Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 9

'si '(.. les R.etevtur.t 'génlrttu~ du Clergé. PA11.T; 1r: 6' 5 s· engagé nos Rois. dlnS une longue & pé- ont dit & remo,niré , qu'il~ ~a voient par rilleufe guerre, par la,ficuarion d_e leurs u~e longue &facheufeexp~nence, com-. provinces confinantes a nos fronueres de bien les guerres c1v1les & etrangeres ap– tous côtés, S. };f. a été obligée à d~ très- porcoient ~e malhe~r.s, .Bf quel ?o~~a_gc excellives dépenfcs pour entretenir des elles auro1ent caufe a 1 etat ~ a l egl!fc forces [uffifantes à repoallèr les armées de France, par~e qu~ depuis cent. cin– des Efpa~nols & faire encrer les fiennes quance ans le Cierge avo1t fourni des dans leu1~ prop~e pays , bqu~lle dépenfe Commes immenfes aux Rois préd~c~[­ s'ell accrue par les guerres mtelhnes d~ Ceurs de .S: lvl. p~ur four~nir les mterets royaume, qui ont Cervi nonfeulement ,a de la religion & 1 a~t,orite roy_ale co~trc confommer les fonds dellines contre l'e- les rebelles& les hercnquesqu1 voulo1ent tranger mais encore à tarir les fources abolir l'une & l'autre ; qu'une bonne de nos :evenus , par la ruine 4e_> habitans par,ci~ des biens eccléfialliques avoit ét_é du royaume , de toutes cond1t1ons, que altenee pour ce fu)et ; que le relle avo1t. fournitfoient les fruits de leurs héritages éré engagé à de grandes dettes que les & de leur indullrie pour la [ubfitbnce de a1femblées avoientcontraétées pour four– l'état : de Corre que Je Roi a été con- nir aux frais de ces guerres, quoiqu'il en traine d'aliéner Ces domaines, & recourir f.ît exempt par fcs immunités & privile– à routes forresde moyens extraordinaires ges; que depuis vingt-fixans la paix ayant pour plyer les gens de guerre, & empê- été rompue avec l'ffpagne, le Clergé cher que (es ennemis profitJnt de notre avoit donné à S. M. & au défunt Roi nécellité , ne· re;>ritfent les places & les Con pere , de glorieu[e mémoire, des fe– froncieres conquiîes detfuseux; que S. M. cours extraordinaires pour fub1'enir aux auroic même de temps en temps re~u des dépenfes de la guerre, &s'éroit épuifé fecours co.nfidérables du Clergé, & tels par des impoficions fur les bénéficiers, qu'elle auroit cru lors del'affcmblée der- lors même que la ruine des peuples de la niere 16f7.que la plix Ce faifant entre les campagne, cauîée par de groifes railles, couronnes , Celon les apparences qui de nouveaux fubfides, & des logemens étoient lors, elle. ne fer oit plus nécerll- des gens de guerre, faifoient une dimi– tée à leur demander allilbnce; mais les nucion notable des revenus de J'églife, propoficions de la paix ayant été rejettées dont les biens ne pouvoient être affermés par les Efpagnols , & la guerre s'étant ni cultivés. Que la guerre civile étant rendue plus violente qu"auparavant, les furvenue en France il y a douze ans , les dépenfes fe feroient augmentées, jufqu'à terres & domaines des bénéfices avoient ce qu'ayant plu à Dieu de difpofer les éré non-feulement abandonnés par leurs· cœurs des rouverains à la paix, elle fe fermiers appauvris par les rurchuges, feroit faire avec telle bénédiélion, qu'elle mais que les maifons bénéficiai es & pres– auroir été folidement affermie par !'heu- bytérales avoient été démolies & brûlées, reux marilge de notre grand Roi , avec & les curés qui devoient être exempts cette parfaire princetfe d'Efpagne , au- des lo~emens des troupes , avoient été jourd'hui notre Reine. Et comme il a expofes à la fureur & à l'avarice des fol– fallu trouver de grandes fommes de de- dats en leurs perfonnes & en leurs meu– niers , & faire des emprunts très·confi- bles; que leurs églifes m~me avoient été éérables pour fatisfaire au même· temps pillées & dépouillées de leurs ornemens: à la défenre de nos alliés, à la fubfillance & vaitfeaux facrés , ce qui réduifoit le. de nos troupes, & aux dépenfes d'un fi Clergé de France"à ladernieremifere, & agréable mariage, S. M. ne trouvant point le mectoit hors d'état de pouvoir donner de moyens de s"acquitter, elle auroit eu au Roi aucun recours; que S. M. J'avoit de nouveau recours à J'atfemblée du déjà reconnu il y a cinq ans, lorfque p1r Clergé, & demandé allillance de quatre le contrat fait par elle avec le Clergé en millions de livres pour acquitter ce la derniere a1femblée générale, elle s'é– qu'elle devoir de la r,écompenre de_ J'AI- to!t engagée à ne plus requérir l'églifede face, remplacer les depenfes du manage ; lm faire aucun don gratuit quoique la & pour, un don gratuit!!>' ordinaire dans guerr~ pût continuer plus lo~g·temps. les mariages de nos Rois, tant en faveur Qu aulli lorfque lefdits feigneurs fes de S. M. que de notre augulle Reine. çommilfaires écoient venus dans la pré~ Sur quoi lefdits feigncUis del'atrembléc fente alfemblée demander quacie ~a ... Tome IX". ' · · · · T 1 · ...,., http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-09] Corpus | Histoire de Provence

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