts ordon• nonces 1ie. n~s Rois, par (articie a.l. d1 l'ordonnance de Bluis, les évêques peu• vent unir d'autres bénéfices, cures &: non cures , aux cures donc le tevrnu ne futli.c pas pour ent1eccl)ir le cu1é. http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-10] Corpus | Histoire de Provence

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