Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 9

579 Recueil des Contrats faits par le Clergé, avec les Rois s!l(J Grenoble , députés des eccléfialliques de ci pal intérêt, comme faifant le premier la province de Vienne, par procuration corps du royaume, & qui les devoir du 26._fév:ier 16~ 5: lignée, Guybert. d'~ut~nt plus toucher, qu'il s'agilfoit Ledit fe1gneur eveque de Ph1ladelphe, principalement de procurer la liberté à coadjuteur de Nevers; maîtres Mathu- un archevêque, prince de l'Empire, dé– rin ll.1angot, abbé de fainte Col~mbe, tenu prifon~ier injullement. Que la no– & Denvs de la !larde, protonotaire du blelfe contnbuant fon fang & fa vie, & faine Siege apollolique, confc11ler & au- le tiers état fournilfant la meilleure part ~ô_nier or,dinaire. du Roi, chanoine des ~e ~·. fu~llance, f>OUr la défenfe de l' étar ~ f'ghfes metropohtames de Pans & de 1! n eton par ra1fonnable que le Cierge Tours, & doéteur de Sorbonne, agent, demeurât le dernier à fecourir Sadi te députés des ecclélialliques de la provin- Majellé, que pour cet effet, elle leur ce de Sens, par procuration du 15. jan- demandait au moins quatre ou cinq mil• vier 163 (· ligné~, Garfement. lions de livres, pour le paiement d'une Sans que les rJngs ci-delfus écrits & montre de fes armées; fur quoi, après les feings defdits feigneurs du Clergé que lefdits feigneurs du Clergé auraient étant en la préï::me minute faffent an- fait favoir par plufieurs & diverfes fois cun préiudice aux prérogatives, disnités auxdits feigneurs commilfaires du Roi, & quJhtés d'iceux feigneurs. & même remontré de vive voix à Sa Toutes Jefquelles procurations ci-de- Majellé, que les grandes fommes que le vanr énoncées & datées de l'ordonnance Clergé lui auroit accordé & fourni ès <lefdits feigneurs detfus nommés, qu'ils aunées 1611. 1615. & 1628. pour fournir n'ont wrnlu être inférées ni tranfcrices aux dépenfes de la Rochelle, & à cel– cn ces préfentcs, pour éviter prolixité, les qu'il convenait faire, pour réduire one été laiffées & mifes ès mains dudit fous fan obéiffance les autres villes qui fieur de la Barde, pour les mettre ts ar- écoienc détenues par ceux de la R. P. R, chives dudit Clergé. & établir l'exercice de la religion ca- Tous lefdits feigneurs de If us nommés tholique, avoient épuifé cous les moyens faifanc & repréfentant le Clergé général des eccléfialliques de ce royaume, lef– & l'éut cccléfiallique de France alfem- quels ayant été contraints d'emprunter blés en cette ville de Paris par permif- lefdiccs fommes, en payoient encore au· fion du Roi, pour traiter des affaires jourd'hui des intérêts fi grands, que leur de leur ordre , Il.: de toutes chofes con- revenus ordinaires étant à peine fuflifans cernant le bien rant fpiriruel que rem- pour les acquitter avec les autres char– porel d'icelui, vers lefquels Sa Majellé ges de leurs bénéfices, une bonne par– auroit député meffieurs Durec , feigneur tie du Clergé fe trouvoic réduite à de de Cheury, chevalier, confeiller du Roi très-grandes incommodités. Qu'outre en fes confeils, fecrécaire & comman- les décimes & auttes deniers qu'ils deur de fes ordres, prélident en la cham- paient volontairemellt, ils écoient en– bre des comptes, & contrôleur général core travaillés des logemens des gens de fès finances; & meffire Jean d'Ef- de guerre, par la recherche des francs· rampes & de Valencé, aulf1 chevalier, fiefs & nouveaux acquêts, & par plu– confeiller du Roi en fes confeils d'état lieurs autres femblables recherches, con· & privé, maîrre des re<Juêces ordinaire tre les immunités defquelles les ecclé: <i; fon hôtel, & préfident en fon grand lialliques one coujours paifiblement. J?UI co011feil, 0 :ii leur auroit préfencé l'état dans ce royaume, & contre les pnvile· d~ (es affaires préfentes , & la nécefficé ges qui leur ont été accordés par Sa ti'icelles, coufée tant par les grandes dé- Majellé, &. par le_s Rois _fes .prédécef– pc:ifes que Sa Ma;eflé auroit faites pour feur', dont ils auraient JOUI paifiblement h prife de la Rochelle, & réduétion de jufqu'à préfent. Qt1e les alfemblées de~ to:nes les villes détenues par ceux de la années 1615. & 1618. commençant a f'.. P. R. à fon obéilfance, que par le fentir les nécenités qui prelfoient au– nocnhre des armées <JU'il lui falloir au- jourd'hui les ecdéfialliques, & en ayant fourd'hui entretenir, pour défend•re l'état repréfenté les raifons à Sa Majet!é, el,l_e des encreprifes que veule:lt faire les en- !eut auroit promis par fa bonté, qu il nemis de cette couronne; à quoi lef- ne feroit demandé a l'avenir aucun fe- 4ii!s feigneurs du Clergé avoient le prin- ,ours, ni fait auç"ne aliénation de leur http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-09] Corpus | Histoire de Provence

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