Assemblée générale du clergé : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 8 : Contenant ce qui concerne les assemblées du Clergé, les différens départemens, les receveurs et les bureaux des décimes, les droits et fonctions des agens généraux du Clergé, et les délibérations pour la conservations des archives

prétendues affignées for le Clergie 1110 mes pour conrerver ces o~ces ~a~s la famille, mais ces grandes dettes, Jomtes à deux cents quarante-huit mille livres de debets dus lors de la fuppreffion defdits offices, l'obligerent de vendre en peu de temps lefdits neuf offices; favoir, en 16,6. les trois offices de 'la deuxieme re– cette au 'fieur Lombert , moyennant qua– tre cent mille livres, fur laquelle il fe chargea d'acquitter les debets dus fur les confiitutions de ces offices qui fe font trouvés monter à cinquante - cinq mille tant de livres. En 16,7, elle vendit les trois offices de la troifieme recette au fieur Joubert, moyennant quatre' cents mille livres; & après plufieurs années de procès, il s~ en trouvé n'y avoir que cinquante- trois mille tant de livres de debets des confiitutions de ladite troifie– me partie. En 1641. elle vendit r office al– ternatif, & la moitié du triennal de la J?remiere recette, au fieur Paul de la ~arreJ oncle, moyennant deux cents mille lIvres, & le chargea entr'autres dettes d'acquitter foixante-dix mille livres de de– bets ~ & en ladite année 1641. elle ven– dit l'office ancien, & l'autre moitié du triennal au feu fieur Nicolas de la Barre fan fils aîné, moyennant deux cents mille livres, à la charge de payer en fan ac– quit, [entr'autres chofes, foixante- dix mille livres de debets; faifant touS lef– dits debets ladite fomme de deux cents quarante-huit mille livres, & quoiqu'il fait notoire que lefdits payeurs ne puif– rent prévariquer dans leurs charges, met– tant en recette dans leurs comptes ce que le receveur général du Clergé met en dépenfe dans le fien , & leur dé– penfe n'étant que d~ arrerages de rentes. gages ~ épices & façons de comptes, les édits defquelles rentes font regiihés en la chatnbre des comptes, & les con– trats mentionnés dans leurs comptes ~ & que la preuve de ce qui efi en debet en toujours certaine &publique, jufqu'à. ce que les quittances en foient rappor– tées & déchargées fur les mêmes comp– tes, ce qui exclut tous prétextes de malverfations & de prétendues prefcrip– tians, néanmoins les fupplians fe font trouvés expofés à différentes taxes, fur le reul prétexte qu~ils étoient financiers :1- ce qui fait que leurs offices Jeur coutent plus de deux millions, & d'ailleurs le ~lergé leur a fait fouffric diveIs Ietl"i1n- 'J'orne YIII. chemens de rentes & de gages, enforte que tous les effets des fuccdfeurs de[– dits défunts fieur & dame de la Barre fe rédui[ent à fix mille tant de livres de rentes fur la vilJe ~ & en deux maifons fort cJduques , fur lefquel1es en dû deux rentes, rune de neuf cents foixante livres) & l'autre de trois cents livres pour refte de facquifition d'icelles, lef– quels effets [ont faifis réellement il y a plufieurs années par différens créanciers ~ ce qui auroit obligé dame Philippes de la Barre J dûment autorifée du fieur de Ville– montée fan mari, confeiller de Sa Ma– jeflé en fes confeils ; dame Claude de Mets, aufiï autorifée du fieur de Tierfan fan mari , maître des requêtes, & Chriflophe de Mets l écuyer [on frere 2 lefdites dame Philippes de la B~lrre l de Tierfan, & fieur deMets, cohéritiers des fllpplians, de renoncer auxdites fuccef... fions , que les fupplians ont feulement acceptées par bénéfice d~inventaire à l'é– gard de celle de ladite dame Martin, pour empêcher que le reUe des biens fût confommé en frais; mais par une augmentation de malheur ~ qu~i1s ne pou– voient prévoir, quelques particuliers ont fait entendre à j'affemblée du Cler– gé que la famille defdits fieurs de la Barre leur retenait indûment des fom ... mes immenfes, provenant d~omill1ons de récettes, faux emplois, debets de quit... tances 3 de rentes amorties & autres de– niers de cette qualité; mais de crainte. qu~ on les privât de la récompenfe qu'ils attendaient de leur avis, en découvrant qu'ils n'étoierit pas bons, ils ont eu !'a– dreffe de per[uader qu'on ne devait pas en faire la demande dans les regles ordi· naires ~ & qu'il falloit fe fervir du nom de Sa Maje1lé pour obliger les fupplians au paiement derdites fommes J enfarte que fur leur feule foi l'on a fait expédier plufieurs états de recouvrement mODt:mS: à des fommes immenfes , & rendre ar– rêt au confeil le dix~fept août 167.f" por 4 tan.t que les fup~lians. y fe~oient" con.. tramts ) & ce n1eme Jour l on mIt glr~ nifon en la maifon du fieur de la Barre .. oncle, l'un des fupplians) enfuite l'on a fait commettre à [es charges; & fur h même fuppofition qU,e tels avis é,to,iel;c véritables, le Clerge a trln[porte a Sa MajeHé trois cents mille livres fur fe~ prétentions ~ en déduétioll du don gra- D b b b . e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (08)

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