Assemblée générale du clergé : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 8 : Contenant ce qui concerne les assemblées du Clergé, les différens départemens, les receveurs et les bureaux des décimes, les droits et fonctions des agens généraux du Clergé, et les délibérations pour la conservations des archives
Des Procttrtuions des Député,)" ·410 ~J9 . ttat; & que nous étion~ prêts. n~>n fe~Ie- glemens de juger en telles matieres & ment d'aller à Montargls, mllS J~(qu aux non autres; & étions en poffeffion de ce confins du royaume comme vraIS enfans faire J fuivant nos procès-verbaux, & d'obéiffance, & qui enCeignons aux au- qu·il n'y avoit que ceux-là, comme nous tres à obéir, & de différer notre affem- avons dit, qui n'ayant 'pu être députés, blée tant qu'il plairoit au Roi , d~s auffi- & fe plaignant de nos Jugemens, fe Ce– tôt que S. M. nous aurait fait entend~e raient retirés pardcvers S. M. leCquels fi fes commandemens ; & que pour aVOIr nous voulions· encore recevoir parmi commencé l'affemblée en ce lieu, & nOliS, (e départiroient aiCément de leurs plutôt que le p,remier jo~r de juin, ho~[- injurieu(es pour(uites., & que touchant mis la volonte du ROI que nous n a- l'arrêt du 14- mai qu'on nous objeétoit vions point Cu ; qu'en cela no~s eflimions pour marque de défobéiffance , portant l'avoir fait J tant pour l~ [erVlce de S. M. le commandement du Roi à ce qu'on que pour l'utilité des eccléfiailiques, di[oit de retarder notre affemblée, & d'autant que nous avions force . cho~es à de la tenir à 1-1ontlrgÎs; que nous ne traiter avec S. M. & [on con[et! qUI fe- favions ce que c'étoit de cet arrêt, & roient encore long-temps ici (où le Roi duquel nous pouvions dire que s'il avoit avoit dit que dans peu il feroit à Fontai- été donné contre l'affemblée -' qui n'é.. nebleau , & que d'Amiens il s'en iroit toit point encore pour lors, qu'il de– fans paffer par cette ville.) E tcontinuant voit être de pareille confidération , com– nlondit feigneur le Cardinal, il auroit ré- me fi on en avoit donné un contre un pété que nous étions prêts d'obéir en enfant qui n'etl point né, & qui eH en.. tout ce qu'il plairoit à S. M. de nous core au ventre de fa mere : part:mt que commander, encore que nous puiffions n'ayant point failli & ayant toujours vécu dire que nous n'a vions pas feulement dans r obéiffance J comme nous protef– des aff.lires à propo(er au con(eil de Sa tions à jamais d'y vivre ainfi que nos MajeHé, mais à conférer de plllfieurs prédéceffeurs, nous fupplions très-hum– choCes & à plulieurs fois avec meHleurs blement S. M. de nous traiter de même de l'hôtel de ville de Paris, & compter façon qu'eux, & nous tenir après avoi-r. avec eux, dont les conférences & les reconnu notre innocence, en autre ré– réColutions feroient plus longues, com- putation que celle qu'on lui auroit pu me aufll l'atfemblée de plus longue durée, faire entendre mal à propos de nous, ft nous fonions hors de cette ville, ce & qu'ainfi il plût révoquer tous ces ar– qui Ceroit à la foule du Clergé, qui au- rêts donnés contre l'honneur de fon roit été une des principJles cauCes pour Clergé & les eccléfiaHiques de (on royau– laquelle nous aurions au jour affigné me, dans l'intérêt deCquels ce lui [eroit commencé notre afi"emblée.. d'autant qu'il toujours très-gr~lOde gloire de prendre f-alloit ou Que le Clergé ou que Sa Ma- part comme fils aîné de l'égli[e. jeflé plyatTent les députés, [oit qu'ils Ayant mondit [eigneur le Cardinal rravaillaffenr au fait de leur députation, achevé avec contentement & fatisfattion ou qu'ils fuŒent oiflfs: mais que tOUt de S. M. qui le témoignait affez dans ce que nous avions fait pendant les dix fon vifage & par fa longue patience, jours qu'on [e plaignoit de nous d'avoir mondit [eigneur le chJncelier auroit €ommencé notre atlèmblée trop tôt ajouté que fairant nos remontrances au n'étoit que d'Jvoir jugé la validité de~ Roi, S. M. nous donneroit tou;ours procurations d.es députés, & Ollvert le toute forte de contentement, qui étoit premier compte des quatre que notre bien aire déjà du réglement que nous reCeVel!r avait à nous rendre pour l'exa- avions mis parmi nous touchant les taxes minet, fur chacune def0,uelles procura- pour la décharge des pauvres curés & tians, avant que de les délibérer, nous bénénciers; & que Quand nous continue– aurin·ns fait appeller tous les oppo(ans rions d'y 111ettre un bon ordre) que S. M. pour les ouir par leurs bouches en leurs fe porteroit à nous aider dt! [on autorité cauCes d'oppofirio;n; & eux ouis, aurions pOUf le faire obferver. prononcé, felon la ~llHice de leurs cau- Où Je Roi s'étant levé & forti de [es en leur faveur ou contr'eux -' fdon fan cabinet, monCeigneur le cardinal de que DOUS fommes fondés par nos ré- Richelieu fe feroit approché J qui aurO'jt e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (08)
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