Assemblée générale du clergé : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 8 : Contenant ce qui concerne les assemblées du Clergé, les différens départemens, les receveurs et les bureaux des décimes, les droits et fonctions des agens généraux du Clergé, et les délibérations pour la conservations des archives

547 Des Priere.s folemnelles ,', 54 8 lU Louvre avec quelque nombre des fei- toire que Dieu m'a donnée ~ eft autant à ta.. ~neurs préhts, & aurre.s d~putés ~ pour 'Vantage de fo èloire fi de la religion que fe conioui r avec Sa Maiefle de la grace de t état ~. que je vous ,e~ .(ajfe part, II que que Dièului avoit t:lite en [a délivrance, vous foc/zut que!a .vente ayant triomph.é' à laquelle il avoit dit que le [oir précé- du menJo.nge, la jufl.lce de la re~ellion ~/ e[– dent ceux de cette compagnie etoient' pere mauuenant vOLr ces quartzers la rece– enveloppés de trifleffe , de deuil & de voir en piété (; en obéiffance;) comme Roi melancolie pour l'appréhenfion d'une fi je me paJ1ionne de l'un-e de ces cho/ès'fI gr~md~ éc1ipte, & le matin, de JOIe, comme R~i Très-C~lré~ien bienplus puifft.i.m– de contolation ,& de lieffe, voyant que ment de l autre ; qUI tenant la viûoù'e de· la crainte en étoit pafiëe , qu'en [a per- celui dont elle 'Vient, veut en premier litu fonne nous [ubliilons toUS , & que [ans lui en rendre les graces que je lui en dois elle nous ne pouvions [ublifler; que le & pour c~t effet j' ai mandé au Ji eur archevê: foleil avoit déteHé le malheur de ce jour, que de Paris de faire chanter le Te Deum n'ayant voulu communiquer tes rayons, (; aux officiers de mes cours folLveraines d; ayant été tout ce jour ténébreux; main- s'y trouver; chacun de vous" portés de pi~té" tenant que toute cette compagnie étoit &> de. reconnoijfa~ce ~ ~e manqueret pas de relevée d'efpérance, & qu'il fupplioit contnbuer vo~ pneres a celles que le peuple très-~umblement Sa Majetlé au nom y.fera .v0lon.tze~s ~ pour marque de leur gra– d'icelle, & non feulement fupplioit, tuude ~ puifqu eux rcjfentent L'effet de ce mais. conjuro'it avec les plus fortes con:-: do~t)' ai la gLoire~, laquelle auffieft due au. jurations, non que les fujets peuvent mente de ceux qUl fagement, vaillamment faire à leur Prince, mais les enfans à fi hardiment ont emrepris ce combat ~ par' leur pe.r e , de fe conterver à l'avenir, mer é..J par terre ~ lequel cft d'autant plus ci-– qu'il [e donnoit à foi-même, & Ce don- lehre ~ que le nombre des morts àUx deux noit à nous. comhats, paffi cetui de dOUte cents du côté A quoi Sa Majefté auroitfait réponfe, des ennemis , (; des miens peu y font de– que Dieu lui avoit faÏt une grande gra- meurés, le[quels je regrette tous, y ayant -ce ~ mais que quand on fauroit les par- apporté at'ec r affèc1ion () la vaf.eur 'une ticularirés , il y auroit moins à fe fâ- 'Volonté qui ne peut être exprimée. Souhife cher, Qu)il falloit croire que ce qui s' é- par fa fuiu à fait 1/oir: que pas un des tle– toit paffé , étoit plutôt un fort & un ha- mens ne peut être favorahle à celui qui viole fard qu'un deffein; que cet homme dù- le ferment de fidélité que les fujets doivent quel il lignifie être fol, courant les rues à le~r Roi j fi par fa faute que ma clémence d~puis trois ou quatre ans, qui faifoit des aVOl! pu plus for moi que les actions mau– ·dlfcours extravagans, témoins de la fo- vaifi.s qu'if .avoit entreprifes ~ que lirois lie; néanmoins qu'il fe réjouiffoitde voir nombrant Ji le me rememorois (; mes hien– en cette petite octafion l"affeétion ar- faits envers lui ~ fi mon affeElion envers cet dente de [es fervÏteurs. état; lequel protégé de Dieu en toutes forus LXV. Extrait du procès-verhal de l'affim– h~ée j convo.quée en 1625. dan~ la flanc~ du vlngt-deux feptemhre de relevee. L·: A lctt~e. du ~oia été lue contenant -ce qUIS enfuIt. MÉsstEURS. ~ iIltjl hlen 'raifonnahle '.quepuifqfie la 'Vic. de rencontres.) fait voir que la relicrion 'qui y eft foivie" cft celle pour la ·vérir% & ha– hlijJèment de laquelle il a fouffat : le hut -de· cette lettre n 3 eft que de vous faire part de mon contentement, el excitir vos prùres 'Ve~s l~i pour l'en remercier: y ayant fatif fau , zls ne me refte que de fopplier le même 'Vous voir ( MES SIE URS y en.fa [aime & digne gllrde.. ' . Ecrit à Fontainebleau le vingt-un~ieme feptembre .mil fix cent vingt-cinq. Signé LOUIS; Et,plus bas~, DE LOME·NIE. l~eIle lue, un chacun témoignant 'e~ partJ~ulierl'aife & le contentement qu'il ·fenton ·de la ,profperité ·desatmecs ·da e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (08)

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