Assemblée générale du clergé : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 8 : Contenant ce qui concerne les assemblées du Clergé, les différens départemens, les receveurs et les bureaux des décimes, les droits et fonctions des agens généraux du Clergé, et les délibérations pour la conservations des archives

66 Des cérémonies qui ont été g'1rdées 664- ; . ., ·fi pour l'hôtel-de-ville, le haut bout de la qUI pourroIt ven er cette coutume: que table, il fut chez m~onfieur le gar~~ des m~~fieur le garde d,es ~ceaux l'avoi~ affur.é r ux pour lui en parIer; ce qu Il fit, qu 11 ne changeraIt rIen de ce qUI aVaIt Icea N ' , ., C' • , accompagné de meffeigneur,s de oyon ete pratIque autre.LOlS en pareIlles occa- & d'Aire, & des fieurs de Samt-Vendrtlle fions. & Marchier : que monfieur le garde des fceaux lui témoigna quîl defiroit de don– ner toute forte de fatisfaétion à la com– pagnie; mais que mellleurs le~ anciens confeillers d'état infiflans tOUJours que cette place n'avoit jama}s é~é remplie p~r metfeigneurs du Clerge, Il ne pouvOlt autre chofe que rapportet a~l Roi l,es di– verfes opinions, pour ~avolr f~s l11te~­ tions fur cette conteflatlOn. Qu au fortlr delà il avoit envoyé demander la cou– tume'de monfieur le préfident Aubry J qui cil le plus ancien ~onfeill~r de l'hôt~l-de­ ville, lequel avolt affure que meilleurs les commitTaires du Roi étoient rangés à la table du côté du feu J metTeigneurs du ClePf!é autour de la table J & meffieurs o les échevins enfuite de meŒeurs du con- feil: que les regiihes de la ville qu'il a vus en difent autant, & que ces mots d'autour de la table, veulent dire, qu'ils n'avoient pas fimplemel'\t le côté, mais qu'ils étoient auŒ au haut bout. Ce rap– port de monfieur le garde des fceaux & ravis que l'affemblée a eu de fon départ pour Rue! J lui ont perfuadé qu'il pour– roit bien entretenir le Roi fur ce fujet dès aujourd'hui; ce qui a obligé la com· pagnie d'envoyer le fieur de Saint-!\1ars, agent, vers monfeigneur le cardinal de Richelieu, pour 1 ui réprérenter la pof– fefllon en laquelle dl: le Clergé J & lui faire connoÎtre qu'il ne defire rien relâ– cher en ce point. La foite dans la feance du 2 S. novem~ vembre 1635. du matin. L E fieur abbé de Saint- Mars J agent J a rapporté, qu'il avoit, felon l'ordre reçu de l'affemblée le jour précédent, re– pré[enté de fa part à monreigneur le cardi– nal de Richelieu, le rang & fé::mce que les feigneurs députés du Clergé avoient tou– jours pris dans les conférences avec mer– fteurs du confeil du Rai; que mondit feigneur avoit fur le champ témoigné à monfieur le garde des Cceaux la part qu'il prenoit en tous les intérêts de l'affem– blée, & l'avait prié de voir foigneufe– ment les regi1l:res de la ville ~ & tout ce La fuite dans la féance du 14. décem. hre 1035. du matin. M Onfeigneur l'archevêque de Tou· loufe a rapporté qu'hier , lui & me!feigneurs les autres députés pour compter des paiemens faits à l'hôtel-de· ville de Paris J fe rendirent chez mon– fieur le garde des fceaux à l'heure qui leur avoit été affignée : qu'à leur entrée fur r efcalier, ils trouverent un huinler qui les convia d'entrer dans une falle voi– fine ~ pendant que me!lleurs du conCeil délibéreroient de quelque affaire: qu'ils entrerent dans cette falle , où 1yant atten· du atT~z long-temps, monfieur d'Eflam– pes vint leur dire que meilleurs les fur– intendans & intendans des finances étant au conCeil J on leur avoit préparé leurs places en cercle derriere la chaire du Roi; que cette propofition les avoit ex– trêmement furpris, qu'ils témoignerent leur étonnement à mondit fieur d'EHam– pes de ce que l'on changeait fi foudaine· mentl'ordre des féances, dont la compa" gnie étoit demeurée d'accord avec mon· fieur le garde des fceaux, & qu'il avoit déja été exécuté , & lui dirent que ne pouva nt accepter autres places que celles qu'ils avaient dé;:! prifes ,ils fe retiroient pour rapporter à l'atfemblée cette diffi– cuIté: que monfieur dJEfhmpes les pria d'attendre qu'il pût faire ravoir leur ré· ponfe à meffieurs du confeil , qu'ils lui donnerent ce temps, & bientôt après le fieur dJEilampes revint avec monfieur le préfident de Chevry, lequel ne Jeur rap· portant pas plus grande fatisfaétion , etTaya de leur perfuader que les députés des a{f~mblées n'avoient pas accoutumé de prendre autre féance que celle qui leur étoit préparée: qu'ils lui répliquerent 9 ue les'places qu'ils ciemandcient leur avolent toujours été données , & contefterent longue~l1ent fur la vérité de ce fait. Après quoi voyant que ledit fie ur de C~evry s'affermitToit dans ladite propofit.JOn , quoiqu'illes pria de trouver b,onqu'll ren– trât encore au confeil: ils ne Jugerent pas convenable à la dignité de ratfembléc e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (08)

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