Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 10

J11. Des Cradués & de leurs Droits & Privileges. J78 feré tanqua,,; gradu.rto, & qu'ilen demeu- rir pendant les lix mois de la V.lcance • meure-li f.ins en gratifier un autre, jun comme a fait le lieur Langlois, le béné– lihero, on préfume toujours que le gra- lice lui efi affeété fans contredit ; & la dué rel qu'il efi, reçoit le bénéfice de feconde provilion clu lieur Langlois eR: toutes manieres QUe l'évêque le peut très-légitime & canonique. donner. ( Er ce qui ell ici à obferver) En dernier lieu, que c'ell une erreur c'eft que le lieur Langlois a réparé le dé- de dire, que le pouvoir de l'ordi1uire f.rut de li •nificttion & d'infinuation étoit confommé, & qu'il ne pouvoir plus qn'on lui r~1,roche 'parce que dans ~es varier. c.etre maxime efi vérirJ~l~ dans fix mois de h vJcance , & le 16. Janvier les collanons libres. Quand un evèque a 1677. il a f1it li•nifier l l'abbé de Mar- ufé librement de fon droit; qu'il a faic mnurier des lecr;cs de dc3ré, de temps une libéralité, donnant un bénéfice de <l'étude & de nomination, & a requis fJ dépendance, il ne peut plus varier ni le bénéfice & o~tenu une f~conde pro- clunger. Mais quand il donne des gra– vifion le 8. février 16ï"· une en veriu ces néce!faires fur des réquifitions faites de les d:grés, qu 0 1vec la cl.iu (e de gra· par des gradués, il peut ch1nger & va- tific 1tion, fJ a.'iàs cap~ci & ido.uo. rier autant de fois qu'il ell requis. D';ti!!~urs, que '3 fi3nific1tion des Enfin, que les deux pro\•ilions dt1 degrés atfc.:t~ les bé:1élices qui v1que- lieur Langlois jointes enlcmble, lont ca– ronc & ceux qui vaquent aétuellcment, noniquementémanéesd'un légitime pou– cela el~ décidé d1ns !J glole de Il Prag· voir, & de la volonté énixe du colla• m1rique l1ndion, tit. De eu/lat. §.Si <lu- reur ordinaire, qui n'a point de formule um,in vedo Jrf,,,., qu•rùur<J11 vigore no- à Cuivre dans les collations; il luffic que minationis poffit accept;iri beneficium quod le bénéfice loic de la dépendance, qu'il ,,Jcavit ar.re dat.i11z, 11e[ ar.te ej!J.s infi11ua- :iit \'Jqué, & que !e col:areur ait effec– tio1um, quod repcritur adhuc vJC<MS ttm- tivemenc rempli Ion pouvoir & Ion in– po.-. i.1jinuctio11is, ''idttur qu)d non. LJ tention dans un lujet capable, qui n'a iaifon de ciouter, q1tia no'11i.'latio dirigi- qu,un obitt1l:r~ cle Ron1e à v.1i11c:-e. ~ur ad 11arnturum : fJ h" diéiio ( 11.1catu- La lentence qui avoit mainre•1u le lieur rum ) ejl fmuri temporis : Ji: dtbet i.ueili- Langlois, a été confir:iiée ; & ainfi, il gi de poflea vacante. Mais voici la railon a été jugé, qu'un gradué qui fait ligni– de décider: Die co11rra, qda nominatio- lier fes degrés au patron, el! Clpable de nes na. 1 i confu.everunt continere, quOd pro- requérir tin bénéfic~ qci fc trot1ve va– videdtur de beneficiis 11a:aeuris, fed Jim- cant avant la lignilicotion d~s degrés. plicittr 7uôi de henefiâis dà. co!latioriem 1'.1aî.tre Garciat1-de-la-Touche, avocat• fpet1.rruibus dig::rntur providere. Sur quoi avoic écrie au procès pour l'intimé. le glo!f;ceur alle~ue pl11Ee<1rs textes de droit' pour montrer que les exeeébns & les m1ndJtaires pouvaient requérir iles b~néfices VJcans auparavant la con– ·ceffion de leur man<ht , qutd pr•henda vacans dicitur 11acatura qurJufJut con{tra .. .tur. Probus, dans la note lttr cette glole e!l de mê1ne lentiment, qu!Jd fit quia non .dt.finit 1J:lcatio, qu.id nunc 11ac11'1s etiam 'tJacahit in futur:im , dontc dt eo fuerit pro– vifam. Rebuffe, îur le concordat, titre De co!lat. §. Pr4(.11ique, 11erbo A,ue ~·aca· J.ionem • p11re I' crpece de deux gradués ' dont l'un a flic les diligence~ avont la va– cirnce d11 bénéfice, & l'autre ne les a f.ti, es fille dJns le-; fix ,,,or. de b vacance. H·iionrie la pn\férence au plus diligent, & ceia e!l j>1ffe. ~1ais nuand il ne le trou– ve qu'un fèul gradué,· qui obrerve tou– tcsles folcmwtés néœlfai.tcs pout reqllé· LX X. Si les ~radués peuvent r~quérir les bcnéficés qui font à la 11on1i– nation d.:s abbc!fes, & des au– tres fupc'.i:ieures des 1ncnafl:ercs, ayant en cette qualité la difpo– lition de plutieurs bénéfices qui doivent être polfédés par des eccléfiafl:iques. C Ei::ie qui ont écrit for k concoràar · difint ordi."lairtmtnt que le rrjvilc~ des gradués n' ejl pas favorable ; far a principe, il f:iudroit foutenir qut les bénJ– }cu gui jôtU .1 u IWm.Ï~a. .ûs iU!Mffa • http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-10] Corpus | Histoire de Provence