Assemblée générale du clergé : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 8 : Contenant ce qui concerne les assemblées du Clergé, les différens départemens, les receveurs et les bureaux des décimes, les droits et fonctions des agens généraux du Clergé, et les délibérations pour la conservations des archives

~; ;~ prltendues affignées /ur le èlerg!. 'res fit roIs huit deniers) dont n'eH pa- reillement fait fonds que de deux quar- tiers & demi) revenant à la fomme de dix-Cept mille cinq cents livres. Plus) il Y a même augmentation de gages attrioués auxdits offices de rece– veurs & payeurs de ladite troifieme par– tie , de la fomme de trois mille trois cents foixante - quinze livres, qui eil: à chacun onze cents vingt - cinq livres, dont n'etl fait fonds que de deux quar– tiers & demi, revenant à la fomme de deux mille cent neuf livres fept fols fix deniers. Il y a même fomme pour les épices à ladite troifieme partie qu'à la premiere & feconde, qui.efi la fomme de quatre mille [ept cents trente-trois livres fix fols huit deniers, dont n'eH: fait fonds tous les ans en douze mois, que de deux quar– tiers & demi , revenant à la fomme de deux mille neuf cents cinquante· huit li.. vres fix fols huit deniers. Il y a trois mille livres pour les façons de comptes, comme à ]a premiere & fe– conde partie, dont n'dl fait fonds que de deux qUJrtiers & demi, revenant à la fomme de dix-huit cents foixante-fluinze livres. Toutes ces rentes fubfifl.1ntes , gages, épices , & façons de comptes , dont ladite troiGeme partie en chargée toUS les ans en douze mois , compofés de cinquante-deux femaines , la fomme de deux cents trente-neuf mil1e fix cents foi– xante-neuf livres cinq deniers. Et jl n'eil payé au receveur de ladite troifieme partie, que la fomme de deux cents trente-neuf mille cinq cents quatre– vingt-quinze livres quatre fols. Partant, on paie moins qu'il ne faut par an en douze mois audit payeur de la– dite troifieme partie, la fomme de qua– tre-vingt-douze livres onze fols cinq deniers, que le fieur le Bœuf en prétend 6lavantage ; l'on le peut, & r on le doit croire, car affurement il agit de bonne foi. Je vous fais encore obferver, Melfei- .gneurs , que tout cela en fur le pied qu'ona mal fixé en 1640. 1646.& 16f6. car encore une fois r erreur étant répa– rée, on trouvera qu'il y a bien plus de fo~.ds q.ue le Clergé ne croit pas, & ~u Ji plIe. - Etat des deniers que ton a trouvé fur les comptes des payeurs " qui doivent revenir au Clergé. P Ar toutes les erreurs que je vous ai marquées ci/~ ,deif.Js., Ivlelleigneurs, vous pouvez deJa cOI1Jecrurer qu'il v a beaucoup de d~niers entre les mains des payeurs, puifque le Clergé durant un fi long-temps a fait tant de paiemens qu'il ne devait pas de rentes amorties, fans comp" ter celles qui font vacantes pJr aub:~ine , bâtardife ) forfaiture & déshérence : ma~s, pour vous expliquer plus parti– cu lIerement ce que nOLIs avons faic dans nos recherches, je vous Cupp]ie très - humblement, Meffeigneurs, de vous refiàuvenir de l'ordre que je vous ai déja marqué ~ & que nous avons ob.. fervé. Examinantles anciens comptes du fieur de Vigny, nous avons trouvé de debets de clair pour plus de foixante- quinze mille l~vres.qui n'ont jamais été payées, au mOInS les comptes en Cont toujours chargés: cela n'a rien de commun avec r affaire préfente des payeurs ; c'efl: une recherche & une reHitution , ou demande à faire contre la fucceffion du feu fleur de Vigny; on fait qu~elle a été alfez bonne, & que préfenrement ceux qui en jouifTent font bons. En vérifiant les recettes du fieur de b. Barre, nous avons trouvé en 16 J r. deux cents mille livres d' omi!lions de recette; nous ne pouvons vous dire , MefTei– ~neurs , d'où cela vient , fans doute nous croyons qu'il fe juflifiera de cette omiffiQn, & qUII ya quelque cauCe fe– crete de cette omiffion que nous ne pouvons pénétrer, laquelle il expliquera dans la conférence que r on pourra avoir avec lui. -- Nous avons trouvé en examinant ce que tes payeurs ont pris 3 & ce qu'ils doi– vent prendre pour leurs gages, façons & redditions de comptes) près de qua– rante mil1e écus. Nous Cavons bien qu'ils veulent parer cette faute , en difant, que le Clerf!é n'en Plie pas plus d: fonds, & que cèl3, fc prend fur les rentIers, par un lccom– modement fait entre la ville & ces me,{;. X xx e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (08)

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