Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 10

• 3 S j . . Des (;;~dués & de leurs 0 Droits & Privi/ege1: . 3 5 i; :roit Heti' . !'appeller comme d'abus de rêt du gra.nd confeil, prononcé après J'e!~cütion d"iceHes. quatre audiences, le 1 ;. feptembre 1645. · i';;,i'arrit de ce parlement, le fleur Cor- le lieur Biz.et fut maintenu en potîc!lion Jorz /:.it 1n ;1inte.iu audit archidi.icorzé, ce du canonicat co11ten[Ïeux. 9uifoppofa que cetce coura prij1Jge qu'apr'rs 911 afait obfarver que quelques auteurs l 1 u1zili1i de CL'lle pro,,·ince a la Couro~ne' la modernes, ~~révtnus par la leélure de.r au... (eg_'e , De mer1fibus & alternativa, a cef{é tcurs uitramOntai11s, ont câclté de c.'étru.ire J·y être ohfcr1Jée. Févrct rapporte cttte con· ces maximes, fi que le P~ Thomaj/in ~ ujlatio11, t. 2. c. J• n. 13. pag: 203. & dans la qutUrieme partie de la difcip/ine z.04. . de l'Eglife, l. 2·. c. 13. n. +·tom. 3. pag. Les maximes fut. ltfqu.elles ces deux ~uef +;. co!. 1. paroù ne {es avoir pas faivies. tions ont été jugées> paroiffent décider, que parce que , dit eet "uteur, François pre– faivant lesmaximts du roy.,ume, leprivile~ mier .& fes Cuccdfeurs n'auraient pas ge des gradué~ doit €trt rt~onnu dans l~ demJndé des indults particuliers pour 1.i Breffe > cela na pas empêche que leur drott Br,etagne & les nouvelles conque~es , li n'ait.été co11tijlé. . les provinces conqµiCcs üant un~es ~ia Un canonicat de l'églifeeollégia!eileNo- .Co~ronne, étaient (ujettes aux n1€mes tre-Dame de BoMrg 1 en-Bttffe ay• .mt vaqué J 0 ix, & partid;.nntes des mê1iies privi– tn 1640. da•is.~11 mois affec1é a:ix gr.i.iués, .leges que tout le corps de l'ét;it. il fut requis f.Jr M. Franfois Bi:u·c, pré- O,, .,·~ù que cet actecr, dijlingu.! J'ai!• tre. licentié en droit ca.""Zon, g,·-aJiJ.é:nonz- leu.rs par fan te!e éJ F·fT l'itendue de -farr. ml. Le jieur Ruffin , confiil...er au. rréfidiiil érud:tivn , Jvit Jcrt lu '1.VlC précc.u.til),"& de Bourg-en Breffe, pou.rvu du même ca- dans ce qlli 1 cgr.r.;:e les droits des é1:·t– r.or.ica.t, pr/r~na.'it ~ue le Jie1ir Bir.et ,~coit 911i:s , & /es n;axi1nes du. royaunze ; il a mal fondé,· f:,• que le droit des graa'z:.és fo'ïi·i t'n dijf!.-er.tes Ucc.1Jior.s !es ftr.timenJ 'n'/roit ·i· n'avoit j'1mais été rt!con~zu. tri de F'1gna:1 for les décrét!:!cs,, qui cft u."t Breffe. M. le c.vdinul, archevêque a'e Lyon, bon praticic:i po•r les pGys dans lef,•tiefs it;rervent.1nt t'n ce:ri: caufa, fou.tit~t /" tr.dm~ & four !rf1ut!s il J é1.:rit , mais qui n 1 tfl pr!te..,tion contre· tes gradi:és. A1·rès diver- pr.s conforme aux maximes fJ u.fages de fis co111tfl•tions, le jugement de la caujè Fra·1cc. 11yant éct renvoyé aoi grand confcil par ar- 0,-z y a ajouté, que çe qui eft rapporti rêt d:i ~onft,'! pri·vé, 1 ·un.iverfi.ré de Pari.r par le rcre Thom:1Jfi:z ml'me) du1LS ce char. intervint comme ay.z.rzt le principal i1;cérêt 13. n. 7. pa'7. +6. ,fe J'éditio11 de Par.is ~ gue fas g~ad~és ne fuffer.t pas d/pouil:'és de en 168 r• .rtfficoit pc~r répondre à. cette leurr.omznatlonfar les patrons& co!/atturs diffi:ufré; il dit Ci q'.J.'on vient de rttppor• de cette provir;ce. M. P.icr"; fan avocat, ter, qu':iprès qu'l lctlrÎ IV. etlt chjn[;é établit avrc autartt d'é!a1uence que d'érudi- le pJys d~ Breffe, Ilcigey, \'alromey & rion , qu'une province étant unie à la Gex , il y eut procès au parlemenr de Ço~ronne, elle p~end JU m.o'.ne11t de Bou,rgogr.e, dans lequel il s'agilT?it ~ li 1 union toutes les lo1x, les pr1vileges & h r~Cerv~ des mo!s du Pape avo1t _heu les pr~rogarives du royaume ; que fui- dlns ces ca.nrons après qu'ils fureht unis vant cette maxime, le concordat.& les à Il couronne de France, & que ce pJr- . . gradués doivent être reçus dans la Ilref- kment ie ,Jécl.ir1 pour la négative, par- 1c plai fe, comme dJnS les autres provi11ces du ce due par leur u;iion à h Cciuronr:e, rloycr de M. u & t1e les & '! . d ' les· P Il . ro)'J me , q avocats procu- 1 s ever;o1e11t e meme nature que J.(rtJ c 1•11~ , , . · Ji primé don< rcurs generaux c;int to111ours fourenu antres provinces du royaume , & que fcs cruvrcs. dans leurs mémoires, Jeurs plaid<>yers le car,\inal d'Otîn t'tant .à Rome con– Ucfi Ic 1 q•~a- & leùrs ayis, q·ue fans rechercher quel· feil!a au Roi l-1enri IV. de prendre un ~'1~~l~>\~,'.' les furent les limites; .& quelle fo~ la in,lult pour cela , on jugea 'que ce n'~- co~fillenc~ de la mon.atchie fous fran- toit qu'une civilité à bquelle il vou!on ço's premier, îans examiner li une nou- engJger le Roi. Ce.'font les firmes de cer vclle Jnncxe ell un fruit de nos traités , auteur. de nos alliances, ou de nos armes, que Ce1te fig' prlcaution <JI ordinaire for fans s'.1rtêrcr .à tolites c~~ ftlbiilités ~ le cette m11ticrt commt foi· les autres qMipou.r• çoncordJt, doit êrrc génér.1le1nent reçu roient étre o"afiorz J, brouilüril avec lt fu-tout oil nos Rois font Rois. P<1r ar· jàini Sie~e. · http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-10] Corpus | Histoire de Provence

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=