Assemblée générale du clergé : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 8 : Contenant ce qui concerne les assemblées du Clergé, les différens départemens, les receveurs et les bureaux des décimes, les droits et fonctions des agens généraux du Clergé, et les délibérations pour la conservations des archives

J .. 'Ii 49 dans les AffinzhléeJ du Clergé. 65" dans le procès-verbal , que monfieur Le mercredi 1 G. juillet 1670. meffieurs de Seve étoit abfent à caufe de fon in- les agens rapporterent à l'affemblée, que difpofition. deux dépêche! de la part du Roi venoient de leur être rendues, dans l'une def– XLV. Petite affemhlé'e , tenue à Pontoife en 167°· I L y a dans le procès-verbal de la féance du mardi 1 f. juillet de relevée, que M. l'abbé de la Hoguette, agent, étant de retour de S. Germ ain , où la compagnie l'avoitdépêché,il rapporta que M. Colbert l'avait averti que les com– l11iffaircs du Roi devoient aller demain faiuer l'alTemblée, & que l'intention de S. M. étoit que, l'alTemblée n"envoyât qu'un ?éputé de chaque ordre pour les recevoIr. Dans la même féance, monfeigneur de Harlay, qui étoit alors archevêque de Rouen & préfident de cette affemblée , dit qu'après avoir parcouru tous les pro– cès-verbaux pour ravoir de quelle ma– Diere les commiffaires du Roi étaient re– çus dans les grandes affemblées; il avoit trouvé qu'on leur envoyoit deux dépu– tés de chaque ordre, parce qu'ancienne– ment c'étoient des officiers de la cou– ronne que S. M. envoyoit pour commif– faires au Clergé, ce qui fut caufe qu'en 16». le Roi écrivit à l'affemblée que fan intention étoit qu'elle en ufât comme les précédentes pour le nombre des députés qu'elle envoiroit pour recevoir ces com– milfaires ~ mais qu'il avoit trouvé que l'ufage des petites affemblées était de ne députer qu'une perfonne de chaque or– dre : que cela s'étoit pratiqué en 1 64.Ow 16)0. & 1660. que fi elle en députait pa– reil nombre que les grandes ~ la féance demeureroit prefque vuide; qu'il avoit re– préCenré ces rairons à monfieur Col bert dans une lettre qu'il lui avolt écrite fur ce fujet, afin qu'il pût en faire le rapport à S. M. qui a eu la bonté d'agréer que la compagnie n'envoyât que deux députés à chacun cie ces commiffaires. Ce que l' Oll :.1 obCervé fur l'ancienne ma– flicre des affemblées du Clergé de recevoir les commilTaires du Roi., flit voir que ces obrervations n'ont été faites que fur les &rni~rs procès-verbaux depuis 16 3 S' quelles il y a une lettre du Roi à l'affem– blée , par laquelle le Roi déclare au Clergé que fon intention eU que dansle~ grandes affemblées, on envoie deux dé– putés de chaque ordre au-devant de chacun de fes commiffaires , & dans les petites, un député feulement de chaque ordre. Dans la même féance, mellieurs le! commilfaires du Roi entrerent , ils étoient quatre, me!lieurs d'Aligre, de Seve, Colbert & Pulfort. M. Colbert, fecrétaÏre d'état,préCenta la lettre du Roi. Il y a dans le procès-verbal qu'il la mit entre les mains du fecrétaire de l'alfem– blée. 1,,1. d'Aligre porta la parole, ce n'é– toit que pour Caluer l'afTemblée de la part du Roi. Cette alfemblée tenoit à Pon– toife dans le couvent des Cordeliers; les agens allerent à la grande porte de l'é– glife au-devant des commifiàires clu Roi; & les autres députés de l'affemblée aIle– rent les recevoir à la petite porte qui en– tre du cloître dans l'églife , d'où ils les conduifirent dans l'affemblée ; meffei– gneurs les évêques ay:lnt pris la droite de meffieurs les commilfaires J & le pas à l'entrée de la falle. Le Clergé a enfin obtenu que Je fecré– taire d~ état étlnt des commÏffaires ,,' préfente la lettre du- Roi, laquel1e était préfentée aup~lIavant par le pre· mier des commilfaires qui portait la parole. Les procès-verbaux des autres affemblées portent, que la lettre était préfentée au préfident , qui la donnoit au fecrétaire ee l'affemblée: il y CI dans celui - ci , que monfieur Colbert la remit entre les mains de monfieur le fecrétaire. Ces commiff~ires prirent leur place dans des chaires à bras, pré– parées devant le bureau. C'eit la place qui leur a été donnée depuis 1614. que cet urage fut lntrodu~t dJns la cham– bre eccléfiaflique des états qui tenoient alors. On a ohfervé qu'ils prenoient féance auparavant après les préfidens de l'aflèmblée. Les mêmes commiiTaires allerent à cette~ alTemblée Je mercredi 30. juillet 167C. & le jeudi l,." novemb~'e , ils y fll~ rent reçus de la mcme mamere.. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (08)

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