Assemblée générale du clergé : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 8 : Contenant ce qui concerne les assemblées du Clergé, les différens départemens, les receveurs et les bureaux des décimes, les droits et fonctions des agens généraux du Clergé, et les délibérations pour la conservations des archives

7 1 ; Privi!ege-s & Honoraires des Dlputés. 7 1 ..... dans ralTemblée convoquée enI66f· fur bon qu'il don~t des let,tres ,d'éta.t ~ cha.. r expédition desle~tres d' état <~n en fer~ cu~ de meffi.eurs les depu;es qUI ep a,u: le recueil [uivant lordre des 1eances ou raIent. be[oIn, pourvu qu 11 en eut ete dies [ont rapportées. ainfi u[é dans.le temps des précédentes affemblées .. Après lequel rapport, la compagnie a prié ledit fieur abbé de s'en d r; aper après dîner trouver mondit fieur du Extrait de la féance u J eptieme Pleffis, & le prier de la part de' la com- J 'uillet 166 f. du matin ~ page 62. pagnie de faire expédier au plutôt des lettres d'état en f81veur de tous les dé- S l!r,ce que monfieur rabb~ de ~1on:,,~ tlgny , promoteur, a repre[ente, que \0 raffiduité que rneiT~igneurs les prélats &– & meaIenrs du recond ordre [ont obligés de rendre l 1'.liTemblée, les empêchoit de vaquer à leurs affaires particulieres, & qu'il [eroit expédient que la compa-· gnie denllndât au Roi des lettres d'etat en leur faveur pour le temps que l'a[-· femblée durera, il a été arrêté d'un com– mun cvnCentement, d'envoyer quelqu'un à Saint-Germain pour fupplier le Roi d'accorder des lettres d'état pour tous les députés, tant du premier que du [e– cond ordre, & mon[eigneur le préfident a prié monfieur l'abbé Longuet, [ecr~­ taire, de partir [ur l'heure pour fupplier monneur le Tellier de faire la grace à l'affemblée de les obtenir du Roi, & ra chargé d'en preiTer en[uite llexpé– didone La fuite dans la féance du huitieme juillet du matin ~ page 69. M Onneur l'abbé Longuet ~ Cecré– taire, a rapporté à la compagnie que [uivant fon ordre il avoit vu mon– fieur le Tellier, auquel il avoit expo[é le [ujet pour lequel elle lui avait fait rhonneur de l'envoyer vers lui, & les raiCons qu'elle avoit pour obtenir des lettres d'état en faveur de tous les dé– ~utés qui la compoCent. Que monfieur le Tellier avoit témoigné une très-grande confidération pour la compagnie, & in– clination à la fervir, & qu'il parleroit au Roi de cette affJire. Qu'au retour du conCeil ill'avoit chargé de .dire à la com– pagnie, que le Roi n'ayant pas pu être informé de monfieur du Pleffis - Guene– gaud, à cauCe de fan abfence, comme r on en avoit ufé dans les précédentes a{femblées, Sa Majefté lui avoit com– mandé de lui écrire qu'elle trouveroit , putes. La fuit.e dans la féance du lundi [3- juillet du matin.J page 7!J. M Onfieur l'abbé Longuet, Cecrétaire, , a dit, que [uivant rordre de la compagnie, il avait vu monfieur du Ple[– fis-Guenegaud, Cecrétaire d'état, auquel il avoit expofé le [ujet de fa commiilion. Après :quoi il lui avoit promis de [e ren– dre le jour fuivant à V er[ailIes, & de prendre l'ordre du Roi. Qu'il feroit con– noÎtre à Sa MajeHé, que l'ufage était de dor-mer des .}ettres d'état à me[– fieurs les députés pour le temps de l'af– [emblée. Qu'en effet à Con retour il l'a– voit affuré que le Roi lui avait donné ordre d'expédier des lettres d'état i tous meffieurs les députés de J>alfemblée qui en aUl·oient beCoin 3 & même d'en donner une générale, fi on la deuroit ; & llavoit prier d'aiTurer la compagnie qu'il' lui rendroit avec grande joie fes fervices. -- La juùe dans let fdance du premier feptembre du matin .J page' 1 JJ4. M Onfeigneur de Langres a dit; qu'ayant fait figllifier des lettres d'état pour Cur[eoir la pourruite d'un pro– cès très-important, [a partie a obtenu un arrêt fur requête, par lequel Ces let– tres d'état font caiTées; & ont ordonne: que le procès fera inceffamment jugé j en quoi la compagnie prenant intérêt, & voyant que les lettres d'état ne [ont pas moins néceffaires à meilleurs les dé– putés de l'J{femblée étant à Paris, que Jorfqu'ils étaient à PontoiCe, à caufe que les affaires du Clergé ne leur don– nent pas le temps po~r vaque~ à ~a folli- . citation de leurs affaIres partlculleres, a prié monCejgneur le préfident de parler e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (08)

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