Assemblée générale du clergé : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 8 : Contenant ce qui concerne les assemblées du Clergé, les différens départemens, les receveurs et les bureaux des décimes, les droits et fonctions des agens généraux du Clergé, et les délibérations pour la conservations des archives

, '.' " , , ,J' '~ t De$ ceremonzes qUl ont ete garaees Q7 chancelier IJintention de la Rein~ to~­ chant la féance de meffi,eurs les. depu~cs Gui 5' étaient préfen,tés, vendredI d.c:JlJer au Louvre pour la c~nfe,~ence d~ hUltlem.e denier , a rapporte qu !l VIt hI.er ~u fo~r lliondit fieur le chancel!er , qUIIUl aVaIt dit qu'il avoit parlé à la Reine, .& qu.e Sa Majefié approuvait que mefdtt~ [et– gneurs les dépurés fulTent affis fUlvant l'ordre accoutumé du Clergé; fJvoir, les chaifes de meffeigneurs les. prélats joi– gnant la table, & les dé.putes du ~econd ordre enfuite d~eux ; malS que le heu de la conférence ferait changé , & qu'au lieu qu'elle fe devait tenir d~ns I~ L~u~ vre , que ce ferait pour aUJourd hu, a trois heures en fa maifon. L'affemblée, fur ce rapport, a confi– deré que ce changement de li~u changeoit l'état de la chofe, & donnoIt ouverture à de nouvelles difficultés ~ parce que fi bien le Clergé s'était contenté, que fes députés êlUX conférences qui fe font dans le confeil du Roi, tintrent un des côtés de la table feulement, la chaire du Roi étant au haut bout de ladite table, il n'en étoit pas de même des conférences parriculieres qui fe tenoient dans les mai– fons de meilleurs les chanceliers & gar– des des fceaux, auquel cas ledit Clergé étoit en polfdlion , que le premier de ces députés tenoit le haut bout de la ta– ble, & les autres députés, tant du pre.. mier oue du fecond ordre, le côté de ladite "table à fa main droite. Sur quoi ayant été jugé qu'il n'étoit pas à propos que metreigneurs les députés allaffent chez monfieur le chancelier après dîner, devant que de ravoir quelle pouvoit être fon intention: là - delfus lnonfeigneur de Meaux a été prié de la part de la compagnie de prendre la peine de le voir, & de lui dire, que s'il vou– loit donner la conférence chez lui, & Y tenir confeil , la chaire du Roi y étant, & les huilIiers avec leurs chaînes, l'ar– femblée était d'accord que res députés y prilfent leur réance de la forte qu'il avoit plu à la Reine de l'arrêter; mais que la leur donnant dans fa mairon , & fans que les marques du conreil y fulfent.J que la compagnie croyoit ne fe devoir point départir de r ordre marqué ci– deffus, & que les autres députés du Clergé ont toujours tenu aux conférences par~culieres" La foite dans la féance du même jour 8. août de releyée ~ pages 19.8. 6, 199" M Onfeigl1eur .de Mea~x a rapporté à.: la compagnte , qu Il avoit vu ce matin monfieur le chancelier à l'iffue dll con[eil , & lui aV0it fai t les propofitions dont il avoit, été chargé par l'allemblée: que Inondie ficur le chancelier lui avoit répondu, qu'il avait été arrêté hier dans' le conreil, en la préfence de la Reine, Que la conférence qu'il aurait avec meffei– gneurs les députés de l'alfemblée, feroie une conférence particuliere en fa mairon: qu'il ne pouvoit pas changer cette réCo– lution , ni faire apporter chez lui la chaire du Roi fans nouvel ordre de Sa MajeHé. Que pour ce qui étoit de celui du Clergé dans les conférences particu– lieres ~ notamment pour la féance du pre.. mier de melfeigneurs les prélats au haut bout de b table, que ce lui étoit une chore nouvelIe, ne s'étant pas trouvé à. pareilles aéhons depuis qu'il eft en char– ge , & qu'il ne pouvoit rien réfoudre là delTus fans en avoir conféré avec les anciens du confeil. Sur quoi ayant été arrêté, que melfei– grieurs les députés n'iroient point à ladite conférence, fans être alTurés auparav2nt fi leur féance accoutumée leur fera con– fervée : le fieur abbé T ubeuf, nouvel agent ~ a eu ordre de retourner vers mon.. lieur le chancelier, pour lui dire la ré– folution de la compagnie ~ & le prier de trouver bon que fur la difficulté fur– venue, la conférence fût differée pour quelques jours. Et plus has dans la même féance ~' page 200. L E heur abbé Tubeuf eH retourné de chez monfieur le chancelier, & a rapporté que lui ayant repréfenré ce qu~ la compagnie lui avoit comm~ndé. de l~f dire, mondit fieur le chancelIer lUI avolt répondu qu'au jour qu'il plairoit à l'affem" blée envoyer [es députés pour conférer avec lui & meffieurs du confeiI, en fOIl logis, la chaire du Roi feroit au b.ouc de la table ; que les huiffiers aurOJent leurs chaînes, & que metreigneurs les députés, tant du premier que du fecond OI4i~eA .> jl e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (08)

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