Assemblée générale du clergé : Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France. Tome 8 : Contenant ce qui concerne les assemblées du Clergé, les différens départemens, les receveurs et les bureaux des décimes, les droits et fonctions des agens généraux du Clergé, et les délibérations pour la conservations des archives

i 10} Des Pr/jidens C!li,,\' A.17~·IJ2blées du Clerg!. 20; Cela fait; fut procédé à l'éleétion des L·auteur dn recueil fommail'c de cc fecrétaires de ladite affemblée, & par qui s'en paiTé dans l'a{femblée de Poiffy– ravis de la compagnie, (uivant les opi- en 1 f6 1. a remarqué que les cardinaux,' nions des provinces, après qu·elles ont les archevêques & les évêques s'affem– été a1femblêes féparément, ont été élus blerent le mercredi matin 30. juillet dans & nommés pour fecrétaires le fieur Au- une falle haute du monafiere pour déli– bert, grand archidiacre de Rheims, an- bérer fur le rang que chacun aurait cien agent, & le fieur le Blanc, prévôt dans l'affemblée ~ & qu'ils réfolurent de Toulon, député de la province d· Ar- que les évêques prendroient leur rang les. fdon l'ancienneté de leur facre. Le feigneur archevêque d'Aix auroit Dans la féance du vendredi matin été prié d'officier le lendemain & dire premier jour d'août, M. l'évêque d\! la metfe haute du Saint-Efprit, & commu- Chartres pria la compagnie qu'il ne fe nier tous les feigneurs archevêques, évè· fît rien à fon préjudice. L'alfemblée ap– ques, & tous les autres fieufs députés, prouva qu) il fût allis le premier des évê– ce qu'il aurait accepté. ques, quoiqu'il ne flÎt pas le plus ancien. le jeudi 4. août, le feigneur archevê- parce que le lieu où le Clergé était af– que de Sens aurait remercié bien a!fec- femblé eH dans fon diocefe. tllcufement la compagnie de la peine Il pJroÎt que l'aflèmblée qui a été te.. qu'elle avoit priCe (ur le ditférend qui tiue à Paris en 1 ;67' a g;;udé ce même s'étoit préCenté touchant le Elit de la ordre~ M. l'évêque de Paris y eH: nom– préfidence ~ & dit qu'encore que le droit mé le premier des évêques, quoique de préféance lui fût acquis par le juge- dans le procès-verbal on n'ait remarqué ment ci-deffus mentionné, toutefois il dans aucune féance qu'il fût député de auroit mieux aimé céder à la volonté de fa province: il femble que ce rang lui a la compagnie & de monfieur le chance- été donné, parce qu'il étoit l'évêque du lier, & à l'amitié qu'il lui porte, que de lieu. pourfuivie plus avant fon droit. SUIvant ce qui en rapporté dans le Le feigneur de Lyon a fait le même même procès-verbal, M. l'archevêque de remercÎment, & offert tout le fervice Sens y préfida, & l'affemblée le choi– à la compagnie fous l'erpérance qu'il a fit pour préfident-, à caufe que le lien ~ue meffeîgneurs les prélats l'allifl:eront de l'afTemblée étoit de la province de de leur prudence, à laquelle il vouloit Sens; dans plufieurs féances le procès– entiérement fe conformer, defirant que verb:ll commence par ces paroles; pre· cet honneur qui vient d'eux, lui foit miérement mOllfeigne~rl'arche""êque de Sens commun avec eux -' ou plutôt retombe comme étant dans ft province. fur eux; &'3 prié ledit Ceigneur arche- 2°. De Taix, d,ll1S la premiere partie vêque tie Sens de prendre la parole quand de fes mémoires, p3g. I. écrit que le 14. bon lui femblera. novembre 1'76. il y eut conteitatioa dans la chambre eccléfiaHique des ~tats VI. De la féance ,& difiinêtioll données par les affinzblées du Clergé aux évêques des lieux où elles Ollt été tenues. C '~ft.une opinion commune qu'il faut dtfbnguer fi l'évêque du lieu afiifle à ces atfemblées en qualité de député de J,a pro.vin.c~, ou feulement comme y etant InVIte par confidération, à caufe qu'il eil le diocéfain du lieu de l'afiem– blée. de Diois entre M. l'archevêque de Lyoll & M. l'archevêque d'Embrun. M. l'ar– chev~que d'Embrun prétendoit y préfi– der, parce qu'il était le plus ancien:l & M. l'archevêque de Lyon foutenoit que cet honneur lui appartenoit, parce que le lien de l'affemblée en de fa primatie. La chambre ordonna que M. l'archevê– que de Lyon aurait la préféance, parce que l'évêché de Chartres où fe tenait l'alTemblée, en de la primatie de Lyon. Le 17. novembre 1,76. on propof.'\ dans lai même afièmblée que la pré-' féance ayant été donnée à M. l'arche– vêque de Lyon, il ne s'enfuivoit pas e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_054 (08)

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