Assemblée générale du clergé : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 8 : Contenant ce qui concerne les assemblées du Clergé, les différens départemens, les receveurs et les bureaux des décimes, les droits et fonctions des agens généraux du Clergé, et les délibérations pour la conservations des archives

~s- Si Clans les AjJemblées du C."ergl. (j S G comme lui le pouvoir de tenir tous les blés dans une Calle, où deux huiiTiers à la confeils dans fa maÎfon , laquelle d'ail- chaîne font venus les prendre & les con– leurs appartenant#au Roi, & Sa I\fajeilé duire dan~ la chambre du confeil; & trouvant bon d'y faire porter fa chaire, qu'après la (!onférence, monfieur le chan– il ne voyait pas fur quoi on pouvoit faire celier les avait accompagnés ju[qu'à la difficulté. porte de la falle où ils s'étoient atfem- Cette conférence fut tenue chez mon- blés. On n'a point remarqué fi mon1ieur fleur le chancelier. Deux huiffiers à la le chancelier donna la main aux députés chaîne allerent prendre mefieigneurs les du fecond ordre. députés de l'affemblée dans une ralle où Le même jour mercredi 3. juillet 1680. ils s'étoient affemblés , & les conduift- de relevée, monfeigneur l'évêque de rent dans celle où étoiei1t me!l1eurs du SaÎnt-1-1alo, qui était le premier de la confeil. La chaire du Roi étoit au bout commi!l1on des affaires temporelles.J dit, de la table, monfieur le chancelier & qu'il n'avoit fait aucune difficulté J'aller lneffieurs du confeil allls à la droite de chez mon1leur le chancelier pour la con– la chaire du Roi, & meffeigneurs les dé- férence, ayant l'exemple des commiffions putés du Clergé à la gauche, ceux du précédentes; que monfieur le chancelier premier ordre fur des fauteuils, ceux du avoit rendu à melTeigneurs les députés fecond ordre [ur des chaires à dos; mon- tous les honneurs qu'on pouvoit en at– feigneur r évêque de Périgueux vis-à-vis tendre; qu'il avoit même affeaé de ré– rnonfieur le chancelier. parer ce qui pouvoit avoir fait quelque Après la conférence, monfieurIe chan- peine à la compagnie dans les premieres celier reconduifit meflèigneurs les dépu- .1,. conférences; qu'il avoit donné la main tés du Clergé jufqu'à la porte de la ralle à meflîeurs du [econd ordre, & qu'il Gui donne fur le degré, il ne donna avoit reconduit meffeigneurs les commi[' la main qu'à melfeigneurs du premier faires juCqu'à la porte de la falle. ()rdre. lv10nfeigneur l'archevêque de Paris, Dans la même féance du ,. juillet préfident ·de cette atremblée, dit, qu'on '1680. monfeigneur le coadjuteur d'Ar- avoit toutes fortes de fujets d'être con– ]es, qui était le premier des commiffai- tent des. honneurs que la compagnie res du cahier, fit fan rapport de ce qui avait reccus dans ces différentes commir– s'étoit palfé dans la conférence qu'ils fions;- que le plus effeotiel dl: que la eurent avec me!l1eurs du con[ei!. Il dit chaire du Roi foit dans le lieu où fe font qu'étant allés chez monfieur le chance- les conférences, parce que le Roi eH: lier> il leur avoit dit que le Roi avoit cenfé y afiifler; que cette quetlion fut décidé en fa faveur la conteil:ation fur le agitée la premiere fois dans r alTemblée lieu où l'on devoit tenir la conférence; de 1660. où le Clergé demanda que la qu'ils le [upplierent d'agréer qu'ils de- chaire du Roi fût préfente; & qu'en cas mandatrent à Sa Majefté que ra décifion qu'elle ne ftÎt pas au bout de la table, ne fût pas définitive, que monfieur le on donnât les premieres places à melfei– chancelier le trouva bon; qu'enruite ils gneurs les commitfaires du Clergé: que étoient allés chez le Roi, auquel ils ces quellions furent ainft terminées en avolent eu l'honneur de repréfenter les préfence de feu monfeigneur le cardinal mêmes raifons qu'ils avoient dites à mon~ Mazarin, & qu'il fût réfolu qu'à l'ave– :fieur le chancelier. Ils déclarerent à Sa nir les conférences Ce tiendroient lU Lou.. Majefté leur obéiffance pour ce qu'elle vre dans la falle du conCeil : qu'il [lut :lVoit ordonné, la Cupplierent d'écouter regarder préCentement les derniers uCagcs les rairon, du Clergé en temps & lieu, comme des regles certaines, puiCque le & que ce qu'elle avoit réglé fût [ans Clergé a reçu en cette occafion toUS conféquence pour l'avenir; qu'ils avoient les honneurs qu'il pouvoit attendre; (ce été reçus dans la conférence avec les cé- font les termes r~pportés dans le pl"ocès~ rémonies accoutumées; s'étoient alfem- verbal.) e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (08)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=