Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 10

• · 07 Des Gradués & de leurs Droits & Privileges, JOS 3 "!limo in Chrillo filio nollro Francifco, n'être plus pour le hien de leurs ltats. Hen– ~r~ncorum Rege Chrillianillimo, dum ri IV. par fa", édit de 160.6. a ,or~onni_, Bononi:r cum euria nollra etîemus , que les. gradues. ne. ~ourro1;11~ a 1 aven~r traétarus unanimi confenfu ltaruimus & requenr les d1gn1tes des eghfes carhe– ordinamus. dr~les; ~ quo~qut p~r .te..concordat ell~s Il dit la mime chofe da~s le tit. z_. De /otei:t fa1eues a. ta requijitzon d~s gradu~s eleétionis & pollulationi~ dei-oga.uone. dans ter molS quz leur font affec1e,s, dep~1s Idem Francifcus Hex nollns p1tetn1s mo- cette ordonnance tilts en ont éte exceptees nitis ranquam verus ~bcdienti:r filius pa- par la jurifprudence des arrêts des cours où rere'volens, tam pro bono ?bedien~iz elle a été t~régiftrée. Dt c~ que lt concord4.t in qua magnum meritum vere confill1r , eft regJrde comme une loz du royaume , 11 quàm pro communi & publica .regni Cui senjuit qu'il. doit.être la lof dt toutes lts utilirate in locum diét:r l'ragmaucz Sane· provmcts ; lorfqll une provmct commenct tionis ac lingulorum capiculorum in ea d' êtrt unie à la France, elle doit en juivrt eonte;torum leges & con!litutionesinfrà les loix,lorfqu'elle n'en eft point difpenfle pJr fcrigrJS invicem traétaus acceptavit. des commijfio11s fpécia/es de nos Rois; fur ~ , L'utilité que le Pape tfpéroit retirer ce fondement, lt parlement dt Paris a plu· de et traité , é.• les points de dijêipline éta- jieurs fuis jugé que l'ufage de la régaleferoit /His par la Pragmatique, qui itoient rcgar- établi d<1ns /es églijès cathédrales des pro· lié, par la. cou.r dt Rome comme pouvant vinces u11its à la couroniie. M. Servin, tl'VD– •voir des fairts fort oppofees à fes de/feins, cat gé11éral au parlcme.r1.t de Paris , au lefquels ftroienc fuppriméJ par 1·6rabliffe- commtnctrntnt du 1iernitr Jiecle, établit ment du. co:zcordat , /0.1c autant de raifons cette maxime fort au. long darzs le quator.. 9ui ne permettent poim de douter que c' étoit tieme de fes pl<1idoytrs , 1. 1. pag. 13S. & /'intention du Pape Léon X. & celle dt la juivantcs, & tn conclut que le Roi a droit cour de Rome, que ce traité fùc une loi ob- de régale dans J'églife de Belley , qui ferv<e dans tous les pays qui feroitnt de la depuis quelques années étoit unie à la liépendanct a'e nos Rois. Il s'en explique tn couronne, lt parlement l'ordonna confor– plujicurs tndroits , mt1is principalcment ménzent cl [es conclujions, pu arril du z4. lians le titrez. De e!eélionis & pollula- avril 1608. tionis derogltione. Sur ce mime fondement, le parlement dt 4Q. Si Dieu avoit permis qui les aff.ii - Bourgog,;e a jugé que la regle .zpoflolique, res dt la France Je fuffent trouvéts dans De re(ervarione menlium & altecnativa, lies conjonllures fi m~lhtureufes, qut les en- n'avoit pas lieu dans les pays dt Breffe , nemis tuffent conq,,is qutlques provinces qui B~gey, Valromey & Gex, depuis qu'ils reconnoijfoient le Roi pour leur Souverain étaient unis à la couronne , quoique cttte /orfq~e le concordat a ité fait, les gradués reg.'t y fût obfervée pendant que ces pays dé· n'auroitnt point joui de leurs privileges dans pendoitnt du duc dt Savoye. Un archidia– ces provinces , ptndant qu'elles auroittu été coné de l'églife cathédrale de Be!lty vaqua fiparées du royaume, parct que cette loi ne au mois d 1 tJ0Ût 1630. le neveu du défunt, regle la difcipline que des pays qui dépen· qui p~étendoit qut t alternative avoit litu dt.1t du Roi; c'tft la difcipline de l'Egiife dans cette ég'ife, s'tizfit pourvoir à Rome, G zlticane; d'où ils' enfait, que fi une ég!i- le mois d'aoû1 é1.in.t u.n. des ji:c réfervés a;1 fi , parce qu'elle ct/{e de faire partit de Pape, le chapitre en pourvut un autre fa– /'~g'.ife G"l!icant, ~· obferv_e plus ce:te dif jet. Févret rapporte dans Jon traité dt ta– ~1p~1ne ,_ I:ar la 1nemt ~aifon 111 les autres Sus, /. z. chap. 7. p.ig . ~03. que par arrét ~glifes ,<io1v~nt l.z recevozr & s y conformer du parlemtnt de Bourr;ogne, le pourvu par aujfi ·tot qu ellts devtt.1n.tnt partze de l' E- lt chapitre fut maintenu. g!if! Ga/lic?'ne. El/es entrent dans un corps Suivant ces mêmes principes, le par- q1.;1 11 feslo1x & fasufages. · lemc,-zt de Pari.r, par arrêl du rz.janvier 5°. On re~~rde tn France le concordat 1560. jugea en faveur de /'abbé defaint tomr:ze ~.-ze !~1 du roy.:I:Jrne ; on y efl même Vaafl d'Arras, •que quatre cures de /avilit pt~/uJ1e qu!? plufieurs artic!ts ce n'eft d'An-.zs dont il tft patro.1 , ne devoient p.. ;1.nt / a:itorzce d:.1.. P.tipe qui fy fait oh- pa.r i"tre données au. co11cours , quoiq:.1.e lt firver." , Sur et pr1nc1pe, nos Rois de leur concours y tût été érabli c"nformément au •utortte e;1 o/ll aSrogé ce qu'it.s ont cru conçile de Trente, pend.,n1 que .:eue ville http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-10] Corpus | Histoire de Provence