Assemblée générale du clergé : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 8 : Contenant ce qui concerne les assemblées du Clergé, les différens départemens, les receveurs et les bureaux des décimes, les droits et fonctions des agens généraux du Clergé, et les délibérations pour la conservations des archives

677 dans les AJTemhlées du Clergl. 67& étant aGis de l'autre c8té, & après eux meffieurs de Be1ievre, le Bret & Ame.. lefdits fieurs échevins. lot - ChailJou , confeillers d'état; que mondit feigneur le Cardinal leur témoi– gna d'abord que la Reine entendait que le Clergé reçût fur fes demandes tout le contentement qui Ce pourroit, & que pour lui , étant obligé de s'intérelfer dans les fentimens de la compagnie:l & par inclination, & par le rang qu'il tient dlns l'églife, il n'oublieroit rien de [es foins pour fa fatisfaétion. Dans la Jéance du jeudi II. janvier I040. du matin ~ page 5 2 5. M ~Onfeigneur de Séez a rapporté, que le fieur Bordier , fecrétaire du confeil, étant venu hier matin lors de la levée de raiTemblée, pour donner avis que le confeil de la direétion fe tiendroit l'après dîner à Luxembourg devant mon– feigne ur le duc d'Orléans, il fe rendit fur les deux heures avec monfeigneur d'Ufez & les fieurs doyens de Bourges & de la fainte Chapelle de Dijon, au logis du fieur de Beauregard, l'un defdits agens ": pour delà aller au conreil , ainfi qu'il leur avoit été ordonné; mais qu'au– paravant ayant deGré favoir l'heure à la– quelle il fe tiendroit & en quelle forte ils y feroient reçus, ledit fieur de Beaure– gard fut prié par eux d'aller audit Luxem– bourg, d~où étant de retour, il leur rap– porta, que mefiÎeurs du conreil préten– doient que l'affaire dont il devoit être parlé touchant le paiement des rentes, était un différend entre le Clergé & l'hôtel-de-ville , & que fur cette propo- 1ition, ils étoient rérol us de ne les rece– voir que comme parties, en quoi ils étoient demeurés fermes, quelques rai– fons que le fieur abbé de la Feuillade, qui s'y était trouvé préfent, & lui, leur eucrent repréfentées : ce que voyant lefdits feigneurs députés , ils avoient mieux aimé fe retirer que de faire quel– que chofe contre les ordres de la compa– gnie, & qui lui pût être préjudiciable. Dans la Jéance du lundi 22. janvier I646. du matin ~ page 541. M Effeigneufs nommés pour affiner à la conférence des affaires fpiritue1- les ayant pris le bureau, monfeigneur de T ouloufe a dit, que s'étant rendus ven– dredi après dîner à l'heure affignée au palais royal , monfeigneur le cardinal Maz.arin les reçut dans fan appartement avec toUt l'honneur & la civilité poffi– ble , qui les vint accueillir quelques pas hors de fa chambre, & les fit feoir du côté du feu, lui s'étant mis à la tête du Clergé :1 & manGeur le chancelier étant àffis de l'autre côté de la table ~ L V. AjJemblée convoquée en 1050. I L y a peu de chofes dans ce procès"; verbal fur les conférences de r alfem– blée avec meffieurs du conCeil. On a rapporté dans la féance du mardi 4. oétobre 16)0. du matin, page ,80. du procès - verbal de cette alfemblée • que monfeigneur l'archevêque de Rheim~ dit" qu'il s'étoit rendu avec les aurreç députés chez monGeur d'Aligre , ott étoient avec lui meffieurs de Morangis .. d'Eil:ampes, d'Irval & Gargan, qu'ils leur avoient rapporté tous les articles· contenus au mémoire d011t on avait fait Jeéture , & que meffieurs les commif– faires du Roi leur avoient promis de les rapporter à monGeur le garde de~ fceaux , & d'en favoir la réponfe. Monreigneur l'évêque d'Agen remon– tra à l'affemblée, qu'il fembloit que c'étoit préjudicier à la dignité de cette compagnie de fe foumettre à conférer avec des perfonnes qui tiroient d'autrui la réfolution des chofes qu'on leur pro– pofoit, ( ce font les termes du procès– verbal, ) & qu'il n'y avoit point d'ap– parence de continuer ces conférences, fi monGeur le garde des fceaux n'y étoit préfent. La compagnie trouva la refléxion de· monfeigneur d'Agen fort judicieuCe , elle fut d'avis néanmoins d'attendre la ré– ponfe que fera monGeur d'Aligre avant d'y prendre aucune réfolutÎon. Le mardi II. oétobre du matin, mon~ feigneur l'archevêque de Rheims dit, qu'il s'étoit rendu avec les autres dépu– tés chez monfieur le garde des fceaux à. l'heure donnée pour la conférence, qui avoit été tenue en forme de confeil ~ Vv îi ' e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (08)

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