Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 10

·,61 Des Gradués & de leurs D;oits & P~ivil~ge.f. f61: avocats Ju parties , "lue des circunftances pour la théologale <le Reauvais , par le- . particulieres ayent été le motif de cet arrêt. quel led. parlement a maintenu le plus Nous avons peu d' ég!ifes dans le royaume ancien , quoique monfeigneur de BeJu– donl la c!téoiogalc ait éré érigée autrement vais en eûc pourvu un autre, qu'il avoit que part'.ijfeél.1tiJ,.1 d'une prébende, enexé- reconnu plus digne , & plus propre à cutio11 de j~ius J!aers & du ordonnuncts. l'inllrutl:ioa & édification du peuple, L'!JJfe·1zùt'i<! gf,..é,·r.J!t, co~v~quée~n 164f. Surqu ..oi ~la ét~ r_erolU; que. co11formé– " dl!ibéré d..;:,s plufeurs feanas· fur les ment a divers· ed1ts & ordonnances des: mr.yns Je f.iire réf"nntr cette dernicreju- Rois, même celles des années 1 f69. & rij,'oruJe•ice; 011J~ivr.i l'ordre des fé"ncts 1f96. il fera demandé i S. 1\1. une décla- du~s le rapport tie< déiibérarions. ratio:i pour donnerle choix auxd. évêques . en pareilles occafions' & le Sr. de fleJU- ----------------- regJrd, nouvel agent, a été chargé d<t Extrait du proc."s-~·.:rbal de cette af– flmhlc'e , dans la fiance :111 mardi crois oaobre du matin , pag. J 7 ! . M Onfeigneur de Chartres ayant re– préfenté, quïl feroit aullî impor– tant de demand~r un arrêt pour faire que les prébendes théologales ne fuf– fc111 pnint affeltées au tour des gradués nommés , mais que l.i difpofirion en demeurât au choix d~s ordinaires, y ayant même co'!trariété d'arrêts au par– lement de P.iris fur ce fujet, a éré pa– reillement réfolu· , qu'il en ferait· de– mJndé une déclaration. .. La faiu dans lafe',1nce du lundi 4. · décembre du mstin, page ~!lo. M OnrciP.neur deTouloufe a dit, qu'il · éto;t trè~-importanrpour le Calta è!l!.s atnè~ , · & pom· l.i décharge Je m~r­ rë!gneurs les é1•êq:ies , eue les pré~n­ "des th~nlogales fuffe:ir rc.mpEes .le per· tonnes capables de faire l.i fo:1ttion qui 'Y ell annexé~ , ce qui cil: fouvent em– J?.eché p•r · les prétentions des gra.lués _n.olrim~s, lefquels étant en r.our, re– .quierenr _êrr~ po!1rvu5 defdires préb_e~·, .des , quo1qu ils n ~vent p:1s 1~ quahtes ·requife.< pour s'en acqoitter, & en·.-éurit refu(és, [e pourvoie·iraux pulemens, qui jugent ces caufcs dilfére'Tlment. :Il même le pulement de Paris ayarit rendu fur ce fuiet dr:ix arrèts conrraire1,. l'un du ~·o. jµlllet 1GY'. pour h t ~éo-loga.fc de-f'é'.– glire de Noyon , pn leq•ièl; i! cil ordc1rr– . né., quo! le feigneur év.êque• 11011rvoira .un gr,dii< 1 ·. ~.on· ~dul qui'· fè~a ·en mur ' & rh:s ancien , mais !e plus capable:,\ · fon choix; l'autre du 17. février 16.iz . drcffedadite décfaratio11 , & d'en pour~ Cuivre !'expédition inceffamment. La faite dans la [.lance du mercre– di vingt-quatre janvier 1646. du matin, p.ige 5 4 9. I E · fecond article concernait les ....1 th~ologa les, Ierque 11 es , bien 'que par h Pragmatique fa11tlion elles [oient af– fetlés aux grldués, en quelques mois de l'année qu'elles viennent à 1•aquer, on ~ prétendu qa' elles étoient de plus compri– fes d;ns le l'lrtage des gradués.nommés; pour les·.a.ffc!&er au~ plus anaens no1~ més , lortqu'tll~s viennent à v~quer aux moi• de janvier & de juillet , & qu'il auroit <té ainfi jugé par arrêt du parle– ment de Paris, du 17. février 16fl.pour la rhé<JlogJle de fleauvais,, .~n 11uoi il 1 avoit un grand inconvénient·polfr l'.égh. [e , en ,ce que le plus ancfe~ ,gradué .ne fe rencoprre pls tou104r.s. etre 'Prr.pre po•1r cène charge , qu.i ne ~equiert pis feule:t1ent la fuffifa.!'Jce ,.. ma1s encoreol1 vi;111c11r , la prudence & l:i difpofitièin nécdf.irc ·l prêcher& à enfeigner:.c'en paurqiJ.oi par un. arrêt du même.parle; rr,ent·,.du .. ~Q. jiüllct 16zo. ~e ch'?iic di~ plus cspab)e,enne· les gradues., pciUf, If rh~olo ~ale.de· N-0yon, avoir éré.bjlfé ;11,1 foin de t:évê'lue ; &. que .)~f,Ji:s .dé~ ·purés ont deman.ié , que co!'lformé– menc wdit... arrét, il. p,hlt au Roi .d)>~~ ner une ~,tcJaration , qui remit 'aux– ~k'~11e11rs _6/.êque.s.. d: cholE.r là perfonne qu'ils jugeront la plus digne defdi~c• fonéhons:, .'poiirvu que ce [oit un gridué , comme le Roi Henri IV. J'.a oroonrré;pour lei; dignit&s i·Cll. q;~e mor1fr igôeur le ca~Jiiial Maz~dà ~uro1c n: r. ' . "tt1t.C1JitC1C1. - , , :.- 1•:. ~ • ._ .,-_ .' ... , .• ; .... , http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-10] Corpus | Histoire de Provence

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