Assemblée générale du clergé : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 8 : Contenant ce qui concerne les assemblées du Clergé, les différens départemens, les receveurs et les bureaux des décimes, les droits et fonctions des agens généraux du Clergé, et les délibérations pour la conservations des archives

fl 04 5 Rapport de M. Cheron concernant les rentel J 04~ En l'année 1 r68. Coixante-quinze mille noître, il. efi néceffaire d~ vous rappor- livres. 1 ter au vr~l tous, l~s .a.mOrtl{fel~ens de ces Dans les annees 1 f7 0 ' & 1571. cent rentes qUI ont ete faItes depuIs leur créa- mille livres. 1 • • tion., & les retranche~ens que l'on en En ladite annee 1571. trente mIlle h- a faits dans les atfemblees générales du vres. , Clergé. Dans les années 1572. & 157;' cent En fannée 1569' ]a rente de la dame mille livres. d'Heaot avoit déjà été rachetée ; & Dans les années 157;' & 157+ cent cette rente, qui faifoit une partie de la cinquante mi lle livres. conilitution de cinquante- huit mille trois Dans la même année 1574, dont les cents trente-trois livres fix fols huit de– conilitutions ont commencé d'être faites niers, fe montoit à la Comme de vingt– en 158o. douze mille livres. trois mille trois cents trente-trois livres Toutes ces feize conflitutions Ce mon· fix fols. tent à la Comme de onze cent quatre- En l'année 1572. le fieur de Vigny, vingt-neuf mille. trois. cents trente-trois receveur de l'hôtel··de-ville de Paris, livres fix fols hUIt denIers. avoit encore racheté deux petites parties Néanmoins, }'a{femblée de Melun en de rentes qui fe montoient à la fomme '1,80. ,quoique très-z.élé~ pour modér~r de cent foi x ante-deux livres. & aneantir ces cOnilItutlOns, fut manl- Par canféqllent, en l'année 1580. il Y feiternent trornqée : car par le contrat avait feulement de rentes exilhntes pour paffé en cette affemblée, il paroÎt que onze cents foixante-cinq mille huit cents l'on crut ces rentes monter à la fomme t~-ente-huit livres huit deniers; & par-là. <le douze cents fix mille trois cents vingt- il paroÎt que l'on a fait fonds pour rhô– deux livres douze fols. tel-de-ville de Paris de vingt- fix mille La preuve de cette erreur en manifefie cent quatre-vingt-huit livres dix-huit fols .par le feul calcuL de ces feize contlitu- dix deniers jufqu 3 en 1615' tions : à la vérité, outre ces feize conf- L'erreur en encore plus contidérable "initions il fallait payer encore quatre en ce qu'il y avoit été racheté encore mille livres de rente à l'hôtel-de-ville de plufieurs autres rentes ~ dont voici la te– Touloufe, dont nous n'avons pas pu neur & le calcul. encore voir les contrats de conilitutions ; Depuis l'année 1578. juCqu'en l'année & de plus il fallait payer quelques gages 1579, meffiel1rs Favre & Champin ont :aux receveurs de ces hôtels-de-villes, racheté & amorti plufieul's rentes pour que nous avons trouvé monter pour ce- la fomme de trente-neuf mille fept cents lui de l'hôtei-de-ville de Paris, à la fom- dix-fept livres. me de dix mill~ livres; & nous avons fu Depuis l'année 1597' jurqu'en 1614. il <lue le payeur de ToulouCe ;ouHroit de a été racheté & amorti de ces rentes par cent quatre - vingt- Quinze livres douze mellieurs d'l-Jerouard, de Ligny ~ de fols fix deniers: de forte que toutes ces Matfuault, & de Louvigny ~ peur cinq ·fommes en[emble ne revenoient qu'à mille fept cents dix-fept livres. douz.e cents trois mille cinq cents vingt- Tous ces rachats depuis 1 ~69' jufqu'en huit livres dix-neuf [ols deux deniers: 1614' fe montent à la fomme de foixan– & ainfi il y avoit deux mille fept cents te-huit mille neuf cents vingt-neuf livres <luatre-vingt-treize livres douze fols dix fix fols. deniers, dont le Clergé f3ifoit fonds au- Par ce calcul, il paroÎt que depuis l'an– delà de ce Qu'il devait; & cette erreur née 159 8. jufques en l'année 1615' l'on a a continué jùfques en 161 5. de forte Que fait & payé tout ce fonds: car par toUS 'fur cette erreur feulement depuis 1 r80. les contrats du Clergé l'on trOi.1Vera , jufques en 161 5· r on a payé à l'hôtel·de- comme je vous ai déjà dit, 1\1e1Teigneurs , ·ville de Paris par chacun an, le[dires qu'il n'y a eu aucun retranchement fait deux mille f~pt cents nonante-trois livres de toures ces rentes amorties & l'on a douze fols dix deniers plus que l'on ne toujours payé pour les rentes cette [om- • devoir. me de douze cents fix mille trois cents Mais, Melfeigneurs, voici une bien vingt-deux livres douze fols. plus grande erreur ~ pour laquelle con~ II~ faut pourtant 1 Meffejgneurs J VQU$ .. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (08)

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